Fables ésopiques |
What people are saying - Write a review
We haven't found any reviews in the usual places.
Common terms and phrases
Ablatif accusatif adverbe anciens animal appelle avant ayant c'est-à-dire cæpit cause chien chose comparer composé construit contraire datif désigne devant dieux dire doit donner double emploie équivaut Ésope exemple exprimé fable façon faisant figuré Fontaine forme forte futur génitif gens genus grec grenouilles hæc haut homme ille inquit j'ai jour l'autre labor latin librement lieu lion Livre loup mali marque ment mihi mort neutre note Notice sur Phèdre ordinaire parfait parler participe passé père personne petits Phèdre pied place pluriel poète porte premier présent pris pronom propre qu'un quæ quam Quid quidam quis quod raison rapporte rare renard rien romaine s'agit s'il second semble sens sent serait serpent servir seul sibi signifie Simonide simple simul sorte souvent style subjonctif sujet sunt Syncope tête texte douteux tibi tion tour tournure traduire trouve verbe Verum veut vidit vient
Popular passages
Page 70 - Une grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille Pour égaler l'animal en grosseur ; Disant : Regardez bien, ma sœur; Est-ce assez ? Dites-moi; n'y suis-je point encore ? - Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout ! -M'y voilà ? - Vous n'en approchez point.
Page 230 - Notre espèce excella ; car tout ce que nous sommes , Lynx envers nos pareils, et taupes envers nous, Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes. On se voit d'un autre œil qu'on ne voit son prochain. Le fabricateur souverain Nous créa besaciers tous de même manière, '' Tant ceux du temps passé que du temps d'aujourd'hui : II fit pour nos défauts la poche de derrière, Et celle de devant pour les défauts d'autrui.
Page 142 - D'être aussi gras que moi, lui repartit le chien. Quittez les bois, vous ferez bien : Vos pareils y sont misérables, Cancres, hères, et pauvres diables, Dont la condition est de mourir de faim. Car, quoi ! rien d'assuré ! point de franche lipée! Tout à la pointe de l'épée ! Suivez-moi, vous aurez un bien meilleur destin.
Page 229 - Si le ciel t'eût, dit-il, donné par excellence Autant de jugement que de barbe au menton, Tu n'aurais pas, à la légère, Descendu dans ce puits. Or, adieu, j'en suis hors. Tâche de t'en tirer, et fais tous tes efforts : Car pour moi, j'ai certaine affaire Qui ne me permet pas d'arrêter en chemin.
Page 52 - A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : 'Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page 142 - L'attaquer, le mettre en quartiers. Sire loup l'eût fait volontiers. Mais il fallait livrer bataille; Et le mâtin était de taille A se défendre hardiment. Le loup donc l'aborde humblement. Entre en propos, et lui fait compliment Sur son embonpoint qu'il admire. "Il ne tiendra qu'à vous, beau sire, D'être aussi gras que moi, lui repartit le chien.
Page 137 - L'attelage suait, soufflait, était rendu. Une mouche survient, et des chevaux s'approche, Prétend les animer par son bourdonnement, Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment Qu'elle fait aller la machine ; S'assied sur le timon, sur le nez du cocher.
Page 142 - Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours, mais qu'importé ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 51 - Hé, bonjour, monsieur du Corbeau Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Page 82 - Il ne régnera plus sur l'herbe des prairies, Viendra dans nos marais régner sur les roseaux, Et nous foulant aux pieds jusques au fond des eaux, Tantôt l'une, et puis l'autre, il faudra qu'on pâtisse Du combat qu'a causé Madame la Génisse.