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équivaut à 400 voix, ce qui porte la valeur de l'élu à 400 fois 400 voix, ou à 160,000.

Admettant que deux degrés produisent le corps législatif, ce corps se composera des 100 membres sortant des 100 colléges du deuxième degré, lesquels membres équivalant chacun à 160,000 voix, l'élu du corps législatif, ou le prince, équivaut donc à 100 fois 160,000 voix, ou à 16,000,000, nombre égal à la totalité de la population des électeurs.

Donc avec le mode d'élection proposé, le vote équiva t numériquement à la totalité de la société politique.

De sorte que, avec les deux degrés de l'élection, la société se graduerait en trois classes:

1er Vulgaire

2o Distinguée ce qui correspond à 3e Éminente

1. Électeur.

2. Élu.

3. Législateur.

Et ces classes varieraient selon que varierait l'influence sociale des hommes qui les composeraient, et qui subiraient l'épreuve du jugement public à chaque époque électorale.

Un pouvoir censorial repose dans le mode d'élection proposé par l'auteur, puisque l'élévation ou l'abaissement du nombre qui, pour chaque nom, ressortirait du dépouillement du scrutin, exprimerait le plus ou moins d'estime que les citoyens font de celui qui le porte.

Ici un problème social qui occupe beaucoup les esprits sérieux se résoud de lui-même : les hommes considérables par leurs vertus et leurs talents nécessairement sortiraient de leur obscurité, et l'État, connaissant les influences, saurait où prendre les capa

cités.

Et ce mode électoral porte en lui-même une telle force de vérité, qu'il finira tôt ou tard par triompher des manœuvres et des intrigues dont l'opinion publique, un moment peut-être dupe et égarée, arrive toujours à faire bonne justice.

Le vote par liste de préférence s'applique tout aussi bien aux votes des lois. On remet sur une liste toutes les modifications proposées pour la rédaction de tel article de cette loi, et les membres du corps législatif expriment par des numéros l'ordre de leurs préférences La plus basse expression numérique sera encore ici la plus haute valeur sociale de la disposition de la loi.

1.

TABLE

DU

PREMIER VOLUME.

1

II.

V.

VI.

PREMIÈRE PARTIE.-POLITIQUE.
THÉORIES SOCIALES.

École absolutiste.-M. de Bonald.

Saint-Simonisme. Esquisse biographique sur Saint

Simon.

IV.

Enseignement des disciples.

Fouriérisme.

Le parti républicain français et la démocratie en Améri

17

29

79

que. — M. de Tocqueville.

95

VII.

Des théories du gouvernement actuel.
M. Guizot sur la démocratie moderne.

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VIII. Quelques idées sur l'éducation française au XIXe siècle.

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Pamphlets de Paul-Louis Courier. — Chansons politiques

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de Béranger, etc.

139

148

154

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XV.

XVI.

DEUXIÈME PARTIE. - RELIGION.

Quelques mots sur le Génie du christianisme. — L'abbé de
Lamennais. Essai sur l'indifférence en matière de re-
ligion.

251

Du livre de M. de Lamènnais, intitulé: De la Religion considérée dans ses rapports avec l'ordre politique et civil. 282

XVII. Le Livre du Progrès de la révolution. L'Avenir.
Paroles d'un Croyant.-Le Livre du peuple.
XVIII. Joseph de Maistre. Le Livre du Pape,

XIX. L'abbé Philippe Gerbet.

XX.

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Des doctrines philosophiques sur la certitude. ➡ Considérations sur le dogme générateur de la piété catholique. — Coup d'œil sur la con

troverse.

Publications de M. de Genoude.

307

Le Christ devant le

317

Protestantisme.

327

siècle, par M. Roselly de Lorgues. - M. Bautain.

XXI. Revues religieuses. — Prédications

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Page 129, ligne 4, post-chrétiens... lisez : chrétiens.

286,

2, qui fond le sond... lisex : qui sont le fond.

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