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II. n. 9.

L

Juge : ne doit pas vendre la Juftice. V. I. 5. fi celui qui prononce une fentence injufte, mais par l'ordre de fon Prince, commet par là quelque crime. VIII. 1. 7. en quoi confifte l'égalité qu'il doit obferver dans P'exercice de la Juftice. VIII. 3. 23. quand c'est qu'il peut déférer le Serment aux Parties. IV. 2. 22. s'il peut ufer d'artifice pour découvrir un Crime qui n'eft pas avéré. IV. 1. 20. Jufte s'il y avoit quelque chofe de Jufte & d'Injufte avant l'établissement des Loix Civiles. VIII. I. 6. Juftice: de la Juftice des Actions. I. 7.

7. de celle des Perfonnes. Ibid. §.6. Juftice Univerfelle, & Juftice Particuliére. Ibid. §. 8. Diftributive. Ibid. §. 9. Commutative. Ibid. §. 10. Juftice Vengereffe ou Vindicative. VIII. 3. 5. en quoi confifte l'égalité qu'il faut obferver dans l'exercice de celle-ci. Ibid. §. 23. fon exercice eft fufceptible d'étendue, & par rapport à la clémence, & par rapport à la rigueur. 1. 2. 10. fi la fatisfaction à la Juftice eft une fin naturelle de la Punition des Crimes. VIII. 3. 12.

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3.4. n. I.

Langues: de leur origine. IV. 1. 3. à quoi fert la connoiffance de diverfes Langues. II. 4. 13. il n'importe en quelle Langue un Contract foit écrit, pourvû que les Contractans s'entendent l'un l'autre. II. 6. 16. n. 1. Larcin: fi c'en eft un que de prendre

le bien d'autrui dans une extrême néceffité. II. 6. s. Action de Larcin. Voiez Action en Justice. Légataire a ordinairement le choix.

V. 12. 5. n. 3. Législateur: comment on le connoit. 1. 6. 13. les Législateurs veulent fouvent qu'on fuive la lettre de la Loi, quoi qu'elle renferme quelque chofe de dur. V. 12. 21. n. 4. en quel fens ils contraignent à obeïr. I. 6. 14. ils ne fauroient fpécifier, ni prévoir tous les cas. V. 12. 17. n. 5. quelles regles ils doivent fuivre dans la détermination des Obligations auxquelles ils veulent donner force de Loi Civile. III. 4. 6. VIII. I. I. Legs: comment on peut faire un Legs

d'une chofe qui appartient au Légataire. IV. 4. 2. n. 11. Legs d'une chofe appartenante à autrui, comment doit être expliqué. III. 7. 10. n. 5. Legs d'une espece d'Ufufruit d'une fomme d'argent. IV. 8. 7. n. 7. si celui qui empêche un Teftateur de nous faire un Legs, nous caufe par là un Dommage, qu'il foit tenu de réparer. III. 1. 3. n. 8. Legs pieux, pour racheter les fraudes & les larcins qu'on a commis, combien font contraires à la Religion. II. 4. 4. le Souverain peut prefcrire des bornes à ces fortes de Legs. VIII. 5. 4. Léxé on n'eft pas lézé, pour être fruftré de ce que les autres nous devoient en vertu d'une Obligation Imparfaite. III. 1. 3. s'il eft toûjours néceffaire de fentir ou de favoir l'offenfe. II. 3. 23. n. 7. celui qui eft lézé, n'eft pas tenu de fe contenter de la Punition de l'Offenfeur, ni de paier les frais néceflaires pour le Tupplice. III. 1. I I.

:

:

Lézion quelle lézion impose une Obligation indifpenfable de réparer le Dommage caufe à un Contractant. V. 3. 9. une lézion confidérable annulle un Contract fait même avec Serment. IV. 2. 11. Libelle: combien font coupables ceux qui le publient. III. 1. 4. n. 2. Libéralité: excellence de cette Vertu. III. 3. 15. comment les Princes doivent la pratiquer. VII. 9. 2. n. 8. régles que tout le monde doit fuivre dans l'exercice de la Libéralité. III. 3. IS. Libérateur : le Libérateur d'un Peuple en aquiert naturellement la Souveraineté. VIII. 6. 23.

Liberté (Faculté de l'Ame) I. 4. 2. II. I. 2. fon indifference. I. 4. 3. tout ce qui bleffe la Raifon, & la Prudence, eft contraire au bon ufage de la Li berté. III. 6. 10. n. 5.

Liberté (indépendance) fi celle de l'Etat Naturel eft contraire à la Nature. II. 2. 4. pourquoi la Liberté eft appellée un bien ineftimable. V. I. S. il y a deux fortes d'obftacles à cette Liberte. VI. 3. 10. fi on peut la défendre par les armes. II. s. 19. n. I. la Liberté d'un Efclave eft une chofe favorable & privilégiée. V. 12. 12.

n. 2.

Libre arbitre: eft ce qui dépend le plus de nous. II. 4. 7. le bon ufage qu'on en fait eft le fondement du Mérite folide. Ibid.

Lieu en quel fens on dit qu'un lieu releve de la jurifdiction de quelcun. IV. 6. 14. lieu defigné dans une Promeffe, comment il faut l'entendre. III. 8. 6. n. 1. lieu auquel un Crime a été commis, comment aggrave le Crime. VIII. 3. 20. n. 7. les Lieux Publics ne s'aquierent point par droit de Prefcription. IV. 12. 2.

n. 2.

Livrer: fi un Citoien qui a été livré à une Puiffance Etrangere, fans qu'elle l'ait voulu recevoir, demeure toùjours Citoien de l'Etat, VIII. 1 1. 9.

Locataire: on doit lui laiffer l'ufage libre des autres parties de la maison, dont il ne fauroit fe paffer. III. 6. 2. Logique ufage & néceffité de cette Science. II. 4. 13. n. 4.

Loi: ce que c'eft que la Loi en général.

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I. 6. 4. ce que l'on entendoit par là chez les Romains. III. 4. 5. n. 6. quelle différence il y a entre la Loi, & le Confeil. I. 6. 1. entre la Loi, & la Convention. Ibid. §. 2. entre la Loi, & le Droit. Ibid. §. 3. Parties effentielles d'une Loi. Ibid. §.14. fa matiére. Ibid. §. 16. & I. 8. 4. fes différentes fortes. Ibid. §. 18. Loi Obligatoire, & Loi de limple Permiffion. Ibid. §. 15. n. 2. fi on doit divifer la Loi en Directrice, & Coactive. Ibid. §. 14. en quel fens la Loi agit. Ibid. & VII. 6. 11. elle doit être connue de ceux pour qui elle eft faite. Ibid. §. 13. comment ils la connoiffent. Ibid. qui eft-ce qui en doit expliquer les obfcuritez. ibid. Loix Imparfaites. Ibid. §. 14. qui font ceux que les Loix obligent. Ibid. §. 17. qui eft-ce qui en peut difpenfer, & comment. Ibid. Loix Affirmatives, & Loix Negatives. II. 6. 2. V. 12. 23. fi toute Loi doit être publiée par écrit. I. 6. 4. & II. 3. 20. les cas de néceflité font tacitement exceptez dans les Loix. II. 6. 2. pourquoi les cas particuliers n'y font pas exprimez. I. 2. s. regles pour l'interprétation des Loix. V. 12. conflict de deux Loix. I. 3. 8. V. 12.

23.

Loi Atinienne: IV. 12. 2. n. 3. Loi Cincienne: 1. 6. 14. Loi Civile ce que c'eft proprement. VIII. 1. 1. comment doivent être faites. VII. 9. 5. il faut diftinguer deux raifons fur quoi elles font fondées. VIII. 3. 17. elles font un fupplément des Loix Naturelles. VIII. I. I. n. I. fi elles peuvent être contraires au Droit Naturel. Ibid. §. 2, 3. fi la nature des Crimes dépend abfolument de leur détermination. Ibid. §. 3. on ne doit pas toûjours en rechercher les raifons. V. 12. 21. n. 4elles ne renferment pas tous les Devoirs des Hommes. I. 2. 10. n. 3. pourquoi on ne donne pas force de Loi Civile à toutes les maximes de la Loi Naturelle. VIII. 1. 1. & VIH. 3. 14. les Loix Civiles font un fupplément des Loix Naturelles. VIII. i. I. n. 1. elles ne doivent exiger que ce qu'il eft poffible d'obtenir. Viu. 3. 23. n. 10. P'intérêt public demande que leur rigueur aille quelquefois au delà de la Juftice, 1. 2. 10. la néceffité oblige fouvent à les adoucir, ou à les laiffer même abolir entiérement. VIII. 3. 17. il n'y en a point qui foit commode à tous les Particuliers fans exception. I. 2. 10. n. 7. les plus anciennes étoient écrites en vers. 1. 6. 13. n. 3. elles devoient être fort fimples, & en très-petit nombre, avant l'établiffement de la Propriété des biens. IV. 4. 13. elles doivent commencer par bien régler

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ce qui concerne les Mariages. VI. 1. I. n. 1. file confentement du Peuple eft toûjours néceffaire, afin qu'elles obligent en confcience. I. 6. 13. jufques où s'étend leur pouvoir par rapport à ceux qui font fimplement dans l'erreur. I. 3. 2. elles n'ont point un effet rétroactif. 1. 6. 6. n. 2. à moins qu'elles ne regardent des chofes d'elles-mêmes illicites par le Droit Naturel. VIII. 3. 16. n. 1. elles doivent être interpretées par les vûes de l'utilité publique. V. 12. 8. n. 6. régles générales pour leur interpretation. V. 12. comment fe fait l'extenfion de la Loi à des cas non exprimez. Ibid. §. 17. de ce qui fe fait en fraude de la Loi. Ibid. §. 18. Les Loix Civiles ne doivent pas être purement Pénales. VIII. 3. 4. dans leur explication ou dans une application douteufe, il faut toûjours pancher vers le côté le plus doux. Ibid. §. 23. n. 6. des Loix, dont les défenfes font conditionnelles. Ibid. §. 4. pourquoi les Loix Civiles ne mettent pas la crainte d'un mal léger, au rang des caufes qui annullent un Contract. III. 6. 10. n. s. & §. 12. comment doivent être faites les Loix Civiles. VII. 9. 5. Loix Fondamentales: ce que c'eft. VII. 6. 10. fi un Prince peut fe difpenfer de les obferver, fous prétexte de crainte, de furprife, ou de lezion, dans l'acte par lequel il s'y eft engagé. VIII. 10. 3.

Loi Licinienne: ce que c'eft. VIII. 5.4.

Loi Mofaique fi elle doit être par

tout la régle des Peines. VIII. 3. 26. Loi Naturelle: ce que c'eft. I. 6. 18. II. 3. 5. n. 1. fi fes principes font innez. II. 3. 13. & Préf. §. 4. quel eft le fondement de l'Obligation qu'elle impofe. II. 3. 20. elle eft ou Obligatoire, ou de fimple Permission. Ibid. §. 24. n. 4. en quoi confifte fa Sanction. 1. 6. 14. II. 3. 21. III. 4. 6. fi elle n'aquiert force de Loi qu'entant qu'elle eft publiée dans l'Ecriture Sainte. II. 3. 20. fi fes maximes ont eû toûjours lieu actuellement. IV. 4. 13. fi l'Equité a lieu dans leur interpretation. V. 12. 21.

Loi Papienne Poppéenne: VIII. 3. 17.

n. 8.

Loi Pénale: ce que c'eft. VIII. 3. 16. Loi Pofitive: ce que c'eft. 1. 6. 18. s'il y a des Loix Divines Pofitives, qui obligent tout le Genre Humain. Ibid. n. 6.

Loi Rhodienne. II. 6. 8. Loix Semptuaires: combien elles font utiles à l'Etat. VIII. 4. 3. n. 1. leur but eft fouvent alternatif. VIII. 3. 4. il eft quelquefois à propos de ne pas les faire obferver avec la derniére rigueur. Ibid. §. 17. n. 9.

Loi Voconienne: IV. 11. 8. n. 2. Loier: ce que c'est. V. 6. 1. Lombard (Prêt) V. 7. 12. Loterie: ce que c'eft, & quelles conditions font néceffaires pour la rendre legitime. V. 9. 6,

Louage (Contract de) ce que c'eft. V. 6. 1. n. I. comment on peut prendre à louage une chofe qui nous appartient. IV. 4. 2. n. 10. les obfcuritez ou ambiguitez d'un Contract de Louage, s'interprétent contre le Bailleur. V. 12. 5. n. 4.

Louanges: de la part de qui font eftimables. VIII. 4. 12. n. 3. fi celles que l'on donne à une perfonne pour l'encourager à un Crime qu'elle va commettre, font que l'on participe à l'action vicieufe. I. s. 14. s'il en eft de même de celles qu'on ne donne qu'après-coup. III. 1. 4 Luxe combien il eft pernicieux à un Etat. VIII. 5. 3. n. i. moiens de le faire ceffer. Ibid.

M.

MAGISTRAT: ce que c'eft. I. 1.

12. VII. 2. 24. les Magiftrats doivent juger invariablement felon les Loix. VIII. 3. 17. n. 1. tout Magiftrat, qui a quelque Jurifdi&tion, peut réprimer jufqu'à un certain point ceux qui font rebelles à fes ordres. VIII. 6. 10. n. 2. s'ils ont droit de punir les crimes dont ils font eux-mêmes coupables. VIII. 3. 7. s'ils peuvent ufer quelquefois d'une menterie ou d'une diffimulation innocente. IV. 1. 17. leur connivence, combien criminelle. I. s. 14. en quels cas ils peuvent ufer de quelque connivence. VIII. 3. 17. ceux qui font prodigues, ne font gueres propres à bien gouverner les affaires publiques. VIII. s. 3. n. 2. lors qu'ils ont commis quelque crime, ils en doivent être punis plus fevérement, que les imples Particuliers. VIII. 3. 20.

Main breve: Main longue; ce que c'eft. IV. 9. 9. n. I.

Majorité: ce que c'eft. I. 1. 10. Maitres jufqu'où s'étend leur pou

voir fur leurs Domeftiques. VI. 3. 4. Mal un moindre Mal tient lieu, de bien. I. 4. 9. on eft plus fenfible au Mal, qu'au Bien, 1. 6. 14. combien de fortes de Maux peuvent arriver à l'Homme. II. 3. 21. il y a des chofes qui ne font que l'occafion d'un Mal. VIII. 3. 32. Maux que l'on tolére dans un Etat. VIII. 1. 3. n. I. le Mal fe guérit par fon contraire. VIII. 3. 9. n. 2. fens de la maxime, Que de deux Maux il faut choisir le moindre. 1. 3. 8. III. 7. §. il ne faut faire du mal à perfonne, c'eft le Devoir le plus général & le plus facile. III. 1. 1. quiconque a fait du mal mérite d'en fouffrir. VIII. 3, 8. n. 1. la vue d'un mal prochain, que l'on appréhendoit, diminue l'atrocite d'un Crime. Ibid. n. 21. les crimes où l'on eft pouffé par la crainte du Mal, font plus enormes que ceux auxquels on fe laiffe aller par les attraits de quelque Bien. Ibid.

. 19, 21. tout Mal que l'on fouffre à l'occafion ou enfuite de quelque Crime, n'eft pas une Peine propre

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ment dite. Ibid. §. 30. fi l'on peut s'engager à fouffrir des Maux qui font au deffus de la fermeté ordinaire de l'Efprit Humain. III. 7. s. fila crainte d'un Mal léger fuffit pour annuller une Convention. III. 6. 10. n. 5.

Malade en quel fens il eft tenu, de fuivre l'ordonnance de fon Medecin. I. 6. I.

Maladies: effet de celles qui ôtent l'ufage de la Raifon, par rapport aux Actions Morales. 1. 4. 8. n. I. Malheur: : ce que c'eft. I. 7. 16. Malice: en quoi confifte la Malice d'une Action. I. 7. 3.

Mandement voiez Procuration, Com miffion.

Maquérelage: ceux qui en font mêtier, font aufli coupables, que la Jeuneffe aux débauches de laquelle ils fervent d'Entremetteurs. I. 5. 14. n. I I. Marchand: un Marchand peut fe prévaloir des avis qu'il reçoit de fes Correfpondans. V. 3. 4. n. 4. comment il doit mettre le prix à fes marchandifes. V. I. 10. les Marchands en détail, peuvent vendre plus cher, que les Marchands en gros. Ibid. vaine fupercherie de ceux qui jurent qu'ils perdroient, s'ils donnoient leurs marchandises à un certain prix. IV. 2. 12. V. 3. 3. n. 3. fi un Marchand de bled eft tenu de dire, qu'il vient d'autres Vaiffeaux après le fien. Ibid. §. 4. pourquoi un Marchand infolvable eft plus rigoureufement traité, qu'un Debiteur qui ne négocie pas. III. 7. 3. fi on peat quelquefois contraindre les Marchands à débiter leurs marchandifes ou leurs denrées. V. 3. 6. Voiez d'autres chofes dans les mots, Vendeur, & Acheteur.

Marchandifes: perte d'une marchandife vendue, mais non delivree, fur le compte de qui elle eft. V. 5. 3. fi P'on a droit de tranfporter fes marchandifes par les terres d'autrui. III. 3. 6. fi l'on peut établir des droits d'entrée & de fortie fur les marchandifes ou les denrées. Ibid. §. 7. fur quel pied on doit régler ces droits. VIII. 5. S.

Marché: les Etrangers qu'on laiffe venir aux Marchez, doivent avoir la permiffion d'emporter ce qu'ils ont acheté. III. 6. 2.

Mari: fon autorité n'emporte pas néceffairement le droit de vie & de mort. VI. 1. 13. fondement de fon autorité légitime. Ibid. §. 1 1, & suiv. s'il eft refponfable de ce que fait fa Femme. I. 5. 14. fi, lors qu'il confent aux prostitutions de fa Femme, elle en commet moins pour cela un véritable Adultére. I. 7. 17. n. 2. les Loix abfolvent celui qui tue fa Femme, avec le Galant, furpris en flagrant délit. II. s. 15. n. 1. VIII. 3. 13. d'où vient que l'opprobre de l'impudicité d'une Femme rejaillit en quelque forte fur fon Mari. VI. 1. 10. quand c'eft qu'il fe fait compenfation d'infidelitez entre un Ma

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ri, & fa Femme. V. 11. 6. n. 4. fi, lors qu'un Mari eft pris prifonnier, l'Ennemi aquiert par cela feul quelque droit fur fa Femme, & fes Enfans. VIII. 6. 19.

Mariage: eft la pépinière du Genre Humain. VI. 1. 2. & le fondement de l'ordre de la Société Civile. Ibid. S. 5. Mariage Irrégulier, ou à la façon des Amazones. Ibid. §. 9. Loix du Mariage Régulier. Ibid. §. 10. fi un Mariage eft valide, lors que l'on avoit juré de ne point fe marier avec celui ou celle que l'on épouse. IV. 2. 11. fi le confentement des Parties conftitue le Mariage. VI. 1. 14. obftacles Naturels qui empêchent de fe marier. Ibid. §. 25. obftacles Moraux. Ibid. §. 27,& suiv. juftes raifons de le diffoudre. Ibid. §. 21, & fuiv. il ne doit pas être rompu fans de grandes raifons, pas même du confentement des Parties. Ibid. 5. 20. fi l'on peut être obligé à entrer dans l'engagement du Mariage, & jufques où. Ibid. §. 3,6,7. les faifeurs de Mariage ne doivent pas déguifer la vérité. V. 3. 3. n. 4. du confentement forcé, ou de l'erreur, au fujet du Mariage. VI. 1. 26. fi un Mariage contre le confentement des Parens, eft nul. VI. 2. 14. fi la bénédiction Sacerdotale eft néceffaire, par le Droit Naturel, pour achever le Mariage. VI. 1. 14. des Mariages de Confcience. Ibid. §. 36. comment les Loix Civiles rendent nuls les Mariages, ou les dépouillent de certains effets. Ibid. la facilité des Mariages eft fort utile à l'Etat. VIII. 5. 3. n. 1. fi l'on eft indifpenfablement tenu de permettre aux Etrangers de contracter des Mariages dans notre Païs. III. 3. 13. Mathématiques: font des Sciences utiles. II. 4. 13.

Méchans: ne connoiffent pas leurs vé

ritables intérêts, II. 3. 21. n. 4. ne veulent pas paffer pour tels. Ibid. S. 1o. n. 11. ferqient bien aifes de jouïr des fruits du Crime, fans s'engager dans le Vice. III. 1. 1. n. s. il n'y en a guéres qui foient tels par pure méchanceté. VIII. 3. 19. n. 1, 2. ils ne parviennent que par degrez au comble de l'infamie. Ibid. §. 22. n.7. on trouve mauvais dans le monde qu'ils fe vantent de leurs injuftices. II. 3. 10. n. 10. Médailles: celles que l'on jette au Peu

ple, comment font appropriées à celui qui en atrappe quelcune. IV. 9.

9. n. 8.

:

Médecin fi celui qui abandonne un Malade, ou qui par ignorance lui donne des remédes pernicieux, eft refponfable de fa mort. III. 1. 7. s'il peut tromper innocemment fes Malades. IV. 1. 16. n. 4. à quoi répond le falaire qu'on lui donne. V. 1. 6. n. z. un Malade ne fait pas bien de le conftituer fon Héritier. IV. 4. 15.

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fimplement chargée de notifier & déclarer la volonté de quelcun. III. 9. 4. des Médiateurs de la Paix. V.

13. 7.

Membres (du Corps Humain) fi, par eux-mêmes, ils font fufceptibles d'eftimation. III. 1. 8. quel pouvoir la néceffité nous donne fur nos Membres. II. 6. 3.

Membres (d'une Affemblée) s'ils doivent être punis, lors qu'ils ont été d'un avis contraire à la délibération qui a prévalu. VIII. 3. 28. Mendians combien eft honteuse & blâmable la profeffion des robuftes mendians. II. 4. 15. III. 3. 2. §. 4. fur quel pied doivent être regardez dans les Etats où l'on les tolére. VIII. 4. S.

Menfonge: en quoi confifte fa nature.

IV. I. 8, 9.

Mépris: en quoi confifte ordinaire

ment. III. 2. I. n. I.

Mer du Domaine de la Mer. IV. s. 5, & suiv.

Mére: fi elle a autant de pouvoir, que le Pére, fur leurs Enfans communs. VI. 2. 5. elle n'eft pas toûjours indifpenfablement tenue d'allaiter elle-même fes enfans. Ibid. fi celle qui tue fon fruit, né hors du Mariage, peut s'excufer fur la crainte de l'infamie. V. 1. 3. n. 2.

Mérite (d'une perfonne) quel en eft le fondement. II. 4. 7. on ne fauroit en marquer précisément le degré. I. 2. 10. C'eft le feul fondement raifonnable de l'Eftime & de l'Honneur. VIII. 4. 12. il ne fuffit pourtant pas pour donner un droit parfait d'exiger des marques d'honneur. Ibid. §. 14.

&

Mérite (des actions) ce que c'est, quel en eft le fondement. I. 9. 5. Meraux.: quels font propres pour la Monnoie. V. 1. 12. à qui appartiennent ceux qui font cachez dans les entrailles de la Terre. IV. 6. 4. Meubles: ce que l'on entend par là. IV. 6. 3. n. 1.

Mien & tien s'il eft la caufe des divifions & des Guerres. IV. 4. 7. Mineurs: fi les engagemens d'un Mineur font toûjours invalides par euxmêmes. IV. 2. 11. fi celui qui a emprunté fans l'aveu de fon Tuteur, eft tenu de paier. III. 4. 5. n. 4. & III. 6. 4. n. 5. le Contract eft valide, lors qu'étant devenu Majeur, il le ratific, Ibid. §. 5. n. z. Miniftres Publics (de l'Etat, ou du Prince) leurs différentes fortes. VII. 2. 24. leurs Devoirs en général. VII. 8. 10. n. 2. quelles perfonnes le Souverain doit choifir pour fes Miniftres. VII. 9. 9. à quoi on connoit qu'ils agiffent en fon nom & en fon autorité. I. 6. 13. s'ils doivent toûjours fuivre précifément leurs ordres. V. 4. 5. n. 2. fi une fimple préfomtion de la volonté de leur Maître les autorife à paffer leurs ordres. VIII. 6. 11. danger qu'il y a pour eux d'en fufpendre l'exécution. VIII. 3. 17, n. 4. s'ils peuvent en confcien

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ce expédier ou faire exécuter des ordres manifeftement injuftes. VIII. 1. 6. n. 4. fi, pour détourner un grand mal dont l'Etat eft menacé, ils font tenus de s'expofer à quelque feinte Aêtriffure. vill. 4. 10. à quoi font tenus ceux qui ont conclu quelque Traité Public, fans ordre du Prince ou de l'Etat. VIII. 9. 12. moien d'éviter les conteftations pour le Pas, entre les Miniftres de plufieurs Puiffances. VIII. 4. 21.

Miniftres de la Religion: leurs Devoirs en général. VII. 8. 1o. n. z. leur négligence à cultiver & à enfeigner une bonne Morale. Préf. §. 6, & Suiv.

Minorité: ce que c'eft. I. 1. 10. combien dure celle d'un Roi. VIII. 10. 3. Miféricorde mauvais effet d'une fauffe efpérance, dont on fe flatte, en la Miféricorde divine. IV. 2. 22. n. 2. Mobiliaires (Choses) ce que l'on entend par là. IV. 6. 3. n. 1. comment on s'empare des chofes mobiliaires, par droit de prémier occupant. Ibid. S. 9. comment fe perd leur Ufufruit. IV. 8. 7. n. 23. quand c'eft qu'elles font cenfées prifes fur l'Ennemi.

VIII. 6. 17.

Mode: ce que c'eft, & de combien de fortes il y en a. I. 1. 3. Modes Moraux fimples. Ibid. §. 17. Modération (d'ame) on doit se la procurer. II. 4. 6.

Maurs: ce que c'eft. I. 5. 1. Mohatra: ce que c'eft. V. 7. 12. Moiens: font l'objet de trois actes de la Volonté. I. 4. I. on en embraffe quelquefois qui ne font pas d'ailleurs conformes à nôtre inclination.

III. 6. 10.

Moines: leur vie eft contraire par ellemême à la Loi de l'Humanité. III. 3. 2. la plupart même de leurs Societez ne s'accordent pas avec les maximes de la Religion & de la droite Raifon. II. 4. 4, IS. Monarchie: ce que c'eft, & comment elle fe forme. VII. s. 3, 9. en quel fens la volonté du Roi, eft, dans une Monarchie, la volonté de l'Etat. VII. 2. 14.

Monarque: s'il y a des Monarques à tems. VII. 6. 14, IS. Monnoie: fon origine, & fon ufage. V. 1. 12, 13. s'il y en avoit déja, dų tems de la Guerre de Troie. V. 5. I. n. 1. fi elle eft ftérile de fa nature. V. 7. 10. comment les Souverains en peuvent régler la valeur. V. 1. 14, 15. Ta valeur intrinféque eft fujette au changement. Ibid. §. 16. fi, dans la reftitution des chofes prêtées à con→ fomption, on doit avoir égard au changement de la bonté extrinféque, ou intrinféque, de la Monnoie. V. 7. 6, 7. lors qu'il s'eft gliffé de la fauffe Monnoie, le Souverain en doit dédommager. V. 1. 14.

n. I.

Monopole: fi tout Monopole eft contraire au Droit Naturel. V. s. 7. Monts de piété: ce que c'eft. V. 7. 12. Morale: cette Science eft à la portée des

des plus fimples. Préf. §. 1. elle est fufceptible de Démonftration. I. 2. & Pref. §. 2. eft la Fille de la Religion. Pref. §. 6. pourquoi est si négligée. Ibid. §. 5, & fuiv. Mort: comment il faut entendre la maxime commune, Que la Mort ›ɔmet ›fin à tout, en matiére d'engagemens. III. 1. 1. V. 1.12. ibn'eft pas abfolument au deffus de la fermeté de l'Esprit Humain, de fouffrir la Mort. III. 7. s. pourquoi estce que plufieurs s'y expofent, pour fauver les perfonnes qu'ils aiment.

11. 3. 14.

Mort Civile: III. 6. 3. n.s.V. 12. 11. n. 4. Moulins: les Moulins à vent, & ceux

qui font fur l'eau, font réputez Immeubles. IV. 6. 3. n. I. Mouransi l'on doit exécuter leurs ordres. IV. 10. 8. Muletier: comment il eft refponfable du dommage caufé par fes Mulets.

III.1. 7.

Multitude: différence qu'il y a entre une Multitude, & un Peuple. VII. 2. 14. ce que c'eft. Ibid. §. 6. à qui doit être attribué ce qu'elle fait. VIII. 3. 28. n. 2. fon approbation eft le plus fouvent une marque d'erreur.

VII. 2. 15.

Mur: droit d'entailler le mur voifin. IV. 8. I I. n. 6. Mutilation: on peut, pour l'éviter, se défendre jusqu'à tuer l'aggreffeur. II. 5. 10. comment on en doit être dédommagé. III. 1. 8.

N.

NATURE: ne fait rien en vain. IV.

1. 1. n. 1. l'excellence de la Nature ne fuffit pas pour donner droit d'impofer à autrui quelque Obliga

tion. I. 6. 1.1.

-Nature humaine: fa conftitution eft le fondement du Droit Naturel. II. 3.914.

Naturel: quelle force il a, par rapport à la production des Actions Morales. 1.4.-5.

Naturellement: fens qu'a quelquefois ce terme. V. 3. 10.

Naufrage: fi, dans un Naufrage, il faut tirer au fort, qui fera jette dans la mer. II. 6. 3. fur qui tombe la perte des marchandifes jettées. II. 6. 8. n. 3. fi celui qui s'eft faifi d'une planche, peut en chaffer un autre. II. 6. 3.

Néceffaire ce qui eft phyfiquement tel, ne fauroit être imputé. 1. 5. 6. Néceffité: il y a une Néceffité abfolue,

& une Neceffité conditionnelle. II. 3.4. n. 2. II, 6. 1. priviléges de la Néceffité, en quoi confiftent, & quel en eft le fondement. II. 6. 2, & suiv. Negligence: de combien de fortes il y

en a.. I. 7. 16. elle ne difpenfe pas de réparer le Dommage.. III. 1. 6. -Négoce: un des fecrets du Negoce. V. 1. 6. pourquoi le Négoce eft regardé comme incompatible avec la Nobleffe. VIII. 4. 30.

Neueux: en quel ordre les Neveux, tant Paternels, que Maternels, parviennent à la Succeffion abinteftat. IV. 11. 17. Neutralité: ce que c'eft, & de combien de fortes il y en a. VIII. 6. 7.

n. 2.

Neutre: à quoi font tenus les Peuples Neutres. VIII. 6. 7. n. 2. fi l'on peut regarder comme de bonne priTe, ce qui fe trouve parmi le butin, appartenant à des Citoiens des Païs Neutres. Ibid. §. 17. n. 2. Noblesse: n'eft pas une chofe qui nous appartienne véritablement. VIII. 4. 17. n. 1. ni un titre naturel de diftinction. Ibid. §. 25. fes droits dépendent uniquement de l'inftitution des Loix de chaque Etat. Ibid. §. 26. -ils doivent pourtant, & font même d'ordinaire fondez fur quelque mérite. Ibid. §. 27. la véritable Nobleffe confifte dans la Vertu. Ibid. §. 31. n. 1, 2. hiftoire de l'origine & des révolutions de la Nobleffe parmi les Romains. Ibid. §. 28, 29. en quoi elle confifte aujourd'hui parmi la plupart des Peuples de l'Europe. Ibid. §. 30. la trop grande multiplication de la Nobleffe eft contraire à l'aggrandiffement d'un Etat. ibid. S. 31.

Noces: les fecondes Noces font odicufes parmi la plupart des Peuples V.

12. 12. n. 2.

Noier: fi l'on doit fe noier, plûtôt

que de laiffer aller une perfonne que F'on ne fauroit fauver avec foì. II.

6.3.

Noms: à qui il appartient, d'imposer
des noms propres à autrui. IV. 1. 4.
s'il eft permis de changer de nom.
Ibid.

Notional: ce que c'eft qu'une chofe
Notionale. I. 7. s, n. 3. I. 9. 5. n. 6.
Novation: ce que c'eft, & de combien
de fortes il y en a. V. 11. 15.
Nourriture: ce que l'on entend par là.
IV. II. S.

Nouvelle fi l'on peut faire courir de
fauffes nouvelles, pour relever le
courage abbattu des Soldats. IV. I.
16. fi l'on peut quelquefois être
refponfable du mal que caufe une
nouvelle fauffe, ou incertaine, que
l'on a débitée. Ibid. §. 8.
Nudité d'où vient la honte de la nu-
dité. VI. 1. 30, 31.

Nut: comment ce qui étoit nul dans
fon origine, peut être validé par un
fait pofterieur. III. 6. 14.

O.

OBLIGATION: ce que c'eft, I. 1. 21. 1. 6. 5. eft relative au Droit. I. 1. 5. n. 2. III. 6. 10. qu'est-ce qui rend fufceptible d'Obligation. 1.6. 6, & fuiv. en vertu dequoi peut-on en impofer quelcune à autrui. Ibid. §. 9. pourquoi on ne fauroit entrer envers foi-même dans aucune Obligation. Ibid. §. 7. fi les impreffions que l'Obligation fait fur la Confcience, diminuent quelque chofe de la

.

Liberté Naturelle. I. 4. 8. I. 6. 5. Obligation Exterieure, & Obligation Intérieure. I. 6. 6. Obligation Naturelle, & Obligation Acceffoire. III. 4.3. Naturelle, & Civile. Ibid. §. 5, 6. Parfaite, & Imparfaite. 1.7.7. Perpétuelle, & à tems. III. 4. 7. Réciproques, & non-réciproques. Ibid. §. 8. V. 12. 23. Obligations contractées par Procureur. III. 9. le manque de fatisfaire à une Obligation Imparfaite, n'engage pas à réparer le Dommage. III. 1. 4. jufte étendue de celles que l'on contracte volontairement. V. 12. 2. les Obligations attachées à un certain état de vie, peuvent être déduites de plufieurs principes diftincts. I. 1. II. à quoi ont égard les Legislateurs en déterminant les Obligations auxquelles ils donnent force de Loi Civile. III. 4. 6. Obliger en combien de maniéres on s'oblige pour autrui. V. 10. 9. Obfcuritez: s'interprétent au préjudice de celui qui devoit s'expliquer, ou faire expliquer l'autre Contractant.

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V. 12. 12.

Qeuvres de furérogation: l'opinion qui les établit, eft contraire à la Religion, & à la bonne Morale. II. 4. 4. Offenfe: qu'est-ce qu'il doit faire, lors

que l'Offenfeur témoigne du répentir. II. 5. 3. V. 13. 1. Offenfeur à quoi il eft tenu envers la perfonne lézee. II. 5. 3. V. 13. I. Offices: les bons offices doivent être réciproques. III. 2. 4.

Officiers de Justice, & Officiers de Guerre: leurs Devoirs en général. VII.

8. 10. n. 2.

Offres: celui qui les accepte, ne peut y rien ajoûter. III. 6. 15. n. 3. Oifeaux: quand on prend les Oiseaux d'un nid, il faut lâcher la mére, IV. 3.6.

Qifiveté: il est très-avantageux à l'Etat, de faire de bonnes Loix contre POifivete. VIII. 5. 4. n. 4. Oligarchie: ce que c'eft. VII. 5. 11. Olives: il faut laiffer aux Pauvres celles qui restent après qu'on a secoué les Oliviers. III. 3.4. Ombre de l'Ane: décifion de la plai fante difpute à ce fujet. V. 1. 5. Omiffion: quand c'eft que l'omiffion d'une chofe peut être, imputée. 1..5. S. III. I. 4. Oncles: en quel ordre parviennent à la Succeffion abinteftat. IV. 11. 17. Opinion: comment on doit persister dans fes opinions, ou les abandonner,

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25.

Otage: fi l'on peut fe conftituer Otage. II. 4. 18. fi le Souverain peut nous y contraindre. VIII. 2. 6. s'il engage la vie des Otages, ou feulement leur liberté. Ibid. s'ils doivent porter la peine de l'infraction du Traité. Ibid. fi, lors qu'un Orage devient héritier de celui qui l'avoit donné, il est tenu de refter. VIII. 8. 6. des Otages donnez à des Brigands ou des Corfaires. III. 6. 11. Ouir: en quel cas on eft coupable,

pour avoir fimplement ouï dire une chofe. I. s. 14.

Outrages: bleffent l'Egalité Naturelle des Hommes. III. 2. 7. Ouvrage qu'est-ce qui augmente le prix des ouvrages de l'Art. V. 1. 6. Ouvrier: devoir des Ouvriers. V. 3. 3. ils exercent quelquefois une efpece de Monopole. V. 5. 7. quand c'eft qu'on doit les paier davantage. V. 1. 15, 16. fi le Souverain peut les contraindre à travailler. V. 3. 6.

n. 4.

P.

PAIEMENT: ce que l'on entend

par là dans le Droit Romain. V. 11. I. n. 4. comment fe fait l'imputation du paiement d'une partie des Dettes. Ibid. §. 4. n. 5. le terme du paiement est une partie du Prix. V.

I. 10.

Paiens: croioient que les Dieux étoient les Auteurs du Droit Naturel. II. 3. 20. fi la probité des fages Paiens étoit un effet des motifs de la Religion. II. 4. 3. n. 4. defcription que Les Paiens faifoient de la vie des prémiers Hommes. II. 2. 2. Paier qu'est-ce que l'on doit paier, & à qui, & quand. V. 11. 3, 4. fi celui qui paie fans le favoir, eft quitte en confcience de fon Obligation. I. 3. 15. en quel fens on doit entendie, que l'on paiera incontinent. I.

2. 10.

Pais: tout ce qu'il renferme, qui n'appartient à aucun Particulier, eft du Domaine de l'Etat. IV. 6. 6. n. 1. comment on aquiert un Païs par droit de prémier occupant. Ibid. §.

3, 4.

Paix: ce que c'eft, & de combien de fortes il y en a. 1. 1. 8. c'eft Petar

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naturel & ordinaire des Hommes. VIII. 6. 2. la Paix de l'Etat Naturel, eft peu affurée. H. 2. 12. VII. 1. 8. elle n'a pas befoin d'être fondée fur quelque Convention. II. 2. 1 1. quand c'eft que la Paix interne d'un Etat eft troublée. I. 1. 8. n. 3. fi les Traitez de Paix peuvent être annullez par l'exception d'une crainte injufte. V. 9. 3. VIII. 8. 1. fi une Trêve pour 30. 40. ou cent ans, peut être regardée comme une Paix. VIII. 7. 4. terme pour l'exécution des Articles de la Paix, comment doit être entendu. VIII. 8.4. des Médiateurs de la Paix. V. 13. 7. des Garants de la Paix. VIII. 8. 7. fi les Traitez de Paix doivent être gardez par les Succeffeurs. VIII. 9. 8.

Paons: fi on doit les mettre au nom'bre des Animaux Sauvages. IV. 6. 5. Papier: fi, en matiére d'Acceffoires, le Papier fuit l'Ecriture. IV. 7. 7. Pardon file Souverain peut l'accorder quelquefois aux Criminels. VIII. 3. 15. pardon des injures, quand c'eft que chacun doit l'accorder. III.

1. 6. n. 8.

Parens: le mal que l'on fait par la tendreffe qu'on a pour eux, eft excufable en quelque maniére, & peut obliger à adoucir la Peine. VIII. 3.

21. n. s.

Parens (Pére & Mére) il n'eft jamais permis, felon Platon, de les tuer en fon corps defendant. II. s. 14.

n. 9.

Parjure: atrocité de ce Crime. IV. 2. I. n. 1. fi l'on s'en rend coupable toutes les fois que l'on viole quelque partie des engagemens où l'on étoit entré avec ferment. Ibid. §. 23. Parlement fi, dans une Monarchie non-abfolue, il peut s'affembler quelquefois fans l'ordre du Roi. VII. 6. 12. n. 2. fi les plus grandes menaces du monde fuffifent pour l'autorifer en confcience à enrégîtrer les ordres manifeftement injuftes du Souverain. VIII. 1. 6. n. 4. Parole: fon origine. IV. 1. 3. fon ufage naturel. Ibid. §. 1. régles de celui qu'on en doit faire. Ibid. §. 7. n. I. comment eft-ce que les paroles doivent ordinairement être expliquées.

V. 12. 3.

Parricide pourquoi certains Légiflateurs n'ont point établi de Peine

contre les Parricides. VIII. 3.16. n.3. Partage: régles qu'il faut fuivre dans le partage des chofes entre plufieurs perfonnes qui n'y ont pas plus de droit l'une que l'autre. III. 2. s. Particuliers: en quel cas ils peuvent fe defendre, fans attendre le fecours du Magiftrat. VIII. 6. 8. leurs Conventions n'ont aucune force, lors qu'elles fe trouvent contraires aux droits du Souverain. VIII. 3. 16. n. 7. ils ne doivent pas entreprendre fur les droits du Magiftrat. Ibid. §. 13. n. z. jufqu'où font valides les Conventions qu'ils font de leur chef avec l'Ennemi. VIII. 7. 14. en quel cas ils peuvent faire eux-mêmes

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Parties naturelles : quel ufage de ces parties eft contraire au Droit Natufel. VI. I. 4. :

Pas difputes pour le Pas, combien ridicules. VIII. 4. IS.

Paffage du droit de Paffage fur les terres d'autrui. III. 3. s. fur un fonds voifin. IV. 8. 12. n. I.

Paffe: les nouvelles Loix & Conftitutions ne touchent point au Paffe. I. 6. 6. n. 2. quelles Loix ont leur effet pour le Passé. VIII. 3. 16. n. t. on ne punit pas tant pour le paffé, que pour l'avenir. Ibid. §. 8. 1. 2. comment on peut avoir égard au paffé, dans la punition d'un Crime. Ibid. §. 22.

Paffions ce que c'eft, & quelle eft leur force par rapport aux Actions Morales. I. 4. 7. il faut les foûmettre à l'empire de la Raison. II. 4. 12. leur plus grande réfistance ne rend pas involontaires les actions faites par un principe d'Obligation. I. 4. 8. pourquoi la defense les irrite. Ibid. celles qu'excite la vûe du Mal, font plus fortes & plus excufables, que .. celles qui naiffent à la vûe du Bien. Ibid. §.7. & VIII. 3. 19. Patience: cette Vertu n'oblige pas à fouffrir toutes fortes d'injures. II. 5. 14. n. 7. combien elle eft néceffaire à un Prince. VII. 9. 2. n. 8. Patriciens: ce que c'étoit, parmi les Romains. VIII. 4. 28.

Patron: ce que l'on entend par là, dans le Droit Romain. V. 12. 19. n. 4. droit qu'il avoit fur les biens de fon Affranchi. Ibid.

Paul (Saint) pourquoi il circoncit Timothée. IV. I. 12. n. I.

Péage: fi l'on peut en exiger, & com

ment, & pourquoi. III. 3. 7. Pêche: droit de Pêche qu'ont les Particuliers, fur quoi fondé. IV. 6. s. fi l'on peut s'approprier la Pêche de quelques endroits de la Mer. IV.

5.7.

Péché: combien de chofes renferme Pidée du Péché. VIII. 3. 2. pourquoi il eft comparé à une Dette. Ibid. §. 5. fi, à la referve des fimples pensées, il y en a quelcun qui ne regarde ni directement, ni indirectement, la Société Humaine. Ibid. §. 14. files Péchez de foibleffe font de véritables Péchez. I, s. 8. fi toutes fortes de Péchez font puniffables devant le Tribunal Humain. VIII. 3. 14. on doit aifément pardonner les Péchez de Jeuneffe, à ceux qui s'en font corrigez. Ibid. §. 17. n. 8. il n'eft pas propos de punir un Péché connu de peu de gens. Ibid. §. 16. quelJe eft la plus grande des illufions qui entraînent au Péché. IV. 2. 22. n. 2. limitation de la maxime, Que ceux qui portent les autres à quelque Péché, péchent euxmêmes. VIII. 6. 16. fi les fuites naturelles du Péché tiennent lieu de

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