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Cette discussion répond à une préoccupation sérieuse en Italie, où la misère des maîtres et maîtresses d'école, racontée par Mme Alberto Mario, dépasse tout ce qu'on pouvait supposer. Telle maitresse, faute de ressources, doit rester jusqu'à la veille de sa mort, à son pupitre, mourant de la poitrine, crachant le sang; telle autre est trouvée morte dans le plus misérable réduit; on constate que le dénuement l'a menée au tombeau.

L'attention s'est beaucoup portée, ces tempsci, sur Giordano Bruno. Nos lecteurs se rappellent, sans doute, le très remarquable article publié dans le Journal de Genève par M. Dufour, l'archiviste. Il établit à n'en pouvoir douter que l'illustre enfant de Nole fut élève régulier de l'académie de Genève. Ils n'ignorent pas non plus les charmants et substantiels articles publiés, vers le même temps, par le regretté Marc-Monnier, et dans lesquels ce dernier a résumé les recherches récentes faites, en Italie, sur le célèbre martyr. M. Bonghi vient encore de lui consacrer un article, dans une publication destinée à favoriser l'érection d'un monument à cette victime de l'intolérance sur l'emplacement de son bûcher à Rome, le Campo de' Fiori. Quelle revanche pour la liberté de conscience! Le monde marche.

Tout mauvais cas est niable, aussi Léon XIII a-t-il donné ordre à l'une des meilleures plumes du parti d'écrire une brochure pour affirmer que, si Giordano Bruno a été condamné au feu, la sentence n'a jamais été exécutée. Le 17 février 1600, à Rome, on n'aurait brûlé, jour de jeudi gras, qu'un mannequin habillé en moine pour l'édification des polichinelles de l'époque. Ben trovato!

Léon XIII vient de fonder une école de paléographie, moins pour favoriser le développement des études historiques en général, que pour les faire aboutir à l'apologie de l'Eglise et de la papauté. Jugez-en plutôt. La prési

dence est confiée au chanoine Carini de Palerme, connu par des travaux d'archéologie ecclésiastique. L'école comprendra deux cours. On étudiera, dans le premier, la paléographie en général, les matières premières des manuscrits, les instruments et meubles employés pour l'écriture, les caractères des documents, la critique diplomatique, l'analyse des actes, titres et signatures. L'objet du second cours sera la diplomatie pontificale, l'écrin du siège apostolique jusqu'à Paul V, les archives de Paul V à Léon XIII, les documents ecclésiastiques et pontificaux. Le cardinal-préfet jugera de la capacité et des qualités des élèves réguliers, il admettra des externes, prêtres et autres personnes de choix. Les élèves réguliers recevront un diplôme qui les rendra aptes aux emplois près des secrétariats et archives pontificales, aux charges diplomatiques à remplir au service du Pape.

L'Italie a perdu un soldat patriote, le général Fabrizzi. Né à Modène en 1805, il prit part, en 1831, au mouvement insurrectionnel pour l'unité et l'indépendance de l'Italie, et se réfugia en Piémont. En 1837, il prépare, à Malte, le soulèvement de la Sicile. En 1848, il est à la tête de la révolution à Palerme, puis va défendre Rome; il se rend à Nice, lorsque la république romaine a sombré ; en 1860, colonel dans l'expédition des Mille, Fabrizzi repousse, avec une poignée d'hommes, les Bourboniens, près de Gesso, et se distingue également au Volturno. En 1861, il concourt à la répression du brigandage; en 1867, il commande à Mentana. Son corps a été rapporté de Rome dans sa ville natale, dont il était, depuis longtemps, le représentant. Ses grandes funérailles ont eu lieu, à Pome, aux frais de l'Etat. A la station, au départ du wagon funèbre, le député Crispi a parlé, avec une émotion douloureuse, du défunt, son intime ami.

Un pasteur wesleyen de Naples, M. Francesco Sciarelli, présente à la chambre, qui va

discuter la loi pour les conventions sur les voies ferrées, une pétition en faveur des employés du chemin de fer. Elle formule les vœux suivants : ouverture le dimanche des bureaux de grande vitesse jusqu'à 9 heures du matin; fermeture de ceux de petite vitesse; limitation des travaux aux seules réparations nécessaires; diminution des trains de voyageurs; suppression des billets aller et retour du samedi au lundi; liberté entière pour les employés, un dimanche sur trois..

Un homme qui saluait avec joie nos progrès en Italie, un ami passionné de l'étude et de la patrie, Terenzio Mamiani della Rovere, comte de S. Angelo, vient de mourir à Rome, à quatre-vingt-six ans. Ainsi disparaissent, peu à peu, les grands citoyens qui contribuèrent à la renaissance politique de l'Italie.

Mamiani, après avoir vu échouer le mouvement révolutionnaire de Bologne en 1831, quitta sa patrie et vécut longtemps en France, s'occupant de philosophie et de poésie. En 1848, il crut au pape libéral, fit partie du ministère présidé par le cardinal Orioli, et s'en retira, après l'assassinat de Rossi. Membre de la constituante romaine, il n'y put faire prévaloir ses idées d'ordre et de modération et s'en alla vivre à Gênes. En 1850, Mamiani est naturalisé piémontais, devient député et appuie fortement Cavour, en particulier pour l'expédition de Crimée, la pierre angulaire de l'indépendance italienne. Il fut successivement, depuis 1860, ministre de l'instruction publique, plénipotentiaire à Athènes et à Berne et, en dernier lieu, professeur de philosophie à l'Athenæum de Turin.

M. Sciarelli vient également d'adresser un appel aux ministres évangéliques, pour la fondation d'une fédération italienne, en faveur de la sanctification du dimanche. Elle devrait, selon lui, par des efforts collectifs et individuels, tendre aux résultats suivants: fermeture des magasins, des fabriques, des musées, des cafés, des auberges, des théâtres; suspension du travail; point de dépêches télégraphiques, sauf l'absolu nécessaire, point de distribution de lettres ni de journaux à domicile. Point de longues promenades (!), point de vie politique et publique. Les catholiques pourront faire partie de la fédération, mais le comité général ou local sera composé d'évan. géliques. J'applaudis, tout en faisant mes réserves. Pour moi, le dimanche est jour de sanctification et de délassement à la fois. Fermez les musées, les ouvriers useront d'autant plus des divertissements peu élevés qui les sollicitent. Quant aux longues promenades du dimanche, j'ai gardé un trop excellent Souvenir de celles que je faisais il y a vingtcinq ans pour être avec M. Sciarelli. Nous autres étudiants en théologie d'alors, nous allions entendre M. Coulin à Genthod; avec quel plaisir, traversant la campagne verdoyante, nous entendions la cloche du village{vée, une capacité remarquable, en fait de poappeler les fidèles. Combien, dans le temple fort modeste à cette époque, la parole du pasteur nous restaurait et nous captivait. Le reste de la journée se passait paisiblement dans quelqu'un de ces replis de terrain boisés qui entourent le village, jusqu'au moment où nous partions pour être à Genève au soleil couchant.

Outre sa collaboration à l'Anthologie de Vieusseux, la Nouvelle Anthologie et la Philosophie des écoles italiennes, il a beaucoup écrit. Rappelons en particulier la Confession d'un métaphysicien, la Religion positive et éternelle du genre humain, la Critique des révélations et la philosophie de la réalité, les Hymnes. Il était vice-président du conseil supérieur de l'instruction publique, conseiller d'état, président honoraire de l'académie des Lincei.

Mamiani avait une intelligence noble, éle

litique, d'instruction, d'administration. C'était une conscience paisible et ferme. Sa vie était retirée et modeste; son seul luxe était les fleurs, il les aima et les voulut autour de lui, jusqu'à la dernière heure de son agonie, qui fut pénible. On exposa le corps dans son cabinet de travail, orné aux quatre angles

de jardinières pleines de roses odorantes de mai; elles donnaient à la chapelle ardente je ne sais quoi de vivant qui faisait penser à une apothéose.

Ses amis, en venant dire au défunt l'adieu suprême, jetaient des fleurs sur le lit; il en était jonché. Le corps reposera dans le cimetière de Pesaro, conformément à la volonté exprimée par l'illustre défunt.

J'ai dit que Mamiani nous était sympathique; on en jugera par cette lettre qu'il adressait à M. Prochet à propos de l'inauguration du temple vaudois à Rome, et que publiait l'autre jour la Rivista cristiana. « Je me levai, avant-hier, ayant la ferme intention de répondre à la courtoise invitation de votre seigneurie, en assistant à la sainte fonction. Mais des douleurs subites de tête et d'estomac m'en empêchent et me rappellent qu'à mon âge vouloirs et intentions sont toiles d'araignée. Incapable de vous remercier en personne, j'y supplée en vous exprimant par écrit ma profonde reconnaissance. Quelle consolation c'eût été pour moi de voir cette remarquable dispensation de Dieu, les fils des persécutés jusqu'au martyre et à la mort, pour la pureté de leur foi chrétienne, célébrer leur culte en face du Vatican, sous les yeux de ce pape pour lequel la liberté de conscience est le pire blasphème et l'abominable hérésie. J'ai plaisir à penser que ce grand bien est le fruit de la liberté civile et politique de l'Italie, notre glorieuse patrie. Prions Dieu qu'elle veuille et sache, selon la justice, apprendre et exercer la religion du devoir. Que votre seigneurie accueille avec bienveillance mes sincères excuses; je me propose, dans une autre occasion, de visiter le temple vaudois, d'y adorer Dieu et de vous entendre expliquer l'Evangile, avec la sublime simplicité de la parole de Jésus-Christ. »

Peu avant sa mort, Mamiani s'aperçut qu'on lui avait soustrait des papiers précieux, entre autres sa correspondance avec Mazzini, les derniers chapitres de son histoire de la papauté et surtout le discours que Pie IX fit

lire à la chambre des députés en 1848, où le pape écrivit de sa propre main les lignes par lesquelles il renonçait au pouvoir temporel.

Cette académie des Lincei, dont Mamiani était le vice-président, vient de s'installer magnifiquement au palais Corsini. Elle est la sœur ainée de l'académie française, le prince Cesi la fonda en 1603, Galilée en fit partie. Réorganisée récemment par le ministre Sella, elle a pris une vie nouvelle, compte cent membres effectifs, beaucoup de correspon dants italiens et cent quarante-six associés étrangers. C'est un patricien romain, de famille papale, le prince Corsini, qui lui a donné son siège actuel et ce que le palais contenait, une galerie de tableaux, une bibliothèque inestimable, une collection d'estampes unique au monde, des Titien, des Raphaël, des Dolci, des Murillo, trente-neuf mille volumes, dont huit mille en incunables, elzévirs, manuscrits, l'histoire de la gravure en documents, du XVe siècle à Calamatta. Don Tommaso Corsini a doté l'Académie royale italienne, ainsi s'appellent les Lincei réorga nisés, du palais et des collections fondées par Clément XII, son aïeul; où allons-nous !

Si, en général, l'autorité supérieure est en Italie pleine d'égards pour le clergé, il n'en est souvent pas de même des municipes. Celui de Viterbe avait décidé de transporter au musée de la ville les antiquités contenues dans l'église Sainte-Marie. Ses employés ont ouvert sans façon la tombe de Clément IV qu'elle renfermait, et voyant que les cendres étaient mélangées d'objets précieux, il les ont passées au tamis et jetées irrévérencieusement dans un baquet. Les cléricaux ont crié, il y avait de quoi. Le ministre de l'intérieur a fait une enquête, elle a mis en pleine évi

dence la réalité du fait.

Léon XIII a d'autres motifs de mauvaise humeur, il est trop tiède pour la coterie des intransigeants noirs. Le pape ayant blâmé les excès des journaux catholiques, en Espagne

leur mauvaise chance. Ce procès révèle un état social bien triste et la nécessité d'une répression énergique, d'un travail soutenu d'instruction et de moralisation.

J. PETER.

en particulier, dom Pitra les en a félicités. } d'une impudence rare et ne regrettent que L'Infaillible a été fort irrrité et n'a pas reçu l'Eminence quand elle s'est présentée à l'audience du 30 mai. Le cardinal n'avait plus qu'à se soumettre ou se démettre. Il a pris le premier parti; le Journal de Rome publie une lettre où le cardinal proteste de sa soumission absolue au saint-siège et adhère à la lettre pontificale au cardinal Guibert, où Pitra est malmené de la belle manière. L'incident est clos, mais dom Pitra n'a qu'à se bien tenir.

On pouvait supposer que Curci ne ferait plus parler de lui après sa rétractation, cependant il vient de publier un livre qui fait quelque bruit: Le socialisme chrétien dans les questions ouvrières et dans le concert sauvage des états modernes. Curci attribue le manque d'équilibre social et économique actuel à ce que la science n'a pas tenu compte du péché d'Adam et de la vie éternelle. Il faut, pour le réparer, faire rentrer Jésus-Christ, avee sa doctrine et sa morale, dans l'esprit et la conscience des générations baptisées, Je reviendrai, après lecture, s'il en vaut la peine, sur le livre du père Curci.

Le brigandage en Italie paraît avoir disparu de la terre ferme, mais il a encore de la vitalité en Sicile, preuve en est le procès qui se juge, cet été, à Palerme. Dix-neuf accusés paraissent devant le tribunal. Les environs de Termini ont été le théâtre de leurs méfaits. La bande, d'abord diminuée par la capture de quelques-uns des malfaiteurs, se reforme bientôt et répand la terrenr dans les montagnes. Elle attaque les courriers à main armée, s'empare, pour les rançonner, des personnes riches, en particulier du syndic de Palerme, directeur général du Banco de Sicile, le commandeur Notarbartolo, et s'assure par la terreur la complicité des paysans. M. Notarbartolo fut pris par des brigands, travestis en carabiniers, sur ses terres, gråce aux informations d'un cantonnier du chemin de fer. Les malfaiteurs, devant la justice, sont

BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE

NOS DROITS SUR MADAGASCAR ET NOS GRIEFS
CONTRE LES HOVAS, EXAMINÉS IMPARTIALE-
MENT, par R. Saillens. Avec préface par
Fr. Passy, et documents inédits. -- Paris,
Fischbacher, 1885.

Sous ce titre assez compliqué se cache une étude des plus intéressantes sur la question de Madagascar, envisagée par un homme. bien au courant des faits, esprit vraiment libéral et franchement chrétien. Il est si rare de trouver la politique traitée d'une telle manière, qu'on éprouve un réel plaisir à lire cette brochure, inspirée, comme le dit la préface de M. F. Passy, uniquement « par la passion de l'humanité. »

Un excellent résumé de l'histoire de Madagascar amène d'abord le lecteur à cette conviction, fondée sur les faits, que les prétendus droits de la France ne peuvent se légitimer en aucune façon. Déjà au XVIIe siècle, il est vrai, le cardinal de Richelieu avait jeté les yeux sur cette ile, encore inoccupée par les Européens, mais les quelques essais de prise de possession et de colonisation furent si mal conduits que rien ne subsista, sauf un établissement dans l'ile Sainte-Marie, et qu'on ne pensa plus à Madagascar jusqu'au commencement de notre siècle. Sous le règne de Radama Ier, roi des Hovas, qui s'efforça de réunir toute l'ile sous sa domination, la civilisation chrétienne y pénétra, grâce à l'influence des Anglais, possesseurs de l'île Maurice; ils s'efforcèrent d'entrer en relation avec les Hovas, dans l'intérêt de leur commerce, mais sans essayer de s'emparer du pays. D'ailleurs, si les Malgaches ouvraient leur pays à la civili

sation, ils acquéraient en même temps le sentiment de leur nationalité et de leurs droits. Aussi, toutes les tentatives d'établissement qui furent faites dans la suite par les Français vinrent-elles se heurter à une résistance bien décidée : la nation malgache veut être maîtresse chez elle.

Au milieu des troubles, des révolutions, des changements de règne qui se sont succédé à Madagascar, pendant les années 1856 à 1868, un négociant français nommé Lambert, qui possédait la faveur de Radama II, réussit à obtenir la concession d'un vaste territoire, riche en mines, dont il voulait faire l'exploitation. Il avait fondé, dans ce but, une société financière, reconnue par le gouvernement français, quand la mort du roi renversa ses projets. La charte de concession fut annulée par la nouvelle reine, et Napoléon III y consentit, moyennant une indemnité de un million 200 000 francs payée à la société. Ce fait a une portée considérable, car ce sont justement ces territoires concédés, puis rachetés, qui sont réclamés aujourd'hui par le gouvernement français, au mépris des conventions.

Quant aux griefs que la France élève contre les Hovas, ils sont de ceux que trouvent toujours les gens qui veulent chercher chicane à autrui. Il y a eu des malentendus sur les droits concédés aux étrangers, des intérêts individuels lésés, etc., mais rien qui ne pût s'arranger à l'amiable, avec un peu de bonne volonté. Malheureusement, il faut reconnaître à la guerre actuelle deux causes que M. Saillens dévoile en quelques mots très sobres, mais suffisants pour jeter un triste jour sur le rôle de la France. Ces deux causes sont la jalousie des jésuites français contre les missions protestantes, et le désir des colons de la Réunion de pouvoir se servir de Madagascar dans l'intérêt de leurs cultures, pour lesquelles ils ont besoin d'ouvriers.

Et c'est ainsi que la république française, si fortement anticléricale et antireligieuse chez elle, ne craint pas de faire les affaires

des catholiques, parce qu'elle espère implanter sa domination sur une partie de Madagascar, où elle ne peut songer à établir une colonie, mais d'où elle voudrait arracher des coolies pour les colons de la Réunion, au mépris des principes de libéralisme dont elle se targue devant le monde.

Espérons qu'il y a encore en France assez d'hommes animés d'un esprit libéral pour que le plaidoyer de M. Saillens soit entendu!

P. V.

NOUVELLES HINDOUES. Madar, suivi de deux épisodes de la guerre des Cipayes, par A. Glardon. Georges Bridel. 1885.

Ceux qui ont une fois goûté des ouvrages de M. Glardon, y reviennent volontiers; chaque nouvelle production de cet auteur est saluée par eux avec joie. Il nous plonge dans l'Inde, c'est sa spécialité. Il nous la fait connaitre sous bien des aspects que ne nous révéleront pas des descriptions scientifiques. Son Madar nous transporte au moment de la guerre des Cipayes, et nous en retrace, surtout par les deux appendices, des épisodes émouvants. Toute la trame du récit repose sur des rivalités celle qui existe de longue date entre les Hindous de religion païenne et les musulmans, et celle, plus récente, entre les Anglais et les natifs. C'est la première qui fournit la donnée du roman, et la seconde l'élément historique. Nous n'essaierons pas de reproduire ici l'esquisse du récit, dont le principal intérêt se trouve du reste dans les détails. Inutile de dire avec quel talent tout cela est exposé, et quel riche coloris relève ce tableau, sans qu'il y ait rien d'extravagant ni de chargé.

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