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... tristes adieux : Puisqu'en ce lieu , jadis aux muses si commode , Le mérite et l'esprit ne sont plus à la mode ; Qu'nn poëte , dit - il , s'y voit maudit de Dieu , Et qu'ici la vertu n'a plus ni feu ni lieu ; ( 1 ) J'ai eu en vue ...
... tristes adieux : Puisqu'en ce lieu , jadis aux muses si commode , Le mérite et l'esprit ne sont plus à la mode ; Qu'nn poëte , dit - il , s'y voit maudit de Dieu , Et qu'ici la vertu n'a plus ni feu ni lieu ; ( 1 ) J'ai eu en vue ...
Page 18
... suis , à Paris , triste , pauvre , et reclus , ( 1 ) Procureur très décrié , qui a été dans la suite cou- damné à faire amende honorable , et banni à perpétuité . Ainsi qu'un corps sans ame , ou devenu perclus . 18 SATIRE I.
... suis , à Paris , triste , pauvre , et reclus , ( 1 ) Procureur très décrié , qui a été dans la suite cou- damné à faire amende honorable , et banni à perpétuité . Ainsi qu'un corps sans ame , ou devenu perclus . 18 SATIRE I.
Page 21
... triste , affreuse , délaissée , Est par - tout des bons lieux comme infàme chassée ; Où le seul art en vogue est l'art de bien voler ; Où tout me choque ; enfin , où ... Je n'ose parler . Et quel homme si froid ne seroit plein de bile ...
... triste , affreuse , délaissée , Est par - tout des bons lieux comme infàme chassée ; Où le seul art en vogue est l'art de bien voler ; Où tout me choque ; enfin , où ... Je n'ose parler . Et quel homme si froid ne seroit plein de bile ...
Page 22
... triste austérité ; Qui fait l'homme intrépide , et , tremblant de foiblesse , Attend pour croire en Dien que la fievre le presse ; Et , toujours dans l'orage au ciel levant les mains , Dès que l'air est calmé , rit des foibles humains ...
... triste austérité ; Qui fait l'homme intrépide , et , tremblant de foiblesse , Attend pour croire en Dien que la fievre le presse ; Et , toujours dans l'orage au ciel levant les mains , Dès que l'air est calmé , rit des foibles humains ...
Page 23
... Triste , las et confus , je cesse d'y rêver ; Et , maudissant vingt fois le démon qui m'inspire , Je fais mille serments de ne jamais écrire . Mais , quand j'ai bien maudit et Muses et Phébus , Je la vois qui paroît quand je n'y pense ...
... Triste , las et confus , je cesse d'y rêver ; Et , maudissant vingt fois le démon qui m'inspire , Je fais mille serments de ne jamais écrire . Mais , quand j'ai bien maudit et Muses et Phébus , Je la vois qui paroît quand je n'y pense ...
Common terms and phrases
aisément Alcippe amoureux Apollon Aristote assez auteur avez avoit beau bientôt Brontin censeurs champs élysées chanter charme chercher chose ciel Clélie cœur Cotin Cyrus déja Dieu DIOGEN dire discours docteur doux écrits encens Enéide enfin ennemis épître esprit étoit faisoit fameux faux foible folle Fontaine françois fureur galant gloire grace héros Homere homme Horatius Coclès ibid Iliade j'ai jamais Joconde jour l'amour l'Arioste l'honneur lecteur lieux lois Louis lumiere lutrin main maniere mettre au bas MINOS Moliere monde monseigneur monsieur muse n'étoit neuf sœurs noble ouvrage par-tout parler Parnasse paroît passer pensée Perrault Pindare plaisir plein plume PLUTON poëme poésie poëte portrait pourtant prélat premiere qu'à qu'en qu'un quelquefois raison rien rimer sage saint sais satire sauroit sens seroit seul soin sort souvent style sujet sur-tout Térence Tisiphone triste trouve vains vante vertu veut veux vice Virgile visage Voilà vois voit yeux zele
Popular passages
Page 215 - Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots ; Echo n'est plus un son qui dans l'air retentisse, C'est une nymphe en pleurs qui se plaint de Narcisse.
Page 221 - Chacun, peint avec art dans ce nouveau miroir, S'y vit avec plaisir, ou crut ne s'y point voir...
Page 206 - Jadis de nos auteurs les pointes ignorées Furent de l'Italie en nos vers attirées.
Page 54 - Son style impétueux souvent marche au hasard : Chez elle un beau désordre est un effet de l'art.
Page 153 - C'est là, cher Lamoignon, que mon esprit tranquille Met à profit les jours que la Parque me file. Ici dans un vallon bornant tous mes désirs, J'achète à peu de frais de solides plaisirs ; Tantôt, un livre en main, errant dans les prairies, J'occupe ma raison d'utiles rêveries : Tantôt, cherchant la fin d'un vers que je construi, Je trouve au coin d'un bois le mot qui m'avait fui...
Page 196 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits \ Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 211 - Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose; Les yeux en le voyant saisiraient mieux la chose, Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux.
Page 210 - D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Ainsi , pour nous charmer , la Tragédie en pleurs D'Œdipe tout sanglant ' fit parler les douleurs, D'Oreste parricide exprima les alarmes , Et, pour nous divertir, nous arracha des larmes.
Page 57 - Quelle docte et sainte ivresse Aujourd'hui me fait la loi ? Chastes nymphes du Permesse , N'est-ce pas vous que je voi? Accourez, troupe savante : Des sons que ma lyre enfante Ces arbres sont réjouis. Marquez-en bien la cadence ; Et vous, vents, faites silence ; Je vais parler de Louis.
Page 70 - Chapelain! ah! c'est un si bon homme! Balzac en fait l'éloge en cent endroits divers *. Il est vrai, s'il m'eût cru, qu'il n'eût point fait de vers. Il se tue à rimer : que n'écrit-il en prose? Voilà ce que l'on dit. Et que dis-je autre chose? En blâmant ses écrits, ai-je d'un style affreux Distillé sur sa vie un venin dangereux?