Turgot, sa vie et sa doctrine |
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absolue Berkeley besoin c'est-à-dire cause chose civilisation commerce des grains conditions connaissance conscience conséquent corps corvée d'Alembert Descartes développement différentes docteur Price doctrine de Turgot Dupont de Nemours économistes esprit établit Euvres existence faculté fond force généralité de Limoges gouvernement hommes idées de Turgot impositions intérêts justice l'abbé l'esprit humain l'Etat l'existence des objets l'homme l'humanité l'impôt l'in l'intelligence l'intérêt général l'origine langage législation Leibnitz lettre à Condorcet liberté du commerce liberté du travail liberté philosophique liberté religieuse Locke loi morale lois Louis XVI Maine de Biran matière Maupertuis Maurepas mémoire ment métaphysique ministre Montesquieu Morellet nation nature naturelle nécessaire non-seulement objets extérieurs Œuvres de Turgot particuliers pensée de Turgot perception peuple philosophie physiocrates physiques politique principe produit progrès propriétaires propriété provinces Quesnay question raison religion richesse royaume sciences sens sensations sensibles sentiment serait seule société Sorbonne sorte substance suppose système tence théorie tion tolérance vérité Voltaire vrai
Popular passages
Page 400 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Page 111 - Dieu, en donnant à l'homme des besoins, en lui rendant nécessaire la ressource du travail, a fait du droit de travailler la propriété de tout homme, et cette propriété est la première, la plus sacrée et la plus imprescriptible de toutes.
Page 397 - Voici donc le principe fondamental des lois politiques en fait de religion. Quand on est maître de recevoir dans un état une nouvelle religion , ou de ne la pas recevoir , il ne faut pas l'y établir; quand elle y est établie , il faut la tolérer.
Page 396 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'État quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 331 - Premièrement, j'ai tâché de trouver en général les principes ou premières causes de tout ce qui est ou qui peut être dans le monde, sans rien considérer pour cet effet que Dieu seul, qui l'a créé, ni les tirer d'ailleurs que de certaines semences de vérités qui sont naturellement en nos âmes.
Page 400 - ... par laquelle, connaissant la force et les actions du feu , de l'eau , de l'air, des astres , des cieux , et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres , et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature.
Page 369 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 400 - Car elles m'ont fait voir qu'il est possible de parvenir à des connaissances qui soient fort utiles à la vie, et qu'au lieu de cette philosophie spéculative, qu'on enseigne dans les écoles,, on en peut trouver une pratique...
Page 81 - C'est comme une mer répandue sur une vaste contrée : les sommets des montagnes s'élèvent audessus des eaux, et forment des îles fertiles, et cultivées. Si cette mer vient à s'écouler, à mesure qu'elle descend, les terrains en pente, puis les plaines et les vallons, paraissent et se couvrent de productions de toute espèce.
Page 301 - Les signes multipliés du langage et de l'écriture , en donnant aux hommes le moyen de s'assurer la possession de leurs idées et de les communiquer aux autres, ont formé de toutes les connaissances particulières un trésor commun, qu'une génération transmet à l'autre ainsi qu'un héritage toujours augmenté des découvertes de chaque siècle , et le genre humain , considéré depuis son origine , paraît aux yeux du philosophe un tout immense qui lui-même a comme chaque individu son enfance...