Page images
PDF
EPUB

to us, and grandmother said that all that was given to us today was to be our own.'

'But who gave it to you, Anne ?

'Some of the people in those chaises, Paul; I don't know which of them, but I dare say it was the little rosy girl.'

'No,' said Paul; 'for when she called you to the chaisedoor, she said, "Here's some halfpence for you." Now, if she gave you the guinea, she must have given it to you by mistake.'

Well, but perhaps some of the people in the other chaises gave it to me.

[ocr errors]

Why,' said Paul, that might be, to be sure; but I wish I was quite certain of it.'

[ocr errors]

Then, as we are not quite certain, had not we best go and ask my grandmother what she thinks about it ? '

Paul thought this was excellent advice; and he was not a silly boy, who did not like to follow good advice; he went with his sister directly to his grandmother. Edgeworth.

-Maria

ROYAL MILITARY COLLEGE, SANDHURST.

December 1863.

I.

Traduisez en anglais :

A.

Le comte d'Alets, passant par Lyon, fut conduit chez le lieutenant du roi, lequel, ne le connaissant pas, le reçut avec hauteur et lui dit: Mon ami, vous arrivez de Paris; que diton dans ce pays-là ?' 'Des messes,' répondit le gentilhomme. 'J'entends bien; mais quel est le bruit commun ?' 'Celui des charrettes et des fiacres.' 'Mais je vous demande ce qu'il y a de nouveau ?' 'Des pois verts.' Le lieutenant, surpris qu'on

osât lui répondre de cette sorte, s'écrie: 'Mon ami, comment vous appelez-vous ?' 'Les sots à Lyon m'appellent mon ami, et à Paris on m'appelle le comte d'Alets.'

[ocr errors]

B.

Mais,' demanda l'Anglais au paria, 'comment faisiez-vous pour vivre, étant repoussé de tout le monde ?' 'D'abord,' répondit l'Indien, 'je me dis: Si tout le monde est ton ennemi, sois à toi-même ton ami. Ton malheur n'est pas au-dessus des forces d'un homme. Quelque grande que soit la pluie, un petit oiseau n'en reçoit qu'une goutte à la fois. J'allais dans les bois et le long des rivières chercher à manger; mais je n'y recueillais le plus souvent que quelque fruit sauvage, et j'avais à craindre les bêtes féroces: ainsi je connus que la nature n'avait presque rien fait pour l'homme seul, et qu'elle avait attaché cette même existence à cette société qui me rejetait de son sein.'-Bernardin de Saint-Pierre.

II.

Questions Grammaticales.

1. Ecrivez les temps primitifs, puis les temps dérivés (la première personne du singulier seulement) des verbes faisiez et recueillais.

2. Conjuguez le verbe s'en aller (to go away) au plus-queparfait de l'indicatif (I had gone away), au masculin et au féminin, au singulier et au pluriel.

3. Expliquez la règle sur la place et sur l'accord de l'adjectif, par rapport à son substantif, dans la phrase française. Citez des exemples, et mentionnez les exceptions, s'il y a lieu.

[ocr errors]

4. Comment faisiez-vous pour vivre ?'-' D'abord, répondit l'Indien. . . .'-Pourquoi le premier verbe est-il à l'imparfait, et le second au prétérit ?

5. Comment forme-t-on le comparatif et le superlatif des adjectifs français ? Dites la règle, et les exceptions, s'il y a lieu, et citez des exemples à l'appui de vos réponses.

III.

Translate into French:

When I was a child of seven years of age, my friends, on a holiday, filled my pockets with coppers. I started off directly for a shop where they sold toys for children; but, being charmed with the sound of a whistle that I saw on the way in the

hands of another boy, I voluntarily offered him all my money for it. I then came home and went whistling all over the house, much pleased with my whistle, but disturbing all the family. My brothers, and sisters, and cousins, understanding the bargain I had made, told me I had given four times as much as it was worth. This put me in mind what good things I might have bought with the rest of the money; and they laughed at me so much for my folly, that I cried with vexation, and the reflection gave me more chagrin than the whistle gave me pleasure.

This, however, was afterwards of use to me, the impression continuing on my mind; so that often, when I was tempted to buy some unnecessary thing, I said to myself, 'Don't give too much for the whistle;' and so I saved my money. B. Franklin.

ROYAL MILITARY COLLEGE, SANDHURST.

June 1864.

Traduisez en anglais :

I.

A.

Un tailleur apportait un jour son compte à P..; il le trouva au lit. 'Ah! c'est vous,' dit P. .; vous m'apportez votre mémoire?' 'Oui, et je voudrais un peu d'argent.' 'Ouvrez mon secrétaire; voyez ce tiroir.' Le créancier tire. 'Pas celui-là; l'autre.' Le tailleur va au second tiroir. 'Celui de dessous,' lui crie P. ; 'bon, vous y voilà; que voyez-vous dans cet endroit ? J'y vois,' répond le tailleur, 'beaucoup de papiers.' ?' 'Ce sont des mémoires; mettez le vôtre avec ceux-là;' et il se tourna de l'autre côté.

B.

J'entends dire que les Anglais ne se refusent aucun des mots qui leur sont commodes; ils les prennent partout où ils les trouvent chez leurs voisins. De telles usurpations sont permises. En ce genre, tout devient commun par le seul usage. Les paroles ne sont que des sons dont on fait arbitrairement

les figures de nos pensées. Ces sons n'ont en eux-mêmes aucun prix. Ils sont autant au peuple qui les emprunte, qu'à celui qui les a prêtés. Qu'importe qu'un mot soit né dans notre pays, ou qu'il nous vienne d'un pays étranger? La jalousie serait puérile, quand il ne s'agit que de la manière de mouvoir ses lèvres et de frapper l'air.-Fénélon.

II.

Questions Grammaticales.

1. Ecrivez le passé de l'infinitif, le participe présent, la première personne, au singulier, du passé défini de l'indicatif, et du présent et de l'imparfait du subjonctif des verbes voudrais, va, voyez, se tourna, né.

2. Donnez la signification et le genre, ou, s'il y a lieu, les genres, des noms compte, comte, conte, mémoire, secrétaire.

3. D'après quelles règles dit-on de l'argent et un peu d'argent des mémoires et beaucoup de mémoires-des sons vilains et de vilains sons- -de telles usurpations et des usurpations

[ocr errors]

.?

(See I, B.)
(See I, B.)

telles. 4. Qui les a prêtés.' Faites l'analyse grammaticale de cette phrase, et expliquez les règles particulières qui s'y trouvent appliquées.

5. Quelle est la différence entre ou et où, dont et donc, la et là, y et en, vôtre et votre ?

[ocr errors]

6. Qu'importe qu'un mot soit né

vienne

[ocr errors]

ou qu'il nous

?' (I, B.) Expliquez par la règle grammaticale pourquoi les deux verbes soulignés sont au subjonctif.

III.

Traduisez en français:

Death of Bayard, by Robertson.

In this service Bayard received a wound which he immediately perceived to be mortal; and, being unable to continue any longer on horseback, ordered one of his attendants to place him under a tree, with his face towards the enemy; then, fixing his eyes on the guard of his sword, which he held up instead

of a cross, he addressed his prayers to God, and in this posture, which became his character both as a soldier and as a Christian, he calmly awaited the approach of death. Bourbon, who led the foremost of the enemy's troops, found him in this situation, and expressed regret and pity at the sight. 'Pity not me,' cried the high-spirited chevalier; 'I die as a man of honour ought, in the discharge of my duty: they, indeed, are objects of pity, who fight against their king, their country, and their oath.' The Marquis de Pescara, passing soon after and finding that he could not be removed with safety from that spot, appointed proper persons to attend him. He died, notwithstanding their care, as his ancestors for several generations had done, in the field of battle.

DIRECT COMMISSIONS.

January and February 1861.

Traduisez en anglais :

I.

A.

Quelques chevaliers de Malte raisonnaient un jour du danger dont ils semblaient être menacés par les Turcs, qu'on disait venir sourdement sur eux avec cent mille hommes. L'un de ces chevaliers se nommait Samson et avait le malheur d'être fort petit. Il arriva que quelqu'un de la compagnie dit en plaisantant: Messieurs, quelle raison y a-t-il de s'alarmer ? n'avons-nous pas un Samson parmi nous ? Il sera seul suffisant pour détruire toute l'armée turque.' Ce discours ayant excité une grande risée, le gentilhomme nain répliqua aussitôt : 'Vous avez raison, monsieur; mais, pour réussir plus sûrement, je devrais avoir une de vos mâchoires; je ferais alors des miracles.'

B.

La statue équestre de Pierre 1er s'élève sur le bord de la Néva, à l'une des extrémités de l'immense place d'Isaac. Son visage sévère regarde le fleuve et semble encore animer cette navigation créée par le génie du fondateur. Tout ce que l'oreille entend, tout ce que l'oeil contemple sur ce superbe théâtre, n'existe que par une pensée de la tête puissante qui

« PreviousContinue »