Oeuvres philosophiques, Volume 51823 |
Common terms and phrases
avons capable capacité d'être dissous certitude chauve-souris choses collection d'idées connaissance intuitive connaître connexion conséquent considérer convenance corps couleur d'autres d'idées simples déja démonstration Dieu différentes dire disconvenance des idées discours disputes ductilité espèce esprit essences réelles évidence exemple existe figure fusibilité général hommes idée claire idée complexe idées distinctes idées qu'ils signifient idées simples imperfection inin insépa intel jamais con l'ame des bêtes l'égard l'esprit l'essence l'existence l'idée complexe l'or l'usage des mots l'usage ordinaire liaison Locke malléabilité manière matière ment modes mixtes monde morale mot or mots signifient moyen nature nécessaire noms des idées noms des modes noms des substances notions obscurité pables par-là peine penser perception personne philosophie plexes pourtant pouvons précise propositions propriétés puissance puisse qu'un qualités raison renfer sance saurait saurions savoir second lieu sens serait sert seule signes signification des mots soient sorte stances subtilité sujet suppose termes tion trouve usage vérité visible
Popular passages
Page 87 - C'est un art très sérieux, qui est destiné à instruire, à réprimer les passions, à corriger les mœurs, à soutenir les lois, à diriger les délibérations publiques, à rendre les hommes bons et heureux.
Page 174 - Pensée; mais peut-être ne serons-nous jamais capables de connaître si un être purement matériel pense ou non, par la raison qu'il nous est impossible de découvrir par la contemplation de nos propres idées, sans Révélation, si Dieu n'a point donné à quelques amas de matière disposés comme il le trouve à propos, la puissance d'apercevoir et de penser; ou s'il a joint et uni à la Matière ainsi disposée une substance immatérielle qui pense.
Page 342 - Lorfque nous trouvons une idée par l'intervention de laquelle nous découvrons la liaifon de deux autres idées , c'eft une révélation qui nous vient de la part de Dieu par la voie de Ja raifon; car, dès lors nous connoiffons une vérité que nous ne connoiffions pas auparavant.
Page 99 - ... que les idées des noms des substances soient de plus conformes à ce qui existe. Si quelqu'un dit que la justice est une conduite conforme à la loi à l'égard du bien d'autrui, cette idée n'est pas assez déterminée, quand on n'a aucune idée distincte de ce qu'on appelle loi.
Page 177 - Il me reste une objection au sujet des choses dont la matière est susceptible naturellement. Le corps , autant que nous pouvons le concevoir, n'est capable que de frapper et d'affecter un corps, et le mouvement ne peut produire autre chose que du mouvement : de sorte que lorsque nous convenons que le corps produit le plaisir ou la douleur, ou bien l'idée d'une couleur ou d'un son , il semble que nous sommes obligés d'abandonner...
Page 175 - ... capables de connaître si un être purement matériel pense ou non, par la raison qu'il nous est impossible de découvrir par la contemplation de nos propres idées, sans révélation, si Dieu n'a point donné à quelques amas de matière, disposés comme il le trouve à propos, la faculté d'apercevoir et de penser, ou s'il a joint et uni à la matière ainsi disposée une substance immatérielle qui pense...
Page 147 - Elles sont du nombre des vérités de raison, ou des vérités de fait. Les vérités de raison sont nécessaires, et celles de fait sont contingentes. Les vérités primitives de raison sont celles que j'appelle d'un nom général identiques, parce qu'il me semble qu'elles ne font que répéter la même chose, sans nous rien apprendre...
Page 175 - ... une substance immatérielle qui pense. Car par rapport à nos notions, il ne nous est pas plus malaisé de concevoir que Dieu peut, s'il lui plaît, ajouter à notre idée de la matière la faculté de penser, que de comprendre qu'il y joigne une autre substance avec la faculté de penser; puisque nous ignorons en quoi consiste la pensée, et à quelle espèce de substance cet être tout-puissant a trouvé à propos d'accorder cette puissance, qui ne saurait être créée qu'en vertu du bon plaisir...
Page 129 - Puisque l'esprit n'a point d'autre objet de ses pensées et de ses raisonnements que ses propres idées, qui sont la seule chose qu'il contemple ou qu'il puisse contempler, il est évident que ce n'est que sur nos idées que roule toute notre connaissance.
Page 86 - C'est que les hommes ne se soucient guère de la vérité, et aiment beaucoup à tromper et être trompés. Cela est si vrai, que je ne doute pas que ce que je viens de dire contre cet art ne soit regardé comme l'effet d'une extrême audace. Car l'éloquence, semblable au beau sexe, a des charmes trop puissants pour qu'on puisse être admis à s'y opposer.