Prosateurs et poètes français, or selections from the best French authors: with an introduction of easy pieces, arranged in chronological order, from the age of Louis XIV. to the present day; with biographical sketchesLongmans, Green, and Company, 1862 - 544 pages |
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Page 19
... surprise lorsqu'en les soulevant il aperçut à ses pieds une bourse qui renfermait plus de deux mille francs en or ! Sa première pensée fut de croire que c'était un 66 oubli de l'inconnu , et , courant sur - INTRODUCTION . 19.
... surprise lorsqu'en les soulevant il aperçut à ses pieds une bourse qui renfermait plus de deux mille francs en or ! Sa première pensée fut de croire que c'était un 66 oubli de l'inconnu , et , courant sur - INTRODUCTION . 19.
Page 51
... pensée , un seul cœur , une même félicité , fait comme un flux et reflux dans ces âmes unies . Dans ce ravissement divin , les siècles coulent plus rapi- dement que les heures parmi les mortels , et cependant mille et mille siècles ...
... pensée , un seul cœur , une même félicité , fait comme un flux et reflux dans ces âmes unies . Dans ce ravissement divin , les siècles coulent plus rapi- dement que les heures parmi les mortels , et cependant mille et mille siècles ...
Page 75
... pensée , il a toute la chaleur du senti- ment ; il a de plus que lui la fidélité , la constance dans ses affections ; nulle ambition , nul intérêt , nul désir de vengeance , nulle crainte que celle de déplaire ; il est tout zèle , tout ...
... pensée , il a toute la chaleur du senti- ment ; il a de plus que lui la fidélité , la constance dans ses affections ; nulle ambition , nul intérêt , nul désir de vengeance , nulle crainte que celle de déplaire ; il est tout zèle , tout ...
Page 100
... pensées seront les vôtres . Vous ne formez qu'un peuple et qu'une famille avec tous les grands hommes qui furent autrefois ou qui seront un jour . Votre sort n'est pas d'exister dans un point de l'espace ou de la durée ; vivez pour tous ...
... pensées seront les vôtres . Vous ne formez qu'un peuple et qu'une famille avec tous les grands hommes qui furent autrefois ou qui seront un jour . Votre sort n'est pas d'exister dans un point de l'espace ou de la durée ; vivez pour tous ...
Page 113
... pensées , je trouvais la mort désirable , et je venais à mépriser la terre . Je considérais l'orient d'où sortait à chaque instant une multitude d'étoiles . Quoique leurs destins me fussent inconnus , je sentais qu'ils étaient liés avec ...
... pensées , je trouvais la mort désirable , et je venais à mépriser la terre . Je considérais l'orient d'où sortait à chaque instant une multitude d'étoiles . Quoique leurs destins me fussent inconnus , je sentais qu'ils étaient liés avec ...
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Prosateurs Et Poètes Français, Or Selections From The Best French Authors ... Leon Contanseau No preview available - 2017 |
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 484 - Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. » A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Page 449 - JOURDAIN. Par ma foi, il ya plus de quarante ans que je dis de la prose, sans que j'en susse rien ' ; et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela.
Page 28 - Monsieur le maréchal, lisez, je vous prie, ce petit madrigal, et voyez si vous en avez jamais vu un si impertinent ; parce qu'on sait que depuis peu j'aime les vers, on m'en apporte de toutes les façons. » Le maréchal, après avoir lu, dit au roi : « Sire, Votre Majesté juge divinement bien de toutes choses ; il est vrai que voilà le plus sot et le plus ridicule madrigal que j'aie jamais lu.
Page 49 - Le jour n'y finit point , et la nuit , avec ses sombres voiles , y est inconnue ; une lumière pure et douce se répand autour des corps de ces hommes justes, et les environne de ses rayons comme d'un vêtement.
Page 85 - Alors, l'esprit perdu dans cette immensité, je ne pensais pas, je ne raisonnais pas, je ne philosophais pas: je me sentais, avec une sorte de volupté, accablé du poids de cet univers, je me livrais avec ravissement à la confusion de ces grandes idées, j'aimais à me perdre en imagination dans l'espace; mon cœur resserré dans les bornes des êtres s'y trouvait trop à l'étroit, j'étouffais dans l'univers, j'aurais voulu m'élancer dans l'infini.
Page 485 - Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. 'Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'août, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 471 - Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi; Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille » En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Page 474 - Dieu laissa-t-il jamais ses enfants au besoin ? Aux petits des oiseaux il donne leur pâture, Et sa bonté s'étend sur toute la nature.
Page 84 - Mon imagination ne laissait pas longtemps déserte la terre ainsi parée. Je la peuplais bientôt d'êtres selon mon cœur, et, chassant bien loin l'opinion, les préjugés, toutes les passions factices, je transportais dans les asiles de la nature des hommes dignes de les habiter. Je m'en formais une société charmante dont je ne nie sentais pas indigne, je me faisais un siècle d'or à ma fantaisie...
Page 449 - Non, monsieur. Tout ce qui n'est point prose est vers, et tout ce qui n'est point vers est prose.