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après avoir fait Amende honorable. 175. Il faut éviter le ftyle. Varillas & Maimbourg.

185. Votre fils eft begue. Mr. de Harlay, Avocat Général, fils de Mr. le Premier Préfident: Madame de Harlay, fille de Mr. le Premier Préfident, Religieufe à Sainte Elifabeth.

Ibid. Xantus. M. de Courtenvaux, fils de M. de Louvois.

Ibid. Craffus. M. de Louvois & fes enfans. 186. Il apparoît. Le Cardinal de Richelieu. 187. V** C**. L'Auteur du Pyrame. Pradon; Vignon, Peintre; Colaffe, Muficien, qui battoit la mesure fous Lulli, & a compofé des Opera.

Ibid. Après le mérite perfonnel. L'Archevêque de Rheims, Frere de M. de Louvois, élu Proviseur de Sorbonne après la mort de M. de Harlay, Archevêque de Paris. Ibid. Quelques-uns. Feu M. de Harlay, Archevêque de Paris.

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188. Philemon. M. le Comte d'Aubigny, frere de Madame de Maintenon, ou Mylord Strafort, Anglois d'une grande dépenfe, mais très-pauvre d'efprit, & qui a toujours un magnifique Equipage. 189. Ce n'est pas qu'il faxt. M. de Mennevillette, qui a été Receveur Général du Clergé, où il a gagné fon bien. Il a fait fon fils Président à Mortier, qui a époufé Madame de Harlay, petite-fille de feu M. Boucherat, Chancelier. Sa fille a épousé le Comte de Tonnerre.

Ibid. Un homme à la Cour. L'Abbé Boileau, fameux Prédicateur.

Ibid. Une perfonne humble. Le P. Mabillon Benedictin, Auteur de plufieurs beaux Ouvrages.

191. On l'a regardé. M. de Turenne.

192. Fils. Petit-fils. M. le Duc de Chartres, enfuite Duc d'Orleans, & Régent du Royaume.

194. Mopfe. L'Abbé de S. Pierre, de l'Académie Françoife.

195. Celfe. Le Baron de Breteuil qui a été Ambaffadeur auprès du Duc de Mantoue. 196. De la brouillerie des deux Freres, & de la rupture des deux Miniftres. Qui arriva entre M. Pelletier & Mrs. de Louvois & de Seignelai, au fujet de la protection à donner au Roi Jacques, que M. de Louvois piqué fecrettement contre lui pour lui avoir refufé fa Nomination au Chapeau de Cardinal pour l'Archevêque de Rheims, fon frere, vouloit abandonner, & ne point charger la France de cette Guerre qui ne pouvoit être que très-longue & très-onéreufe. M. de Seignelai, au contraire, foutenoit que le Roi ne pouvoit fe difpenfer de cette protectoin qui lui étoit glorieufe & néceffaire; & le Roi approuva cet avis, que M. de Louvois combattoit. Cependant, on envoya en Irlande peu de Trou pes pour le rétabliffement de ce Prince, & M. de Cavois pour y paffer avec elles: mais, ne s'y étant pas trouvé le plus fort, il ne put empêcher que le Prince d'Orange ne paflât la Boyne, où il y eut un grand Combat le 10 Juillet 1690. dans lequel le Roi Jacques ayant été abandonné par les Anglois & Irlandois, fut obligé de se sau

ver à Dublin, & de repaffer en France. Ce fut dans ce Combat, que le Maréchal de Schomberg fut tué d'un coup de fabre & de pistolet, que deux François, Gardes du Roi Jacques qui pafferent exprès les Rangs pour l'attaquer, lui donnerent, lefquels furent tués fur le champ. Le Prince d'Orange fut fi furpris de cette mort, que la tête lui en tourna, & qu'il devint invifible quelques jours, ce qui donna lieu au bruit qui courut de fa mort, dont la nouvelle répandue en France caufa pendant trois jours des joies extravagantes, & qui à peine cefferent par les nouvelles du rétabliffement de fa fanté, & du Siége de Limeric, où il fe trouva en perfonne. Depuis ce tems-là, le Roi Jacques n'a pu se rétablir. Il est mort à S. Germain en laie, le 16 Septembre 1701.

Ibid. Menippe. Le Maréchal de Villeroi. 198. La fauffe Grandeur. Le Maréchal de Villeroi,

Ibid. La véritable Grandeur. M. de Turenne Maréchal de France, enterré à S. Denis & tué en Allemagne d'un coup de canon, le 27 Juillet 1674.. 204. Life. La Préfidente d'Ofambray, femme de M. de Bocquemart, Préfident en la feconde des Enquêtes du Palais.

209. A juger de cette femme. Mlle. de Luines, fœur de M. de Luines, Correcteur des Comptes.

210. Le rebut de la Cour. Le Baron d'Aubigné.

211. Eft-ce en vue du fecret. Madame de la Ferriere, femme du Maître des Requêtes.

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Ibid. Et Dorinne. Mlle. Foucaut, fille de
M. Foucaut, Confeiller aux Requêtes du
Palais.

Ibid. Lelie. La fille du Préfident Brisu.

Ibid. Claudie. La Ducheffe de Bouillon, ou de la Ferté.

212. Meffaline. Madame d'Olonne.

Ibid. Bathylle. Pecourt, Danfeur de l'Opera. Raillerie fur les Dames qui s'amourachent de Farceurs.

Ibid. Cobus. Le Bafque, Danfeur de l'Ope-
ra, ou Beauchamp.

Ibid. Dracon. Philibert, Joueur de la flute
Allemande, dont la femme avoit empoi-
fonné fon premier mari, afin de l'époufer;
ce qui ayant été découvert, elle fut pen-
due & brûlée.
312. Cefonie. Mlle. de Briou, fille du Préfi-
dent en la Cour des Aydes. Elle a épousé
le Marquis de Conftantin, qui ne vêcut
que trois ans avec elle.

Ibid. Quelques Femmes. La Ducheffe d'Au-
mont, fille de Madame la Maréchale de la-
Mothe, & Madame la Maréchale de la
Ferté.

214. Qu'est-ce qu'une Femme. Madame la Du-
cheffe.

a17. La dévotion vient. La Duchesse d'Aumont & la Ducheffe de Lefdiguieres.

220. Quelques Femmes. La Ducheffe d'Au

mont.

224. Il y a telles Femmes. Madame la Préfidente de Bocquemart, qui a confervé fon nom d'Ofambray.

16. Combien de filles. Miles. Baré, Bolot & Hamelin.

229. Glycere. Madame de la Ferriere, petite-fille de feu M. le Président de Novion. Ibid. Venouze. Vincennes.

230. Canidie. La Voifin empoisonneuse, qui a été pendue & brûlée.

231. Je ne comprends pas. Le Président de Bocquemart.

232. Le mari de Madame L***. La Préfidente d'Ofambray.

255. Drance. Le Comte de Tonnerre, Premier Gentilhomme de la Chambre de feu MONSIEUR, de la Maifon des Comtes de Tonnerre-Clermont. Ils portoient autrefois pour armes un Soleil au-dessus d'une Montagne. Mais, depuis que l'an 1123. un Comte de cette Maison rétablit le Pape Calixte II. fur fon Trône, ce Pape a donné pour armes à cette Maison deux Clefs d'Argent en Sautoir, qu'elle porte présentement; & quand un Comte de cette Maison fe trouve à Rome lors de quelque Couronnement de Pape, au lieu que tout le monde lui va baifer les pieds, lui fe met à côté, tire fon épée, & dit: Etfi omnes, ego non. Ceci eft une pure Fable. Cette Maison eft fort illuftre & fort ancienne, & ceux qui en font préfentement font trèsfiers, & traitent les autres de petite No. bleffe & de Bourgeoifie. L'Evêque de Noyon, qui en eft, ayant traité fur ce pied, la Famille de Harlay, de Bourgeois, & étant allé pour dîner chez M. le Premier Préfident, qui l'avoit fû, il le refufa en lui difant, qu'il n'appartenoit pas à un petit Bourgeois de traiter un homme de fa qua lité : &, comme cet Evêque lui répondit,

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