Émile; ou, De l'éducation, Volume 2Gérard Fleischer le Cadet, 1817 |
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... forces . actuelles sont plus que suffisantes pour pourvoir à ceux qu'il a . Comme homme il seroit très foible , comme enfant il est très fort . D'où vient la foiblesse de l'homme ? De l'inégalité qui se trouve entre sa force et ses ...
... forces . actuelles sont plus que suffisantes pour pourvoir à ceux qu'il a . Comme homme il seroit très foible , comme enfant il est très fort . D'où vient la foiblesse de l'homme ? De l'inégalité qui se trouve entre sa force et ses ...
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... force an - delà de ce qu'il lui en faut ; c'est le seul temps de sa vie où il sera dans ce cas . Je pressens l'objection . L'on ne dira pas que l'en- fant a plus de besoins que je ne lui en donne , mais on niera qu'il ait la force que ...
... force an - delà de ce qu'il lui en faut ; c'est le seul temps de sa vie où il sera dans ce cas . Je pressens l'objection . L'on ne dira pas que l'en- fant a plus de besoins que je ne lui en donne , mais on niera qu'il ait la force que ...
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... force . Voilà la phi- losophie du cabinet ; mais moi , j'en appelle à l'expé- rience . Je vois dans vos campagnes de ... force et capacité de l'esprit qui les supplée ou qui les dirige . Cet intervalle où l'individu peut plus qu'il ne ...
... force . Voilà la phi- losophie du cabinet ; mais moi , j'en appelle à l'expé- rience . Je vois dans vos campagnes de ... force et capacité de l'esprit qui les supplée ou qui les dirige . Cet intervalle où l'individu peut plus qu'il ne ...
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... ... · mités de l'univers ! Cet écart est l'effet du progrès de nos forces et de la pente de notre esprit . Dans l'état de foiblesse et d'insuffisance , le soin de nous conserver nous concentre au - dedans de nous ; dans LIVRE III .
... ... · mités de l'univers ! Cet écart est l'effet du progrès de nos forces et de la pente de notre esprit . Dans l'état de foiblesse et d'insuffisance , le soin de nous conserver nous concentre au - dedans de nous ; dans LIVRE III .
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... force , le desir d'étendre notre être nous porte au - delà , et nous fait élancer aussi loin qu'il nous est possible : mais comme le monde intellectuel nous est encore inconnu , notre pensée ne va pas plus loin que nos yeux , et notre ...
... force , le desir d'étendre notre être nous porte au - delà , et nous fait élancer aussi loin qu'il nous est possible : mais comme le monde intellectuel nous est encore inconnu , notre pensée ne va pas plus loin que nos yeux , et notre ...
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Common terms and phrases
àge aime apprendre assez auroit avoit bateleur bâton brisé beau besoin bonheur choses ciple coeur humain connoissances connoître corps d'autrui d'être déja desirs Dieu dire doit donne éleve Emile enfants espece esprit état étoient étoit foible foiblesse force gens goût idées indis j'ai j'aurois j'avois jamais jeune homme juger l'ame l'amour l'autre l'enfant l'esprit l'être l'homme l'usage du monde laisse langue des signes leçons livres Loin que l'amour long-temps loppe lui-même lumieres maître maître à danser maniere maux méchants ment métier mieux misere moeurs monde montrer morale mouvement n'en nature naturel objets par-tout parcequ'il parceque parler paroît passer passions penser peuple philosophie plaisir plaisirs Plutarque porte préjugés premiere prendre qu'un raison religion reste rien s'il sage sait savoir sens sensations sensible sentiment sera seroient seroit seul sitôt Socrate soin souf sûr systême tion trom trompe trouve vérité veux vice Voilà vois voit voudroit vrai yeux
Popular passages
Page 290 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 290 - ... le bruit l'épouvantent : les préjugés dont on la fait naître sont ses plus cruels ennemis; elle fuit ou se tait devant eux : leur voix bruyante étouffe la sienne et l'empêche de se faire entendre ; le fanatisme ose la contrefaire et dicter le crime en son nom.
Page 290 - S'il parle à tous les cœurs, pourquoi donc y en. at-il si peu qui l'entendent ? Eh ! c'est qu'il nous parle la langue de la nature, que tout nous a fait oublier. La conscience est timide, elle aime la retraite et la paix; le monde et le bruit l'épouvantent : les préjugés dont on la fait naître sont ses plus cruels ennemis; elle fuit ou se tait devant eux : leur voix bruyante étouffe la sienne et l'empêche de se faire entendre; le fanatisme ose la contrefaire, et dicter le crime en son nom....
Page 287 - ... comme nous n'apprenons point à vouloir notre bien et, à fuir notre mal mais que nous tenons cette volonté de la nature, de même l'amour du bon et la haine du mauvais nous sont aussi naturels que l'amour de nous-mêmes. Les actes de In conscience ne sont pas des jugements, mais des sentiments...
Page 302 - C'est avoir une vanité bien folle de s'imaginer que Dieu prenne un si grand intérêt à la forme de l'habit du prêtre , à l'ordre des mots qu'il prononce , aux gestes qu'il fait à l'autel , et à toutes ses génuflexions.
Page 286 - Montaigne! toi qui te piques de franchise et de vérité, sois sincère et vrai, si un philosophe peut l'être, et dis-moi s'il est quelque pays sur la terre où ce soit un crime de garder sa foi, d'être clément, bienfaisant, généreux; où l'homme de bien soit méprisable et le perfide honoré.
Page 289 - Connaître le bien, ce n'est pas l'aimer: l'homme n'en a pas la connaissance innée; mais sitôt que sa raison le lui fait connaître, sa conscience le porte à l'aimer; c'est ce sentiment qui est inné.
Page 262 - Non, l'homme n'est point un; je veux et je ne veux pas, je me sens à la fois esclave et libre; je vois le bien, je l'aime, et je fais le mal; je suis actif quand j'écoute la raison, passif quand mes passions m'entraînent; et mon pire tourment, quand je succombe, est de sentir que j'ai pu résister.
Page 249 - Les premières causes du mouvement ne sont point dans la matière; elle reçoit le mouvement et le communique , mais elle ne le produit pas. Plus j'observe l'action et réaction des forces de la nature agissant les unes sur les autres, plus je trouve que, d'effets en effets, il faut toujours remonter à quelque volonté pour première cause; car supposer un progrès de causes à l'infini, c'est n'en point supposer du tout.
Page 286 - Que lui sert de donner aux plus suspects voyageurs l'autorité qu'il refuse aux écrivains les plus célèbres ? Quelques usages incertains et bizarres , fondés sur des causes locales qui nous sont inconnues, détruiront-ils l'induction générale tirée du concours de tous les peuples, opposés en tout le reste, et d'accord sur ce seul point?