Histoire de la civilisation en Europe, depuis la chute de l'Empire romain jusqu'à la Révolution française, Volume 2

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Page 230 - Savez-vous, mes fidèles, pourquoi je pleure amèrement? Certes, je ne crains pas qu'ils me nuisent par ces misérables pirateries; mais je m'afflige profondément de ce que, moi vivant, ils ont été près de toucher ce rivage, et je suis tourmenté d'une violente douleur, quand je prévois tout ce qu'ils feront de maux à mes neveux et à leurs peuples1.
Page 128 - ... ou séparément , selon la nature des affaires qu'ils avaient à traiter, ecclésiastiques, séculières ou mixtes. De même s'ils voulaient faire venir quelqu'un , soit pour demander des aliments, soit pour faire quelque question, et le renvoyer après en avoir reçu ce dont ils avaient besom , ils en étaient les maîtres. Ainsi se passait l'examen des affaires que le roi proposait à leurs délibérations.
Page 366 - Dieu, et qu'ils tâchassent de le trouver comme avec la main et à tâtons ; quoiqu'il ne soit pas loin de chacun de nous, car c'est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l'être; et, comme quelques uns de vos poètes ont dit, nous sommes même les enfants et la race de Dieu.
Page 21 - Colomban, d'un esprit fier et plein de courage, répondit au roi qu'il n'avait pas coutume d'ouvrir l'entrée de l'habitation des serviteurs de Dieu à des hommes séculiers et étrangers à la religion , mais qu'il avait des endroits préparés et destinés à recevoir tous les hôtes. Le roi lui dit : « Si tu désires t'acquérir les dons de notre largesse et le secours de notre protection , tu permettras à tout le monde l'entrée de tous les lieux du monastère.
Page 23 - Colomban les recommandait comme un autre ; mais, dans la sincérité de sou enthousiasme, il s'aperçut bientôt que ce n'était pas là de la sainteté ni de la foi , et il attaqua le mensonge des rigueurs monastiques, comme il avait attaqué la lâcheté des mollesses mondaines : Ne croyons pas, dit-il, qu'il nous suffise de fatiguer de jeûnes et de veilles la poussière de notre corps , si nous ne réformons aussi nos mœurs.... Macérer la chair, si l'âme ne fructifie pas, c'est labourer sans...
Page 366 - Puis donc que nous sommes les enfants et la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la Divinité soit semblable à de l'or, à de l'argent ou à de la pierre, dont l'art et l'industrie des hommes ont fait des figures.
Page 126 - ... et en vertu des ordres du roi, les articles de loi nommés capitula que le roi lui-même avait rédigés par l'inspiration de Dieu, ou dont la nécessité lui avait été manifestée dans l'intervalle des réunions. Après avoir reçu ces communications, ils en délibéraient un , deux ou trois jours, ou plus, selon l'importance des affaires.
Page 104 - Rome quelqu'une des choses que nous défendons, croient que cela a été permis et autorisé par les prêtres et le tournent contre nous en dérision, et s'en prévalent pour le scandale de leur vie. Ainsi ils disent que chaque année, aux calendes...
Page 127 - ... capitula, que le roi luimême avait rédigés par l'inspiration de Dieu , ou dont la nécessité lui avait été manifestée dans l'intervalle des réunions ' . Après avoir reçu ces communications , ils en délibéraient un , deux ou trois jours, ou plus, selon l'importance des affaires.
Page 38 - Espagnols, les Scots, les Bretons , les Gascons, les Saxons, les Bourguignons, peuvent attester de quelle sorte on recourait de toutes parts au nom du bienheureux pour être délivré du joug de l'esclavage. Lorsqu'il ne lui restait plus rien, il demeurait assis, triste et inquiet, d'un visage plus grave et d'une conversation sévère. Si par hasard quelqu'un l'invitait alors à un repas, il excitait ses convives ou ses propres serviteurs à se concerter de manière à délivrer un captif, et 1 Mort...

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