Prosateurs et poètes français, or selections from the best French authors: with an introduction of easy pieces, arranged in chronological order, from the age of Louis XIV. to the present day; with biographical sketchesLongmans, Green, and Company, 1862 - 544 pages |
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... avaient besoin d'aucune mon- naie . Ils sont presque tous bergers ou laboureurs . On voit en ce pays peu d'artisans ; car ils ne veulent souffrir que les arts qui servent aux véritables nécessités des hommes ; encore même la plupart des ...
... avaient besoin d'aucune mon- naie . Ils sont presque tous bergers ou laboureurs . On voit en ce pays peu d'artisans ; car ils ne veulent souffrir que les arts qui servent aux véritables nécessités des hommes ; encore même la plupart des ...
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... avaient accrochés la veille aux brebis . Il venait des troupes de fauvettes , de pinsons , de linottes et de rossignols , qui s'enrichissaient de ce butin . " Que veut dire cela ? " s'écria Armand , tout étonné . " Cela veut dire ...
... avaient accrochés la veille aux brebis . Il venait des troupes de fauvettes , de pinsons , de linottes et de rossignols , qui s'enrichissaient de ce butin . " Que veut dire cela ? " s'écria Armand , tout étonné . " Cela veut dire ...
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... avaient terminé plus tôt ou plus tard leur travail du moment . Ce repas consistait , comme tous les jours , en deux ou trois galettes de farine pétrie et séchée plutôt que cuite sur la pierre chaude ; de l'eau et cinq olives confites ...
... avaient terminé plus tôt ou plus tard leur travail du moment . Ce repas consistait , comme tous les jours , en deux ou trois galettes de farine pétrie et séchée plutôt que cuite sur la pierre chaude ; de l'eau et cinq olives confites ...
Page 15
... la vieille femme ; " il me semblait que le ciel et l'onde avaient été propices . " " C'est vrai , " répondit Pierre ; " mais depuis quelques jours j'ai quelque chose ici et là ( il " 9 montrait à la fois sa tête et son INTRODUCTION . 15.
... la vieille femme ; " il me semblait que le ciel et l'onde avaient été propices . " " C'est vrai , " répondit Pierre ; " mais depuis quelques jours j'ai quelque chose ici et là ( il " 9 montrait à la fois sa tête et son INTRODUCTION . 15.
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... avaient pourtant des écharpes de crêpe ; tous les tambours en étaient couverts ; il ne battaient qu'un coup ; les piques traînantes , et les mousquets renversés ; mais ces cris de toute une armée ne peuvent pas se représenter sans que l ...
... avaient pourtant des écharpes de crêpe ; tous les tambours en étaient couverts ; il ne battaient qu'un coup ; les piques traînantes , et les mousquets renversés ; mais ces cris de toute une armée ne peuvent pas se représenter sans que l ...
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Prosateurs Et Poètes Français, Or Selections From The Best French Authors ... Leon Contanseau No preview available - 2017 |
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 484 - Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. » A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Page 449 - JOURDAIN. Par ma foi, il ya plus de quarante ans que je dis de la prose, sans que j'en susse rien ' ; et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela.
Page 28 - Monsieur le maréchal, lisez, je vous prie, ce petit madrigal, et voyez si vous en avez jamais vu un si impertinent ; parce qu'on sait que depuis peu j'aime les vers, on m'en apporte de toutes les façons. » Le maréchal, après avoir lu, dit au roi : « Sire, Votre Majesté juge divinement bien de toutes choses ; il est vrai que voilà le plus sot et le plus ridicule madrigal que j'aie jamais lu.
Page 49 - Le jour n'y finit point , et la nuit , avec ses sombres voiles , y est inconnue ; une lumière pure et douce se répand autour des corps de ces hommes justes, et les environne de ses rayons comme d'un vêtement.
Page 85 - Alors, l'esprit perdu dans cette immensité, je ne pensais pas, je ne raisonnais pas, je ne philosophais pas: je me sentais, avec une sorte de volupté, accablé du poids de cet univers, je me livrais avec ravissement à la confusion de ces grandes idées, j'aimais à me perdre en imagination dans l'espace; mon cœur resserré dans les bornes des êtres s'y trouvait trop à l'étroit, j'étouffais dans l'univers, j'aurais voulu m'élancer dans l'infini.
Page 485 - Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. 'Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'août, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 471 - Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi; Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille » En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Page 474 - Dieu laissa-t-il jamais ses enfants au besoin ? Aux petits des oiseaux il donne leur pâture, Et sa bonté s'étend sur toute la nature.
Page 84 - Mon imagination ne laissait pas longtemps déserte la terre ainsi parée. Je la peuplais bientôt d'êtres selon mon cœur, et, chassant bien loin l'opinion, les préjugés, toutes les passions factices, je transportais dans les asiles de la nature des hommes dignes de les habiter. Je m'en formais une société charmante dont je ne nie sentais pas indigne, je me faisais un siècle d'or à ma fantaisie...
Page 449 - Non, monsieur. Tout ce qui n'est point prose est vers, et tout ce qui n'est point vers est prose.