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11. 4.

Pécule: ce que c'eft, & de combien de fortes il y en a. VI. 2. 8. n. 2. Pédanterie: eft un vice d'efprit, & non de profeffion. II. 4. 13. Peine: ce que c'eft. VIII. 3. 4. à quelle forte de Juftice elle fe rapporte. Ibid. §. 3. à qui il appartient de l'infliger. Ibid. §. 7. quel en eft le but. Ibid. §. 8, & fuiv. fi l'on eft dans quelque Obligation, par rapport à la Peine. Ibid. §. 4. n. 8. fi elle a lieu entre ceux qui vivent dans l'indépendance de l'Etat Naturel. Ibid. S. 2. & §. 4. n. 3. ou de Particulier à Particulier. Ibid. §. 13. toutes fortes de Péchez n'y font pas fujets devant le Tribunal Humain. Ibid. §. 14. la proportion de la Peine avec le Crime, ne fauroit être déterminée au jufte. I. 2. 10. on n'inflige pas deux fois la Peine pour un même Crime. I. 9. 6. quelles régles on doit fuivre dans la détermination précise de la nature & du degré de Peine. VIII. 3. 23, & fuiv. on n'eft point à couvert de la Peine. quoi qu'on aît réparé le Dommage. III. 1. 6. fi elle peut être infligée folidairement à plufieurs perfonnes qui ont concouru au même acte criminel. Ibid. §. s. fi les Législateurs font obligez de fe régler, dans la détermination des Peines, fur ce que le Droit de la Guerre permet dans l'indépendance de l'Etat de Nature. II. s. 17. Peines naturelles du Péché. II. 3. 21. Peines de l'autre vie, idée qu'en avoient les Paiens. II. 4. 3. n. 4. Penfée: quand c'eft que l'on doit découvrir fes penfées à autrui. IV. 1. 7. les mauvailes penfées font, devant Dieu, de véritables Péchez. VIII. 3. 14. elles ne font pourtant pas puniffables, devant les Tribunaux Humains, lors qu'elles ne font accompagnées d'aucun acte extérieur. Ibid.

Pére: d'où vient la grande tendreffe

qu'il a pour fes Enfans. II. 3. 14. douleur extrême qu'ils ont de favoir leurs Enfans & leurs Defcendans malheureux. VIII. 3. 32. quelle autorite ils ont fur leurs Enfans. Voiez Pouvoir Paternel. fi le Pere en a plus que la Mére. VI. 2. 5. s'il peut vendre fes Enfans. Ibid. §. 9. il doit les nourrir & les élever. IV. 11. 4, 5. pourquoi il a droit de les châtier. VIII. 3. 10. s'il peut avantager quelcun de fes Enfans, dans Том. Ц.

la diftribution de fes biens. IV. 11. 8. s'il peut donner une partie de fes biens à d'autres qu'à fes Enfans. Ibid. §. 7. n. s. il a l'Ufufruit des biens adventices de fes Enfans. IV. 8. 7. en quel cas il peut être obligé d'honorer fon Fils. VI. 2. 12. n. 3. quand c'eft qu'il fuccéde à fes Enfans, ou qu'il eft exclus de leur Succeffion. IV. II. 13.

Pére adoptif: le Droit Romain ne lui permettoit pas de fe marier avec fa Fille adoptive pas même après qu'il l'avoit émancipée. VI. 1. 32.

n. 4.

Péres de famille: fondement du droit de vie & de mort qu'ils avoient fur leurs Enfans, & für leurs Esclaves, dans quelques Etats. VIII. 3. 13. comment ils pouvoient devenir Souverains, dans l'indépendance de l'Etat Naturel. VII. 3. 6. Perfection: l'Homme doit travailler à fa propre perfection. II. 4. I. Perles à qui appartiennent celles qui ne font pas encore pêchées. IV.

6. 4. Permis: fi, dans un conflict de deux Loix, ce qui eft permis doit céder à ce qui eft prelcrit pofitivement. V. 12. 23. n. I. Permiffion: fi la permiffion des Loix eft toûjours negative. 1. 6. 15. n. 2. il y a une Permifiion pleine & abfolue, & une Permiffion imparfaite. Ibid. & L. 7. 2. la Permiffion des Loix Humaines n'empêche pas qu'une chofe ne foit contraire aux Loix Divines. Ibid. & VIII. 1. 3. comment la Permiffion du Crime fait que l'on y participe. I. 5. 14. Perfecution: combien font criminelles les perfécutions pour caufe de Religion. II. 4. 4.

Perfonne: ce que les Jurifconfultes Romains entendent par là. I. 1. 12. n. I. ce que c'est qu'une Perfonne Morale, & de combien de fortes il y en a. Ibid. §. 12. une Perfonne Morale Compofée a certains droits, & certains avantages, qu'aucun des Membres du Corps ne fauroit s'attribuer en fon particulier. Ibid. §. 13. il peut y avoir, dans le même Homme, plufieurs Perfonnes Morales différentes. Ibid. §. 14. qu'eft-ce qu'emporte l'anéantiflement d'une Perfonne Morale. Ibid. Perfonnes Feintes. Ibid. §. 15. les Perfonnes libres ne peuvent point être mises à prix d'argent. V. I. 5. ni ne deviennent point Efclaves, par droit de Prefcription. IV. 12. 2. n. 2. fi la prife de poffeffion par droit de prémier occupant, s'etend aux Personnes. IV. 6. 14. fi une erreur à l'égard de la Perfonne annulle les Conventions. III. 6. 7. n. 2. comment finiffent les engagemens, par le changemennt de l'etat & de la fituation des Perfonnes. V. 11. 10. comment le caractere des Perfonnes rend une injure plus ou moins atroce. VIII. 3. 20. n. 5, 6. on doit avoir

égard, dans la détermination des Peines, à la condition & à l'état des Perfonnes. Ibid. §. 25. n. 2. Perte: celui qui y a part, doit auffi participer au gain. V. 5. 3. n. 6. Pétitoire: ce que c'eft. V. 13. 6. Peuple: en quel fens un Peuple eft immortel. VIII. 12. 7. il eft toûjours le même, quoi que la forme du Gouvernement ait été changée. Ibid. §. 1. ferment d'un Peuple entier, comment & qui il oblige. IV. 2. 17. fi la Prefcription a lieu entre les Peuples. IV. 12. II. dans une Démocratie, le Peuple peut révoquer, comme bon lui femble, les délibérations qu'il avoit prifes. VII. 6. 3. n. 4. & §. 8. fi le changement d'inclination qui arrive à un Peuple, l'autorife a fecouer le joug d'un Prince légitime. V. II. 10. VII. 6. 6. comment il eft dégagé de l'obeïffance qu'il devoit à fon Souverain. Vil. 7. 5. comment la forme d'un Peuple eft détruite. VIII. 12. 9. comment il vient à périr entiérement. Ibid. §. 8. comment il eft reconquis. VIII. 6. 23. fi fon confentement eft toûjours néceffaire pour donner aux Loix la force d'obliger en confcience. I. 6. 13. les mœurs barbares de quelques Peuples, ne tirent point à conféquence pour les droits de l'Etat Naturel. II. 3. 10. Il n'eft point de Peuple qui fe conduife uniquement par les Loix du Droit Naturel. Ibid. §. 9.

Peuple (commun) d'où vient la facilité qu'il a de difcerner le Jufte d'avec l'Injufte. II. 3. 13. comment il peut s'affûrer de la vérité des maximes de Morale, qu'il n'eft pas capable de démontrer méthodiquement. lbid.

Philofophes abrégé des principaux fentimens des anciens Philofophes, en matiére de Morale. Préf. §. II, & fuiv.

Philofophie en quoi confifte la véritable, felon Platon. VIII. 4. 14.

n.. I.

Phyfique ufage de cette Science. II,

4. 13.

Pierre à qui appartiennent les Pierres précieufes, cachées dans les entrailles de la terre. IV. 6. 4. Pierre philofophale: fi ceux qui l'auroient trouvée, devroient communiquer un tel fecret. III. 3. 2. Pigeons: fi ce font des Animaux Sauvages. IV. 6. 5.

Pilote: peut quelquefois tromper innocemment les mariniers. IV. 1. 16.

n. 3.

Place (ville ou lieu fortifié) ce que l'on entend par une Place forte. V. 10. 4. jufques où un Commandant doit la défendre. VIII. 6. 10. quand c'eft que l'on peut fe faifir d'une Place en Païs Neutre. II. 6. 8. Place (rang) comment on peut régler les places, pour éviter les conteftations. VIII. 4. 21, 22. il y a de la grandeur d'ame à ne point fe piRII quer

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Plaifir: tout Plaifir eft un Bien. II. 3.

15. n. 9. comment on peut le rechercher innocemment. II. 4. II. quels plaifirs font les plus vifs dans tous les Animaux. VI. 1. 1. Plante: fi, en matière d'Acceffoires, elle fuit le fonds. IV. 7. 5. Plebiscites: ce que l'on entendoit par

là chez les Romains. III. 4. 5. n. 6. Plébéiens: ce que c'étoit chez les Romains. VIII. 4. 28.

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Pleige ce que c'eft, & jufqu'où il peut s'engager. V. 10. 12. fi l'on peut fe conftituer pleige pour autrui. II. 4. 18. Voiez Caution. Poefie: à quoi elle fert. II. 4. 18. Poetes: font exclus, par le Droit Ro

main, des privileges, & des gages, accordez aux Profeffeurs des autres Sciences. V. 1. 5. n. 2. les Poëtes Paiens fe moquoient fouvent euxmêmes des Fables qu'ils débitoient. II. 4. 3. n. 4. ils femoient dans leurs Ouvrages bien des maximes trèsvéritables de Religion & de Morale. II. 4. 3. n. 4. avec quelle précaution il faut les lire. Pref. §. 15. Point d'honneur: vanité du point d'honneur, au fujet des Duels. VIII. 4. 8. Poifons: ceux d'un Vivier, ou d'un Etang, à qui ils appartiennent. IV.

6. 11.

:

Politique incertitude des maximes de cette Science. 1. 2. 4. Poltrons: ftratagême dont ils fe fervoient, parmi les Romains, pour fe difpenfer d'aller à la Guerre, & comment on punifoit ceux qui avoient recours à cet expedient. VIII,

2. 3. n. I.

Polygamie fi elle eft contraire au Droit Naturel. VI. 1. 17, & fuiv. Portions: ce que l'on entend par portions égales, dans la diftribution d'une Heredité. IV. 11. 8. Poffeffeur en pareille caufe, & dans une égalité de raifons de part & d'autre, la condition du poffeffeur eft la meilleure. II. 6. 6. n. I. poffeffeur du bien d'autrui, de bonne foi, en quoi confifte fon droit. IV. 8. 5. fi on peut prendre les armes contre lui, pour recouvrer fon bien, lors que l'on n'a pas en main des titres fuffifans, pour le convaincre de l'injuftice de la possession. VIII.

6. 5. n. 7. fi celui qui prend, de bonne foi, la place d'un tel poffeffeur, profite du tems déja écoulé pour la Prefcription. IV. 12. 4.

n. 3.

Poffeffion: ce que c'eft. IV. 9. 7. Naturelle, ou Civile. Ibid. lors qu'elle eft une fois établie, il n'eft pas befoin d'avoir toûjours fous fa main, ou fous les yeux, la chofe poffedée. IV. 9. 8. n. I. comment eft interrompue. IV. 12. 4. Poffeffoire: fi les Arbitres doivent prononcer fur le Poffeffoire, avant que de vuider le Pétitoire. V. 13. 6. Poftes: comment on doit affigner les poftes périlleux. VIII. 2. 4. Poftliminie: ce que c'eft. VIII. 6. 22, 23. fi ce droit eft pour ceux qui avoient été livrez par l'Etat, & acceptez. VIII. 11. 9. Pourpre: fi, en matiére d'Acceffoires, elle fuit l'Habit. IV. 7. 9. Pouvoir (Moral) ce que c'eft, & de combien de fortes il y en a. I, 1. 19. Pouvoir Abfolu des Souverains, en quoi confifte. VII. 6. 7. fi l'on peut valablement se foûmettre à un Pouvoir entiérement arbitraire & defpotique. VII. 8. 6. n. 2. fi le Pouvoir abfolu d'un Prince lui donne par lui-même la préféance fur un autre Prince, dont le Pouvoir eft limité. VIII. 4. 19. Pouvoir de mettre des Impôts. VII. 4. 7. Pouvoir Judiciaire. Ibid. §. 4. Pouvoir de faire la Guerre & la Paix, & de contracter des Alliances. Ibid. §. s. Pouvoir d'établir des Magiftrats. Ibid. §. 6. Pouvoir d'infliger des Peines. Ibid. §. 3. Pouvoir Législatif. Ibid. §. 2.

Pouvoir d'examiner les doctrines, fes juftes bornes. Ibid. §.8. Pouvoir Paternel, quel en eft le fondement. VI. 2. 1, & fuiv. jufqu'où s'etend. lbid. §. 6, & suiv. s'il peut être transféré à autrui, ou en tout, ou en partie. Ibid. §. 9. il n'eft pas defpotique, ni le fondement de l'Autorité Roiale. Ibid. §. 1o. n. 2. comment il a été ôté aux Peres, ou borné, dans les Societez Civiles. Ibid. §. II. comment il finit. Ibid. §. 13.

Pouvoir Physique: n'emporte pas toûjours un Pouvoir Moral. ill. s. 3. IV. 1. 10.

Précaire: ce que c'eft. V. 4. 6. n. 6. Précepteur: il a droit d'ufer d'une correction modérée envers les Enfans qui font fous fa direction. VIII.

3. 10.

Préférence: droit de Préférence, dans P'achat d'une chofe. V. 5. 4. Prémier: explication de la maxime, Que le prémier en datte a le meilleur droit. III. 7. 11. celui qui a le prémier commis un Crime, merite d'être puni plus févérement, que ceux qui fe laiffent entrainer au torrent des exemples. VIII. 3.

22. n. I.

Preneur: fes engagemens. V. 6. 3. il doit rendre la chofe même en efpe

ce, qu'il a prife à louage. V. 7. r. quand c'eft que les accidens furvenus font pour fon compte. V. 6. 3. Prefeription: ce que c'eft. IV. 12. 1, 2. en quelles chofes, & au bout de quel tems, elle a lieu. Ibid. conditions néceffaires pour faire valoir legitimement ce droit. Ibid. S. 3,4. pourquoi on l'a introduit, & quel en eft le fondement. Ibid. §. 5, & fuiv. s'il a lieu entre les Peuples. Ibid. §. 11.

Préféance: fur quoi eft fondé le droit de Préféance. VIII. 4. 15, & suiv. on peut avoir la Préféance en un endroit, & non pas dans l'autre. Ibid. §. 22.

Préfens: il y en a d'injurieux. III. 2. 7. les préfens qu'on fait de chofes dont on ne fe foucie point, ne font qu'une fotte & ridicule liberalité. III. 3. 3. n. 6.

Prêt à confomption: V. 7. 1, & suiv. Prêt à usage: ce que c'eft. V. 4. 6. comment on peut recevoir en prêt une chofe qui nous appartient. IV. 4. 2. n. 10.

Pret à ufure: s'il eft contraire au Droit Naturel. VII. 7, 9, & suiv. Préteur: à quoi eft tenu. V. 4. 6. il ne doit pas le contenter de l'équivalent, lors qu'il n'a prêté une chofe que pour l'ufage. V. 7. 1. n. 2. Préteur (Juge) Edit du Préteur, &

Droit du Préteur, ce que c'étoit parmi les Romains. III. 4. 5. n. 6. Preuves: fi, dans le Barreau, on peut emploier quelquefois de faufles preuves. IV. 1. 21. lors qu'il y en a de bien claires, on ne doit point déférer le Serment. IV. 2. 18. Priéres impiété de celles que l'on fait pour demander à Dieu qu'il envoie du mal à nos Prochains, & pour implorer la bénediction du Ciel, ou pour lui rendre graces des fuccès avantageux, dans une Guerre injufte. II. 4. 4. Primogéniture: fur quoi font fondez fes droits. III. 2. 5. IV. II. 8. Princes: (voiez Souverain, & Roi) leurs Devoirs, & entant qu'Hommes, & entant que Souverains. VII. 8. 4. la qualité de bon Capitaine eft propre à leur caractére. VIII. 4. 23. n. I. le Serment ne leur convient guéres, fur tout par rapport à leurs Inferieurs. IV. 2. 2. n. 5. ils doivent réprimer les Vices par la crainte des Peines, & ne punir pourtant que le moins qu'il eft poffible. VIII. 3. 17. n. 7. il leur eft aifé d'affermir & de conferver leur domination par des voies légitimes. VII. 2. 10. maximes qu'ils doivent fuivre dans la diftribution des Honneurs & des Récompenfes, & dans le réglement des rangs entre leurs Sujets. VIII. 4. 23, & 31. comment ils peuvent difpofer des biens des Particuliers. VIII. 5. 2, 7. & des biens Publics, tant de ceux du Domaine de l'Etat, que de ceux du Domaine de la CouIonne. Ibid. §. 8. combien l'exemple

ple des Princes eft efficace pour faire ceffer le luxe & les dépenfes fuperflues. Ibid. §. 3. n. 1. en combien de maniéres ils peuvent faire du tort à leurs Sujets. VII. 8. 4. combien leurs crimes font éclattans & pernicieux. VIII. 3. 20. n. 2. de la Préféance entre les Princes. VIII. 4. 15. comment ils peuvent fe trouver enfemble, fans avoir aucune difpute pour le Pas. Ibid. §. 21. de quelle maniére on doit parler des méchans Princes, après leur mort.

VII. S. 10. n. 2.

Prife de poffeffion: fi elle fuffit par ellemême, pour conférer un droit de Propriété. IV. 4. 4. n. 2. de la prife de poffeffion qui fe fait par plufieurs perfonnes à la fois. IV. 6. 8. n. 2. de celle qui fe fait par droit de Guerre. Ibid. §. 14. Prifonnier quel mal on peut faire fouffrir à un Prifonnier qui n'est encore ni condamné ni ouï. VIII. 3. 4.

Prifonnier de Guerre: fi ce qu'un Prifonnier de Guerre a dérobé aux yeux de ceux qui le tiennent captif, lui appartient, en forte qu'il puiffe en paier fa rançon. VIII. 7. 12. n. I. fi, par cela feul qu'on le tient, on eft cenfé maître de tous fes biens, fans en excepter ceux qu'il n'a pas lui-même entre les mains. VIII. 6. 19. fi on peut le faire mourir. Ibid. §. 7. n. 1. fi celui, qui a été relâché à condition de ne point fervir contre l'Ennemi qui l'avoit pris, peut être contraint par l'Etat à manquer de parole. VIII. 2. 2. s'il eft obligé en confcience de venir fe remettre entre les mains des Ennemis, lors que la condition, fous laquelle il avoit été relâché, ne fe trouve point accomplie. Ibid. fi celui, qui fe fauve, rentre dans tous fes biens, & dans tous fes droits. VIII. 6. 22. les Conventions qui concernent les Prifonniers de Guerre, font une cause très-favorable. VIII. 7. 12.

Privation: ne conftitue pas l'effence d'une chofe. I. 7. S. Privileges: (voiez Immunitez) quand c'eft qu'on peut les révoquer. VIII. 10. 9. il eft libre à chacun de renoncer à fes privileges, lors qu'il le peut faire fans préjudice d'un tiers. II. 5. 2.

Prix: ce que c'eft, & de combien de fortes il y en a. V. 1. 2, & suiv. Prix propre & intrinféque, quel en eft le fondement. Ibid. §. 4. le Prix des chofes, & des actions, eft fufceptible d'une grande étendue. I. 2. 10. d'où vient qu'on n'a point attaché de Prix à certaines chofes utiles. V. 1.5. qu'est-ce qui augmente ou diminue le Prix des chofes. Ibid. §. 6. Prix d'inclination. Ibid. §. 7. Prix Légitime, ou réglé par les Loix. Ibid. §. 8. Prix ordinaire, ou courant. Ibid. §. 9. Prix éminent. Ibid. §. 11, 12. la vilete du Prix suffit pour

demander un dédommagenent, ou pour annuller le Contract. V. 3. 9. le peu de prix d'une chose aggrave le Crime, au lieu que cette raison rend une bonne action moins louable. VIII. 3. 19. n. 5. Probabilité: il y a une Probabilité de fait, & une Probabilité de droit. I. 3. 5. régles qu'il faut fuivre, en matiére de Probabilitez. Ibid. §. 6. Procès différence qu'il y a entre les Procès Civils, & les Procès Criminels. IV. 1. 21. on doit, autant qu'il fe peut, éviter les Procès. II. 5. 3. n. 4. la décifion des Procès Criminels ne doit pas être remise au Sort.

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spéciale. III. 9. 2. voiez Commiffion. Procureur: fes engagemens. III. 9. 2. on doit le rembourfer des dépenfes qu'il a faites pour exécuter fà commiffion. V. 4. 4.

Prodigalité: eft vicieufe, & on doit par conféquent l'éviter. II. 4. 10. Prodigues: il eft avantageux à l'Etat, de faire des Loix contre les Prodigues. VIII. 5.3. Profeffeur: devoirs des Profeffeurs en général. VII. 8. 2. n. 1o. s'ils font refponfables des progrès de leurs Difciples. V. 6. 4. à quoi répond le falaire qu'on donne aux Profeffeurs des Arts Libéraux, & des Sciences. V. 1. 6. n. 2. à quelle forte de Contract il fe rapporte. V. 6. 4. fi c'eft au Souverain à établir tous les Profeffeurs, dans fes Etats. VII. 4. 8. par le Droit Romain, les Profeffeurs en Droit, & en Philofophie, ne pouvoient point exiger de gages. V.

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6. 9.

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Profit: eft ou pofitif, ou négatif. V. 7. 9. n. 3. Profit ceffant. III. 1. 3. n. 11. fi l'on ne peut jamais tirer quelque profit du dommage d'autrui. IV. 13.6.

Promeffe: il y a des Promeffes Impar

faites, & des Promeffes Parfaites. III. s. 6, 7. fi une fimple Promeffe oblige en confcience. Ibid. §. 9, & fuiv. fi une Promeffe fans caufe, oblige. Ibid. §. 9. quelles circonftances furvenues difpenfent de tenir une Promeffe. Ibid. n. 7. fi toute forte d'incommodité & de dommage a cette vertu. V. 12. 22. des Promeffes, dont l'accompliffement tourneroit au préjudice de celui en faveur de qui elles font faites. III. 6. 6. V. 12. 22. les Promeffes de ce qui eft déja engagé à quelque autre perfonne, font nulles. 111. 7. 11. & celles du bien d'autrui, ou de ce qui dé

pend des autres. Ibid. §. 1o. fi toute Promeffe renferme cette condition tacite, fuppofé que les chofes demeurent au même état. V. 12. 20. matiére légitime des Promeffes. III. 7. diverfes caufes capables de les annuller. III. 6. 3, & suiv. quelle acceptation eft néceffaire pour les rendre irrévocables. Ibid. §. is. fi un tiers peut accepter la Promeffe. III. 9. 5. fi cette acceptation peut être faite par les Héritiers. Ibid. §. 6. fi l'on peut ajoûter quelque condition onéreufe à une Promeffe déja acceptée. Ibid. §. 7. des Promeffes faites par l'entremife d'un Procureur. Ibid. §. 3,4. Promeffes Abfolues, & Promeffes Conditionnelles. III. 8. 1. Propagation: comment fe doit faire la propagation du Genre Humain. VI.

1. 5.

Proportion: il y a une Proportion Arithmétique, & une Proportion Géométrique. 1. 7. 9. n. 6. & §. 10, 12. Propriétaire: il peut empêcher qu'on ne vienne chaffer fur fes terres. IV. 6. 5. n. 6. comment il eft tenu du dommage caufé par fon Efclave, ou par fa Bête. III. 1. 6. il eft de l'interêt de l'Etat, qu'aucun Propriétaire n'abufe de fon bien. VIII. s. 3. n. s.

Propriété (des biens) eft une Qualité Morale. I. 1. 16. IV. 4. 1. ce que c'est. IV. 4. 2. fi fon effence confifte dans une exclufion d'autrui. IV. 4. 3, 4. & §. 1. n. 2. différentes fortes de Propriété. Ibid. §. z. ce que c'est que la Propriété extérieure, felon Grotius. VIII. 8. 1. n. 1. fi route Propriété est originairement & immédiatement fondée fur quelque Convention. IV. 4. 4. n. z. but de l'établiffement de la Propriété. II. 6. 5. en quel fens elle eft de Droit Naturel. IV. 4. 14. quelles qualitez doit avoir une chofe, pour être fufceptible de Propriété. IV. s. 1. quelles perfonnes font capables de jouir de quelque droit de Propriété. IV. 4. 15. Devoirs au fujet de la Propriété des biens. IV.

13. I.

Protecteur: celui qui fe rend protecteur d'un Crime, eft refponfable du dommage qui en provient. III. 1. 4. Providence: l'opinion de la Providence Divine eft le fondement de toute Religion. I. 6. 11. n. 2. Prudence: ce que c'eft. 1. 2. 4. eft le meilleur Dévin du monde. II. 4. 4. n. 4. fi elle vient uniquement de l'expérience. III. 2. 2. on doit toûjours agir avec prudence. II. 4. 6. Public: on doit favorifer les foins de ceux qui travaillent pour le Public, & leur en témoigner de la Reconnoiffance. III. 3. 2. n. 7. Pudeur: fondement & origine de fes Loix. Préf. §. 21. VI. 1. 29, & fuiv. Puiffance: elle n'eft pas feule le fondement de l'Honneur, & de l'Autorité. I. 6. 10. VIII. 4.13,18. fi l'ombrage que l'on prend de la puiffance d'un Voifin, fuffit pour donner droit RII 2

de

de l'attaquer. 11. 5. 6. VIII. 6. s. Puiffance (perfonne revêtue d'autorité)

les Loix d'une Puiffance Inférieure cédent à celles de la Puiffance Supé. rieure. V. 12. 23. Punition: (voiez. Peine) les punitions trop fréquentes font nuifibles à l'Etat. VIII. 3. 16. n. 3. fi le motif d'une fimple Punition fournit un juste fujet de faire la Guerre. VIII.6.3. n.1. Pupille: c'est le plus précieux & le plus facré de tous les dépôts. IV. 4. 15. n. 3. à quels Parens on doit confier le foin de l'Education d'un Pupille, & l'adminiftration de fes biens. Ibid. §. 15. fondement des engagemens d'un Pupille envers fon Tuteur. V. 4. 1. n. 5. le Débiteur d'un Pupille ne peut point compenfer fa Dette avec ce que lui doit le Tuteur, ni celui-ci s'aquitter par une telle compenfation. V. II. 5. n. 4. Pythagore (Philofophe) fes fentimens

en matière de Religion & de Morale. Préf. §. 17. pourquoi il defendoit de tuer les Betes, & de les maltraiter. IV. 3. 4. n. 2. & §. 6. n. 2. Pyrrhoniens (Philofophes) combien leur principe eft dangereux. Préf. §. 24.

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RAHAB: fi elle fit bien de cacher les efpions des Ifraëlites, & pourquoi. IV. I. 16. Raifins: il faut laiffer pour les Pauvres,

ceux qui restent après la vendange. III. 3.4

Raifon: à quoi on connoit qu'une maxime s'accorde ou ne s'accorde pas avec la droite Raifon. II. 3. 13. Tes lumiéres nous découvrent le fondement du Droit Naturel. Ibid. fi fes maximes toutes feules impofent par elles mêmes quelque Obligation. Ibid. §. 20. l'ufage de la Raifon eft abfolument néceffaire pour donner un véritable confentement. III.

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Rebelles: fi un Traité de Paix fait avec eux, eft valide. VIII. 8. 2. Rebellion ce que c'eft. I. 1. 8. n. 4. tout foûlévement d'un Peuple contre fon Prince, n'eft pas une Rebellion. VII. 8. 6. n. I. Rechute: les rechûtes fréquentes aggravent le Crime. VIII. 3. 22. Récompenfe: ce que c'eft. I. 9. 5. comment on doit diftribuer les Récompenfes aux Citoiens. I. 7. 11. n. 4. utilité des Récompenfes d'honneur. VIII. 4. 23. n. 4. quand c'eft qu'on peut de plein droit exiger quelque Récompenfe. I. 9. 3. il y a des Récompenfes Naturelles de la Vertu, & des Récompenfes Arbitraires. II.

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Réfugiez fi on doit leur donner retraite. III. 3. 10. fi l'on eft toûjours tenu de livrer ceux qui font coupables de quelque crime. VIII. 6. 12. Refus: facilite blâmable de ceux qui n'ofent faire un refus à perfonne. III. 5. 10.

Régens du Roiaume: autorité des Ré

4. 2.

gens pendant l'Interregue. VII. 7. 8. Religion: eft le plus ferme ciment de la Société: 1. 6. 12. n. 7. & un des trois grands principes de la Loi Naturelle. II. 3. 15. n. 5. opinions cantraires à la Religion. II. 4. 4. Syftême abrégé de la Religion Naturelle. Ibid. §. 3. n. 2. la Religion Chrétienne eft avantageufe à l'Etat. VII. 9. 4. n. 3. on doit tenir inviolablement ce que l'on a promis à des perfonnes de differente Religion. III. n. 3. jufqu'où s'étend le pouvoir des Souverains en matiere de Religion. VII. 4. 11. n. 2. fi on peut la défendre par les armes. VII. 8. 5. n. 7. fi les Guerres de Religion font quelquefois légitimes. VIII. 6. 3. n. i. fì l'on peut défendre ceux qui font de même Religion, que nous. Ibid. §. 14. n. 2. de quel ufage a ete la Religion, par rapport aux Paiens. II. 4. 3. n. 4. le Souverain peut limiter la liberté de confacrer certaines. chofes à des ufages de Religion. VIII. 5. 4. Rendre: fens de la maxime, Qu'il faut rendre à chacun ce qu'il mérite. Vш. 3. 15. Renonciation: claufe inutile dans un acte de Renonciation. 1. 6. 6.

Rente: des rentes conftituées à priz d'argent. V. 7. 12. Repentance: il n'y en a point de véritable, fans la Reftitution de ce que l'on a pris injuftement. III. 1. 6. Répondant: voiez Caution, Pleige. Repréfailles: fur quoi eft fonde le droit de Repréfailles, & jufqu'où il s'étend. VIII. 6. 13. n. I. Représentation: ce que c'eft que le droit de Représentation, en matiére de Succeffions, & quel en eft le fondement. IV. II. 12. n'a pas lieu dans la ligne des Afcendans. Ibid. §. 13. Reprimandes d'égal à égal, elles ne font guéres permifes qu'entre Amis.

VIII. 3. 10.

Reproche: les reproches de quelque infirmité corporelle, ou de quelque difgrace de la nature, font également abfurdes & injuftes. I. 5. 7. République: fitoute Alliance faite avec une République, eft Réelle. VIII. 9. 6. maxime des plus importantes pour le maintien du Gouvernement Populaire d'une République. V. 7. Réputation: quel foin on en doit avoir. II. 4. 9.

Refervations mentales: combien elles font déteftables & ridicules. IV.

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mage.

Rétention: droit de Rétention, ce que c'eft. V. 11. 6.

Retractation: en quels cas elle eft permife. I. 6. 6.

Retrait: droit de Retrait, ce que c'est. V. s. 4. n. 6. Retrait lignager. Ibid. lettre d.

Retraite celui qui donne retraite à des malfaiteurs, eft auffi coupable qu'eux. I. 5. 14. fi l'on peut quelquefois s'en prendre à un Souverain de ce qu'il donne retraite à une perfonne de qui l'on a reçû quelque injure. VIII. 6. 12.

Rhetorique cet Art eft le plus fouvent trompeur & pernicieux. II. 4. 13.

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ment au Throne. VII. 6. 10. combien il eft important, pour le bien de l'Etat, & pour l'intérêt des Rois, que leur Autorité foit limitée. Ibid. S. 9. n. 1. quels font les Rois dont l'Autorité n'eft pas inviolable. VII. 8. 8. un Roi doit indifpenfablement tenir les Sermens valides, qu'il a faits. VIII. 10. 5. en quel fens fes Contracts font au deffus des réglemens des Loix Civiles. Ibid. §. 4. combien de tems dure fa Minorite. Ibid. §. 3. fi les Conventions ou Contracts faits en fon nom, pendant fa Minorité, font valides. Ibid. comment il peut fe relever des engagemens contractez envers les Etrangers: Ibid. §. 2. & envers fes propres Sujets. Ibid. §. 3. fi un Roi, véritablement tel, doit céder le pas à quelque autre Roi. VIII. 4. 2. s'il peut remettre la décifion d'un démêlé, ou des Articles de la Paix, un combat ou fingulier, ou des deux Armées. VIII. 8. 5. fi, lors qu'il eft tombé entre les mains des Ennemis, ceux-ci deviennent par cela feul légitimes maîtres de fon Roiaume. VIII. 6. 19. fi les Alliances faites avec un Roi, qui a été chaffé par fes Sujets, fubfiftent encore. viii. 9. 9. Voiez d'autres chofes fur les mots de Princes, & Souverain. Roiaume: ce que c'eft. VII. 6.17. Roiau

me Patrimonial. VII. 6. 16. quel pouvoir a le maître d'un tel Roiaume, fur les biens renfermez dans fes Etats. VIII. s. 1. ordre de la Succeffion abinteftat à un tel Roiaume. VII. 7. II. Roiaume établi par un confentement libre & volontaire du Peuple. VII. 6. 17. fi le Roi d'un tel Roiaume peut l'aliéner, ou en tout, ou en partie. VIII. s. 9. ou l'engager, où le rendre feudataire. Ibid. S. 10. ou aliéner le Domaine de l'Etat, & celui de la Couronne. Ibid. S. 11. ou décharger un Vaffal du Roiaume, de l'hommage qu'il lui doit. Ibid. §. 10. fi une partie du Roiaume peut fe détacher elle-même du Corps. Ibid. §. 9.

S.

SACRE': Voiez Chofes facrées. Sacrifice: ce que l'on entend par là ordinairement. V. 12. 7. Sages: s'ils ont droit d'exiger à la rigueur, que ceux qui font moins éclairez le foûmettent à leur direction. III. 2. 2, 8.

Sageffe: ce que c'eft. I. 3. 3. n. 4. Sages-Femmes d'Egypte: leur menfonge eft louable. IV. 1. 7. n. 1. Saillie: droit de bâtir en faillie. IV. 8. II. n. 7.

Salaire: ce que c'eft. I. 9. 5. II. 3. 21. V. 6. 1. fi l'on peut redemander ce que l'on avoit donné pour une méchante action. III. 7. 8. Sanction: ce que c'eft que la Sanction de la Loi. L 6. 14. les Sanctions pé

nales font quelquefois alternatives. VIII. 3. 4. en quoi confifte la Sanction des Loix Naturelles. I. 6. 14. II. 3.21.

Sang-froid: les crimes commis de fangfroid font plus énormes, que ceux où l'on eft pouffe par quelque mouvement impétueux de Paffion. VIII.

3. 21. n. 2.

Satisfaction: la fatisfaction à la Juftice n'eft pas une des fins naturelles de la Punition des Crimes. VIII. 3. 12. les fauffes idées que l'on fe fait de la Satisfaction de F. Ch. font contraires à la Religion & à la Morale.

11. 4. 4.

Scandale reçu ce que c'eft. I. 5. 3.
Sceptiques: combien le principe abfur-
de de ces Philofophes eft dangereux.
Préf. §. 24.

Sciences: il y en a d'utiles, de curieu-
fes, & de vaines. Il. 4. 13. com-
ment on doit etudier les Sciences.
Ibid. ceux qui enfeignent une Scien-
ce, ne doivent rien cacher de tout
ce qui s'y rapporte. IV. 1. 7.
Scrupules: comment on doit s'en gué-

rir. I. 3. 9.

:

Secours ce que l'on entend, dans un Traité, par, donner du fecours. V. 12. 13. fi l'on peut & fi l'on doit toûjours courir au fecours de tous ceux qui en ont befoin. I. 5. 14. n. 12. II. 5. 6. n. 2. VIII. 6. 14. ceux qui donnent du fecours à un malfaiteur, font auffi coupables, que lui. I. S. 14.

Secret: importance du Secret en matiére d'affaires d'Etat. VIII. 3. 23.

n. 8.

Secret (découverte) fi l'on peut se difpenfer de communiquer aux autres un fecret innocent, & utile au Genre Humain. III. 3. 2. fur tout lors qu'on a fait ferment de ne pas le découvrir. IV. 2. 10.

Sédition: ce que c'eft. I. 1. 8. n. 4. Seigneur (d'un Fief) quand c'est que le Fief retourne à lui. IV. 8. 12.

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Io. n. 2.

Sentinelle: eft refponfable du dommage d'un incendie arrivé faute d'en avertir. I. 5. 14.

Séparation: fi une féparation de corps & de biens, le lien du Mariage fubfiftant toûjours, eft conforme au Droit Naturel. VI. 1. 22. Sepulchres: ne s'aquéroient pas, chez les Romains, par droit de Prefcrip

tion. IV. 12. 2. n. 2.

Sepulture: fi le droit de Sépulture eft fondé fur la Loi Naturelle. II. 3.23. n. 7. fi l'on peut refufer la fepulture à un Ennemi. Ibid. ou à ceux qui meurent infolvables. V. 10. 12. Sergent d'où vient que ce mêtier paf

:

fe pour deshonnête en certains endroits. VIII. 4. 6.

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Serment ce que c'eft. IV. z. 2. fon ufage, fa fignification, & fa fainteté inviolable. Ibid. différence entre les Sermens de Dieu, & ceux des Hommes. Ibid. §. 1. n. 1. le Serment fe termine toujours à la Divinité. Ibid. §. 3. doit être interprêté conformément à la Religion de celui qui le prête. Ibid. §. 4. en quel fens l'intention de jurer, & de s'engager, eft réquife. Ibid. §. 5, IS. Sermens Obligatoires. Ibid. §. 19. fi, dans ces fortes de Sermens, l'Obligation du Serment eft diftinéte de l'engagement même. Ibid. §. 6. l'interpofition du Serment ne rend point valide un acte nul de lui-même. Ibid. un Serment postérieur n'annulle pas une Convention d'ailleurs valide. Ibid. l'Erreur, & la Fraude, auffi bien que la Crainte, annullent les Sermens. Ibid. §. 7, 8. tout Serment qui regarde une chofe illicite, ou qui empêche un plus grand bien, eft nul. ibid. §. 9, 10. fens de la maxime, Serment qui n'eft pas à faire, n'eft pas à tenir. Ibid. n. 1. le Serment ne change point la nature des actes auxquels on Ï'ajoûte. Ibid. §. 11. il exclut toute chicane & toute vaine fubtilité. Ibid. §. 12. mais non pas les conditions & les reftrictions tacites. Ibid. §. 14. les paroles du Serment doivent être entendues dans le fens que les prend celui qui le défére. Ibid. §. is. fi l'on peut fe prévaloir d'un autre fens qu'elles ont, mais qui n'eft pas celui felon lequel on a juré. Ibid. §. 13. n. 1. & fuiv. diverfes fortes de Sermens. ibid. §. 18, & fuiv. comment on peut déférer, ou référer le Serment. Ibid. §. 21. fi la violation d'une partie des engagemens où l'on . étoit entré par un feul & même Serrend coupable de Parjure. Ibid. §. 23. comment on eft difpenfé ou déchargé de quelque Serment, par un Supérieur. Ibid. §. 24. des Sermens faits au nom d'une perfon ne abfente. Ibid. §. 16. quels Sermens d'autrui on doit tenir. Ibid. §. 17. fi l'on peut déférer le Serment, en matiére de Caufes Criminelles. VIII. 3. 4. fi un Roi peut fe difpenfer de tenir fes Sermens. VUI.

ment,

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