Leçons et modèles de littérature française: ou, Choix de morceaux en prose et en vers tirés des meilleurs écrivains du XVIIe et du XVIIIe siècle |
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Page 335
Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine , De la montagne au vallon ; Je vais où le vent me mène , Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose , Où va la feuille de rose Et la feuille de laurier .
Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine , De la montagne au vallon ; Je vais où le vent me mène , Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose , Où va la feuille de rose Et la feuille de laurier .
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Contents
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Common terms and phrases
âme assez aujourd'hui beau bras brillant c'était cent chose ciel cœur compte Corneille coup cour d'être demande Démétrius dernier devant Dieu Dimanche dire discours doit écrivain élevé enfin faisait fille fils fond force forme gens gloire goût Grèce guerre heureux hommes humain j'ai jeune jouir jour jusqu'à l'Académie française l'autre l'histoire l'homme l'un laisse lettres livre loin Louis Louis XIV lui-même main maître malheureux marche ment mille monde monsieur mort mourut n'en naquit nature noble nombre nommé nouveau nouvelle nuit ouvrage parler passer pauvre peine pendant pensée père personne petits peuple peut-être philosophie pieds place pleurs poète porte pouvait premier présent presque prince publia qu'à qu'un Racine raison regards reste rien s'est s'il sais savait science semble sentiment sera seul siècle soleil sort souvent style succès sujets talent terre tête tombe traits trouve venait vérité veut victoire vive voilà voit voix yeux
Popular passages
Page 29 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser; une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 31 - Mademoiselle, cousine germaine du roi ; Mademoiselle, destinée au trône ; Mademoiselle, le seul parti de France qui fût digne de MONSIEUR. Voilà un beau sujet de discourir. Si vous criez, si vous êtes hors de vousmême, si vous dites que nous avons menti, que cela est faux, qu'on se moque de vous, que voilà une belle raillerie, que cela est bien fade à imaginer; si enfin vous nous dites des injures, nous trouverons que vous avez raison ; nous en avons fait autant que vous. Adieu ; les lettres...
Page 249 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer. En vain pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux. Ce qu'ils peuvent n'est rien; ils sont comme nous sommes, Véritablement hommes, Et meurent comme...
Page 267 - Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 39 - Agréez ces derniers efforts d'une voix qui vous fut connue, vous mettrez fin à tous ces discours. AU lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte : heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie, les restes d'une voix qui tombe et d'une ardeur qui s'éteint., f • BOURDALOUE.
Page 279 - J'ai senti tout à coup un homicide acier, Que le traître en mon sein a plongé tout entier.
Page 260 - D'autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère, Et que leur passion, dont on leur sait bon gré, Veut nous assassiner avec un fer sacré.
Page 133 - ... la récompense de ses services , le charme de ses peines et le prix de ses dangers ; il ne doit attendre sa moisson , sa destinée , la seule qui l'intéresse, la destinée de son nom, que du temps, ce juge incorruptible , qui fait justice à tous.
Page 117 - Parce que vous êtes un grand Seigneur, vous vous croyez un grand génie !... noblesse, fortune, un rang, des places; tout cela rend si fier ! Qu'avez- vous fait pour tant de biens ? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus.
Page 268 - Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché? Non, non : vous leur fîtes, seigneur. En les croquant, beaucoup d'honneur. Et quant au berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Etant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.