Émile; ou, De l'éducation, Volume 2Gérard Fleischer le Cadet, 1817 |
From inside the book
Results 1-5 of 82
Page 21
... mieux développé . C'est là très certainement un principe fondamental de toute bonne éducation . Voici le temps aussi de l'accou ! umer peu - à - peu à donner une attention suivie au même objet : mais ce n'est jamais la contrainte , c ...
... mieux développé . C'est là très certainement un principe fondamental de toute bonne éducation . Voici le temps aussi de l'accou ! umer peu - à - peu à donner une attention suivie au même objet : mais ce n'est jamais la contrainte , c ...
Page 24
... mieux en forme de canard , de sorte que l'aiguille traverse le corps , et que la tête fasse le bec . Nous posons sur l'eau le canard , nous approchons du bec un anneau de clef , et nous voyons avec une joie facile à comprendre que notre ...
... mieux en forme de canard , de sorte que l'aiguille traverse le corps , et que la tête fasse le bec . Nous posons sur l'eau le canard , nous approchons du bec un anneau de clef , et nous voyons avec une joie facile à comprendre que notre ...
Page 26
... mieux qu'auparavant , il voit le ca- nard se moquer de lui , et faire des pirouettes tout autour du bassin : il s'éloigne enfin tout confus , et n'ose plus s'exposer aux huées . Alors le joueur de gobelets prend le morceau de pain que l ...
... mieux qu'auparavant , il voit le ca- nard se moquer de lui , et faire des pirouettes tout autour du bassin : il s'éloigne enfin tout confus , et n'ose plus s'exposer aux huées . Alors le joueur de gobelets prend le morceau de pain que l ...
Page 31
... mieux que rem- pli de toute autre matiere ; l'air est donc un corps élastique . Etant étendu dans le bain , soulevez hori- zontalement le bras hors de l'eau , vous le sentirez chargé d'un poids terrible ; l'air est donc un corps pesant ...
... mieux que rem- pli de toute autre matiere ; l'air est donc un corps élastique . Etant étendu dans le bain , soulevez hori- zontalement le bras hors de l'eau , vous le sentirez chargé d'un poids terrible ; l'air est donc un corps pesant ...
Page 32
... mieux que nos instruments ne soient point si parfaits et si justes , et que nous ayons des idées plus nettes de ce qu'ils doivent être et des opérations qui doivent en résulter.Pour ma premiere leçon de statique , au lieu d'aller ...
... mieux que nos instruments ne soient point si parfaits et si justes , et que nous ayons des idées plus nettes de ce qu'ils doivent être et des opérations qui doivent en résulter.Pour ma premiere leçon de statique , au lieu d'aller ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
àge aime apprendre assez auroit avoit bateleur bâton brisé beau besoin bonheur choses ciple coeur humain connoissances connoître corps d'autrui d'être déja desirs Dieu dire doit donne éleve Emile enfants espece esprit état étoient étoit foible foiblesse force gens goût idées indis j'ai j'aurois j'avois jamais jeune homme juger l'ame l'amour l'autre l'enfant l'esprit l'être l'homme l'usage du monde laisse langue des signes leçons livres Loin que l'amour long-temps loppe lui-même lumieres maître maître à danser maniere maux méchants ment métier mieux misere moeurs monde montrer morale mouvement n'en nature naturel objets par-tout parcequ'il parceque parler paroît passer passions penser peuple philosophie plaisir plaisirs Plutarque porte préjugés premiere prendre qu'un raison religion reste rien s'il sage sait savoir sens sensations sensible sentiment sera seroient seroit seul sitôt Socrate soin souf sûr systême tion trom trompe trouve vérité veux vice Voilà vois voit voudroit vrai yeux
Popular passages
Page 290 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 290 - ... le bruit l'épouvantent : les préjugés dont on la fait naître sont ses plus cruels ennemis; elle fuit ou se tait devant eux : leur voix bruyante étouffe la sienne et l'empêche de se faire entendre ; le fanatisme ose la contrefaire et dicter le crime en son nom.
Page 290 - S'il parle à tous les cœurs, pourquoi donc y en. at-il si peu qui l'entendent ? Eh ! c'est qu'il nous parle la langue de la nature, que tout nous a fait oublier. La conscience est timide, elle aime la retraite et la paix; le monde et le bruit l'épouvantent : les préjugés dont on la fait naître sont ses plus cruels ennemis; elle fuit ou se tait devant eux : leur voix bruyante étouffe la sienne et l'empêche de se faire entendre; le fanatisme ose la contrefaire, et dicter le crime en son nom....
Page 287 - ... comme nous n'apprenons point à vouloir notre bien et, à fuir notre mal mais que nous tenons cette volonté de la nature, de même l'amour du bon et la haine du mauvais nous sont aussi naturels que l'amour de nous-mêmes. Les actes de In conscience ne sont pas des jugements, mais des sentiments...
Page 302 - C'est avoir une vanité bien folle de s'imaginer que Dieu prenne un si grand intérêt à la forme de l'habit du prêtre , à l'ordre des mots qu'il prononce , aux gestes qu'il fait à l'autel , et à toutes ses génuflexions.
Page 286 - Montaigne! toi qui te piques de franchise et de vérité, sois sincère et vrai, si un philosophe peut l'être, et dis-moi s'il est quelque pays sur la terre où ce soit un crime de garder sa foi, d'être clément, bienfaisant, généreux; où l'homme de bien soit méprisable et le perfide honoré.
Page 289 - Connaître le bien, ce n'est pas l'aimer: l'homme n'en a pas la connaissance innée; mais sitôt que sa raison le lui fait connaître, sa conscience le porte à l'aimer; c'est ce sentiment qui est inné.
Page 262 - Non, l'homme n'est point un; je veux et je ne veux pas, je me sens à la fois esclave et libre; je vois le bien, je l'aime, et je fais le mal; je suis actif quand j'écoute la raison, passif quand mes passions m'entraînent; et mon pire tourment, quand je succombe, est de sentir que j'ai pu résister.
Page 249 - Les premières causes du mouvement ne sont point dans la matière; elle reçoit le mouvement et le communique , mais elle ne le produit pas. Plus j'observe l'action et réaction des forces de la nature agissant les unes sur les autres, plus je trouve que, d'effets en effets, il faut toujours remonter à quelque volonté pour première cause; car supposer un progrès de causes à l'infini, c'est n'en point supposer du tout.
Page 286 - Que lui sert de donner aux plus suspects voyageurs l'autorité qu'il refuse aux écrivains les plus célèbres ? Quelques usages incertains et bizarres , fondés sur des causes locales qui nous sont inconnues, détruiront-ils l'induction générale tirée du concours de tous les peuples, opposés en tout le reste, et d'accord sur ce seul point?