Œuvres complètes de La Fontaine: FablesGarnier Frères, 1872 |
From inside the book
Results 1-5 of 16
Page xxxi
... chargé de raconter à l'empereur cet apologue : « Le cerf était entré dans une gorge sauvage où l'ours régnait et ... charge de l'amener à la commune obéissance . Il va donc trouver le cerf et finit , à force de beaux discours , par ...
... chargé de raconter à l'empereur cet apologue : « Le cerf était entré dans une gorge sauvage où l'ours régnait et ... charge de l'amener à la commune obéissance . Il va donc trouver le cerf et finit , à force de beaux discours , par ...
Page lxviii
... charge ? Compains , fist - elle , je suy dame courge . - Ha ! dame , fist ly datilier , je vous prie pour Dieu mercy que vous ne me vueilliez chargier ne gecter de mon lieu , là où je me suy nourris et en suy en saisine et possession ...
... charge ? Compains , fist - elle , je suy dame courge . - Ha ! dame , fist ly datilier , je vous prie pour Dieu mercy que vous ne me vueilliez chargier ne gecter de mon lieu , là où je me suy nourris et en suy en saisine et possession ...
Page lxix
... charge . Et quant ly datilier vit que jà paix ne trouveroit avec luy , sy luy dist bien humble- ment : « Je vous prie , belle dame courge , pour ce que je ne oys oncques parler de vous , et sy ay tant d'eage , que vous me dictes combien ...
... charge . Et quant ly datilier vit que jà paix ne trouveroit avec luy , sy luy dist bien humble- ment : « Je vous prie , belle dame courge , pour ce que je ne oys oncques parler de vous , et sy ay tant d'eage , que vous me dictes combien ...
Page 19
... charge comme les autres . On le laissa donc choisir . Il prit le panier au pain : c'étoit le fardeau le plus pesant . Chacun crut qu'il l'avoit fait par bêtise mais dès la dînée le panier fut entamé , et le Phrygien déchargé d'autant ...
... charge comme les autres . On le laissa donc choisir . Il prit le panier au pain : c'étoit le fardeau le plus pesant . Chacun crut qu'il l'avoit fait par bêtise mais dès la dînée le panier fut entamé , et le Phrygien déchargé d'autant ...
Page 48
... chargé , L'autre portant l'argent de la gabelle.1 Celui - ci , glorieux d'une charge si belle , N'eût voulu pour beaucoup en être soulagé . Il marchoit d'un pas relevé , Et faisoit sonner sa sonnette ; Quand l'ennemi se présentant ...
... chargé , L'autre portant l'argent de la gabelle.1 Celui - ci , glorieux d'une charge si belle , N'eût voulu pour beaucoup en être soulagé . Il marchoit d'un pas relevé , Et faisoit sonner sa sonnette ; Quand l'ennemi se présentant ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Æsop âne animaux apologue avoit Babrius beau belette bête brebis c'étoit cerf charme chat cheval chien chose cigale conte corbeau Crésus d'Ésope datilier Dieu dieux dire disoit dit-il don Juan Manuel donne enfants Esop Ésope étoient étoit eût FABLE XIV FABLE XVII fabuliste Faern faisoit femme Fontaine fourmi gens Gilles Corrozet Grèce grenouille homme J'ai jamais jour Jupiter l'agneau l'aigle l'âne l'apologue l'autre l'eau l'homme l'ours l'un l'Ysopet laisse latin leçon lièvre lion livre loup Lycérus maître ment monde morale mort moyen âge n'en Noël du Fail oiseaux parler passer pauvre père Phæd Phædr Phèdre philosophe Phrygien pieds Pilpay plaisir poésie poëte première édition prince prit qu'un Rabelais raison récit recueil Renard répondit rien s'en sage Saint-Marc Girardin satire seigneur sent seroit seul singe sorte souvent Sulmone Sulmonensis taine tantôt tête trouve trouvères Ugobardi Ugobardus Verdizotti veux Voici voilà Xantus XVIIe siècle Ysopets
Popular passages
Page 43 - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 157 - L'homme crut avoir tort, et mit son fils en croupe. Au bout de trente pas, une troisième troupe Trouve encore à gloser. L'un dit ; Ces gens sont fous ! Le baudet n'en peut plus ; il mourra sous leurs coups.
Page c - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 287 - Il ne se faut jamais moquer des misérables, Car qui peut s'assurer d'être toujours heureux ? Le sage Ésope dans ses fables Nous en donne un exemple ou deux.
Page xcix - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue : Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 101 - L'arbre tient bon, le roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 9 - C'est ce qu'on demande aujourd'hui. On veut de la nouveauté et de la gaieté. Je n'appelle pas gaieté ce qui excite le rire; mais un certain charme, un air agréable, qu'on peut donner à toutes sortes de sujets, même les plus sérieux 10.
Page 307 - LES fables ne sont pas ce qu'elles semblent être ; Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l'ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui.
Page xc - Un autre', plus égal que Marot et plus poète que Voiture, a le jeu, le tour et la naïveté de tous les deux ; il instruit en badinant, persuade aux hommes la vertu par l'organe des bêtes, élève les petits sujets jusqu'au sublime; homme unique dans son genre d'écrire; toujours original, soit qu'il invente, soit qu'il traduise, qui a été au delà de ses modèles, modèle lui-même difficile à imiter.
Page 46 - A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : 'Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.