La poésie: études sur les chefs-d'œuvre des poètes de tous les temps et de tous les paysHachette, 1907 - 398 pages |
Common terms and phrases
Achille Agamemnon Ajax âme Arès Athènè Atrides bataille bergers bles Boileau c'était caractère champs Chanson de Roland chant charme chœur choses cœur critique d'Achille d'Ajax d'Homère d'Ulysse destinée Dieu dieux Dionysos divinité dix-septième siècle drame Énée enfants ennemis épopée Eschyle esprit Euripide eût fable femme fils fleurs foule génie genre gloire goût Grecs guerre héros Homère hommes Horace Ithaque jour Jupiter Juvénal l'âme l'apologue l'Énéide l'épopée l'homme l'Iliade l'Odyssée l'œuvre légende liberté littérature Lope de Véga Lucilius Lucrèce lui-même Macbeth main maître malheureux Ménélaos ment misères mœurs monde morale mort mortels nature noble œuvre passe passions Patrocle peinture père personnages peuple Phéaciens Pindare pitié poëme poésie dramatique poésie lyrique poésie pastorale poëte poétique prince reste rien rois Roland Romains Rome sais sang sanglante satire scène seizième siècle sentiments serait seul Shakespeare Sophocle sujet Tecmessa Teucer théâtre Théocrite tion tragédie traits Troie Troyens Ulysse vainqueur vices Virgile voilà Voltaire yeux
Popular passages
Page 280 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 116 - II n'eût point de son livre illustré l'Italie , Si son sage héros , toujours en oraison , N'eût fait que mettre enfin Satan à la raison ; Et si Renaud , Argant, Tancrède, et sa maîtresse , N'eussent de son sujet égayé la tristesse.
Page 155 - Ainsi* quand Mazeppa, qui rugit et qui pleure, A vu ses bras, ses pieds, ses flancs qu'un sabre effleure, Tous ses membres liés Sur un fougueux cheval, nourri d'herbes marines, Qui fume, et fait jaillir le feu de ses narines Et le feu de ses pieds...
Page 158 - Ainsi lorsqu'un mortel, sur qui son Dieu s'étale, S'est vu lier vivant sur ta croupe fatale, Génie, ardent coursier, En vain il lutte, hélas ! tu bondis, tu l'emportes Hors du monde réel, dont tu brises les portes Avec tes pieds d'acier...
Page 173 - Venait, comme un remords, t'assaillir loin du bruit, Et que, les bras croisés sur ta large poitrine, Sur ton front chauve et nu que la pensée incline, L'horreur passait comme la nuit ! Tel qu'un pasteur debout sur la rive profonde Voit son ombre de loin se prolonger sur l'onde Et du fleuve orageux suivre en flottant le cours ; Tel, du sommet désert de ta grandeur suprême, Dans l'ombre du passé te recherchant toi-même, Tu rappelais tes anciens jours.
Page 321 - Puis, aux derniers abois de sa proche ruine, Elle dit : « Vous avez, félons, ensanglanté, Le sein qui vous nourrit et qui vous a porté; Or vivez de venin, sanglante geniture, 130 Je n'ai plus que du sang pour vostre nourriture.
Page 330 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs ; Je meurs, et sur la tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 379 - Je m'avoue, il est vrai, s'il faut parler ainsi, Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles'. Je suis chose légère, et vole à tout sujet; Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet; A beaucoup de plaisirs je mêle un peu de gloire.
Page 300 - Non, sous quelque drapeau que le barde se range. La muse sert sa gloire et non ses passions ! Non, je n'ai pas coupé les ailes de cet ange Pour l'atteler hurlant au char des factions...
Page 280 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.