De l'autorité et du respect qui lui est du

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Sagnier et Bray, 1851 - 252 pages
 

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Page 175 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 131 - Sénèque qui le rapporte (1), ne comptaient plus leurs années par le nombre des consuls , mais par celui de leurs maris. On les voyait divorcer pour se marier, et se marier pour divorcer.
Page 162 - Et vous, maîtres, témoignez de même de l'affection à vos serviteurs , ne les traitant point avec rudesse et avec menaces, sachant que vous avez les uns et les autres un maître commun dans le ciel, qui n'aura point d'égard à la condition des personnes . JO.
Page 165 - Ne les servez pas seulement lorsqu'ils ont l'œil sur vous, comme si vous ne pensiez qu'à plaire aux hommes; mais faites de bon cœur la volonté de Dieu, comme étant serviteurs de JésusChrist; 7.
Page 140 - AVEC L'ÉGLISE, IMAGE ET MODÈLE DU LIEN CONJUGAL. (Discours prononcé dans une bénédiction nuptiale.) Femmes, soyez soumises à vos maris comme au Seigneur; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Comme donc l'Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi en toutes choses à...
Page 126 - ... l'honneur des alliances, ou de vaines convenances sociales, que de la conformité des goûts et des inclinations, de la compatibilité des humeurs, de la solidité des principes et de la délicatesse des sentiments des futurs conjoints. Dans les négociations matrimoniales on néglige l'essentiel. Les intérêts moraux, la paix domestique, la bonne éducation des enfants , ne viennent qu'après les calculs pécuniaires ou les satisfactions de la vanité. De là les mécomptes , l'indifférence...
Page 123 - Voilà pourquoi le célibat, par état, n'est pas toujours absurde. Voilà pourquoi aussi celui qui a fait un divorce en fait deux, en fait trois, en ferait vingt s'il en avait le temps. C'est une chose curieuse que de consulter les registres des divorces ; sur trente actes de divorce, on en trouve dix dans lesquels un des époux, ou tous deux, divorcent pour la seconde fois. Au moins tout cela prouve suffisamment que le divorce , au lieu d'être un remède , comme c'est l'intention de...
Page 140 - Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur : parce que le mari est le chef de la femme, comme JésusChrist est le chef de l'Eglise qui est son corps, de laquelle il est aussi le sauveur.
Page 139 - ... sensibles, sans troubler la raison. S'il arrive trop souvent que les mœurs et les usages n'aient laissé agir ni parler la nature , plus puissante que l'homme, elle ressaisit ses droits, et la plupart du temps, l'affection qui aurait dû précéder le mariage, en devient la suite et le fruit (1). Le devoir, l'habitude, l'intimité, font alors l'office de l'inclination. Dans les cœurs que ne dépravent point des penchants vicieux, une union si intime inspire naturellement de tendres sentiments,...
Page 125 - ... conjugale. Le mariage n'est alors que la prise de possession d'un établissement dans le monde , un moyen d'y vivre avec plus ou moins de commodité, d'aisance et d'éclat; un expédient pour rétablir une fortune perdue, ou une réputation compromise. La plupart du temps les parents des époux connivent eux-mêmes à ces désordres. Ils s'enquièrent plutôt de l'utilité, de l'honneur des alliances, ou de vaines convenances sociales, que de la conformité des goûts et des inclinations, de...

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