Bibliothèque universelle de GenèveJoel Cherbuliez, 1852 |
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... s'en faire une juste idée , que l'on ne se repré- sente pas les églises de ces temps semblables à nos églises , ni les assemblées qui s'y tenaient silencieuses comme les nôtres . Le peuple trouvait dans le temple tout ce qui pou- vait l ...
... s'en faire une juste idée , que l'on ne se repré- sente pas les églises de ces temps semblables à nos églises , ni les assemblées qui s'y tenaient silencieuses comme les nôtres . Le peuple trouvait dans le temple tout ce qui pou- vait l ...
Page 19
... s'en contenter , et qu'ils n'en vinssent à vouloir à la fin tout avoir . Il fallait , pour qu'elle pût en agir ainsi , que ses riches- ses fussent très - considérables , et , en effet , les Gaules , par exemple , étaient encore à demi ...
... s'en contenter , et qu'ils n'en vinssent à vouloir à la fin tout avoir . Il fallait , pour qu'elle pût en agir ainsi , que ses riches- ses fussent très - considérables , et , en effet , les Gaules , par exemple , étaient encore à demi ...
Page 29
... si l'on en juge d'après ces deux pièces que Voltaire trai- tait de capucinades , c'est le chrétien . Il s'agirait donc , 1 Date de la première édition de son livre . avant tout , de savoir à quoi s'en tenir sur VAUVENARGUES CHRÉTIEN . 29.
... si l'on en juge d'après ces deux pièces que Voltaire trai- tait de capucinades , c'est le chrétien . Il s'agirait donc , 1 Date de la première édition de son livre . avant tout , de savoir à quoi s'en tenir sur VAUVENARGUES CHRÉTIEN . 29.
Page 33
... s'en expliquer dans un avertissement spécial qui précède les Réflexions et Maximes : < Comme il y a des gens qui ne lisent que pour trouver des erreurs dans un écrivain , j'avertis ceux qui liront ces Réflexions que s'il y en a quelqu ...
... s'en expliquer dans un avertissement spécial qui précède les Réflexions et Maximes : < Comme il y a des gens qui ne lisent que pour trouver des erreurs dans un écrivain , j'avertis ceux qui liront ces Réflexions que s'il y en a quelqu ...
Page 35
... s'en doit donc tenir du tout indigne ; car c'est se rendre comme bête brute , d'estimer n'y avoir aucune participation . Mais que doit - on dire de ceux qui sont doués de bon entendement ( comme les nobles et plusieurs autres ) dont le ...
... s'en doit donc tenir du tout indigne ; car c'est se rendre comme bête brute , d'estimer n'y avoir aucune participation . Mais que doit - on dire de ceux qui sont doués de bon entendement ( comme les nobles et plusieurs autres ) dont le ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 32 - Ce fut au printemps de 17-46 que fut publiée, sans nom d'auteur, l'Introduction à la Connaissance de l'Esprit humain, suivie de Réflexions et de Maximes.
Page 135 - Le plus sage et le plus courageux de tous les hommes, M. de Turenne, a respecté la religion, et une infinité d'hommes obscurs se placent au rang des génies et des âmes fortes, seulement à cause qu'ils la méprisent.
Page 135 - Newton, Pascal, Bossuet, Racine, Fénelon, c'est-à-dire les hommes de la terre les plus éclairés, dans le plus philosophe de tous les siècles, et dans la force de leur esprit et de leur âge, ont cru Jésus-Christ...
Page 133 - ... peut-être moins rudes, accablé d'afflictions dans la force de mon âge, ô mon Dieu ! Si vous n'étiez pas, ou si vous n'étiez pas pour moi, seule et délaissée dans ses maux, où mon âme espérerait-elle ? Serait-ce à la vie, qui m'échappe et me mène vers le tombeau par les détresses...
Page 128 - L'ouvrage de M. de Vauvenargues , imprimé après sa mort , • est intitulé : Introduction à la connaissance de l'esprit humain. « Les éditeurs , pour faire passer les maximes hardies qu'il • renferme, y ont joint une méditation et une prière trouvées dans • les papiers de l'auteur, qui , dans une dispute sur Bossuet avec • ses amis, avait soutenu qu'on pouvait parler de la religion avec « majesté et enthousiasme sans y croire. On le défia de le prou« ver, et c'est pour répondre...
Page 40 - Mais, continuai-je, éclairé par une nouvelle lumière, qu'est-ce que l'on ne trouve pas dans la connaissance de l'homme ? Les devoirs des hommes rassemblés en société, voilà la morale ; les intérêts réciproques de ces sociétés, voilà la politique ; leurs obligations envers Dieu, voilà la religion.
Page 132 - Dans tous les états de la vie, s'il nous fallait attendre nos consolations des hommes, dont les meilleurs sont si changeants et si frivoles, si sujets à négliger leurs amis dans la calamité, ô triste abandon! Dieu clément, Dieu vengeur des faibles, je ne suis ni ce pauvre délaissé qui languit sans secours humain, ni ce riche que la possession même des richesses trouble et embarrasse; né dans la médiocrité, dont les voies ne sont pas peut-être moins rudes, accablé d'afflictions dans...
Page 32 - J'ai laissé tomber un regard sur les dons enchanteurs du monde, et soudain vous m'avez quitté ; et l'ennui, les soucis, les remords, les douleurs, ont en foule inondé ma vie.
Page 133 - Né dans la médiocrité, dont les voies ne sont pas peut-être moins rudes, accablé d'afflictions dans la force de mon âge, ô mon Dieu! si vous n'étiez pas, ou si vous n'étiez pas pour moi, seule et délaissée dans ses maux, où mon âme espérerait-elle? Serait-ce à la vie, qui m'échappe et me mène vers le tombeau par les détresses?
Page 141 - ... avec elle-même et avec nos propres lumières : qui pourrait la rejeter ? Connaissons donc ici notre sujétion profonde ; que l'erreur, la superstition, se fondent à la lumière présente à nos yeux ; que leurs, ombres soient dissipées, qu'elles tombent, qu'elles s'effacent aux rayons de la vérité, comme des fantômes trompeurs ! Adorons la hauteur de Dieu, qui règne dans tous les esprits, comme il règne sur tous les corps ; déchirons le voile funeste qui cache à nos faibles regards...