Mémoires d'outre-tombe, Volume 4Dufour, Mulat et Boulanger, 1860 - France |
From inside the book
Results 1-5 of 41
Page 3
... trouvés , je les < « < ai laissés pauvres . » C'est peut - être le seul mot qui lui soit sorti du cœur , si toutefois l'émotion du député n'a pas trompé son oreille . Bonaparte , prévoyant l'événement , vint au - devant de la sommation ...
... trouvés , je les < « < ai laissés pauvres . » C'est peut - être le seul mot qui lui soit sorti du cœur , si toutefois l'émotion du député n'a pas trompé son oreille . Bonaparte , prévoyant l'événement , vint au - devant de la sommation ...
Page 22
... trouvé là , à mon grand détriment , pour me faire maître d'école de constitutionnalité , dès les premiers jours les ultra et les jacobins auraient mis la charte dans la poche de leur frac à fleurs de lis , ou de leur carmagnole à la ...
... trouvé là , à mon grand détriment , pour me faire maître d'école de constitutionnalité , dès les premiers jours les ultra et les jacobins auraient mis la charte dans la poche de leur frac à fleurs de lis , ou de leur carmagnole à la ...
Page 44
... pas assez despoti- quement l'adversité ; on lui aurait pardonné d'avoir fait du malheur son dernier esclave . Je ne trouve de remar- quable , dans sa protestation contre la violation de l'hos- MÉMOIRES D'OUTRE - TOMBE .
... pas assez despoti- quement l'adversité ; on lui aurait pardonné d'avoir fait du malheur son dernier esclave . Je ne trouve de remar- quable , dans sa protestation contre la violation de l'hos- MÉMOIRES D'OUTRE - TOMBE .
Page 51
... trouvé que dans un méchant autographe laissé à l'île d'Elbe des pensées qui ressemblent à la nature du grand insulaire : ་ « Mon cœur se refuse aux joies communes comme à « la douleur ordinaire . » « Ne m'étant pas donné la vie , je ne ...
... trouvé que dans un méchant autographe laissé à l'île d'Elbe des pensées qui ressemblent à la nature du grand insulaire : ་ « Mon cœur se refuse aux joies communes comme à « la douleur ordinaire . » « Ne m'étant pas donné la vie , je ne ...
Page 52
... trouve une autorité favo- rable et une réfutation péremptoire , il est difficile de dé- mêler ce qui appartient à Napoléon de ce qui appartient à ses secrétaires . Il est probable qu'il avait une version différente pour chacun d'eux ...
... trouve une autorité favo- rable et une réfutation péremptoire , il est difficile de dé- mêler ce qui appartient à Napoléon de ce qui appartient à ses secrétaires . Il est probable qu'il avait une version différente pour chacun d'eux ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
affaires ambassade ambassadeur amis anglais arrivé aujourd'hui avez Benjamin Constant Berlin Bernadotte billet Bonaparte c'était camier cardinal Chambre Charles Charles X charme cher chose cœur comte Congrès conseil Coppet Corbière couronne d'Espagne Decazes dépêche dernier devant duc de Wellington duchesse eût faisait femme fenêtre Fouché George IV gouvernement guerre d'Espagne heures homme j'ai j'avais j'étais jamais jours Juliette l'Angleterre l'empereur l'honneur laissé lettre liberté Londres Lord Liverpool lord Londonderry Louis XVIII m'avait m'étais madame de Genlis madame de Staël madame Réca madame Récamier Majesté malheur mêle mémoire ment ministre monarchie monde monsieur le vicomte Montmorency Moreau mort Murat n'ai n'avait n'était Naples Napoléon noble parler passé patrie pensée personne peuple poëte politique porte pouvait premier prince quitté reste retrouver révolution rien romaine Rome royale ruines s'était saint Sainte-Hélène sentiments serait seul siècle société soldats sort souvenir Talleyrand tête tion tombe trône trouve Villèle voulait voyage
Popular passages
Page 39 - Altesse Royale, en butte aux factions qui « divisent mon pays et à l'inimitié des plus grandes « puissances de l'Europe, j'ai terminé ma carrière « politique, et je viens, comme Thémistocle, « m'asseoir au foyer du peuple britannique. Je « me mets sous la protection de ses lois, que je « réclame de Votre Altesse Royale comme du plus « puissant, du plus constant et du plus généreux
Page 243 - Licven, au visage aigu et mésavenant, est une femme commune, fatigante, aride, qui n'a qu'un seul genre de conversation, la politique vulgaire; du reste, elle ne sait rien, et elle cache la disette de ses idées sous l'abondance de ses paroles.
Page 55 - ... constamment soumise à la censure arbitraire de sa police et qu'en même temps il s'est toujours servi de la presse pour remplir la France et l'Europe de faits...
Page 419 - Je prends la liberté de présenter à Votre Majesté « mon ouvrage sur l'Allemagne. Si elle daigne le lire, « il me semble qu'elle y trouvera la preuve d'un esprit « capable de quelques réflexions et que le temps a mûri. « Sire , il ya douze ans que je n'ai vu Votre Majesté et
Page 448 - Votre mari est un fort brave homme sur le champ de bataille, mais il est plus faible qu'une femme ou qu'un moine quand il ne voit pas l'ennemi : il n'a aucun courage moral.
Page 88 - Vous êtes au-dessus de ces faiblesses; mais que voulez-vous? je ne suis ni philosophe ni médecin. Je crois à Dieu, je suis de la religion de mon père : n'est pas athée qui veut.
Page 69 - ... des soldats ses égaux, des capitaines ses chefs ou ses rivaux, à fléchir sous sa volonté ; il est grand surtout pour être né de lui seul, pour avoir su, sans autre autorité que celle de son génie, pour avoir su, lui, se faire obéir par trente-six millions de sujets à l'époque où aucune illusion n'environne les trônes ; il est grand pour avoir abattu tous les rois ses opposants, pour avoir défait toutes les armées quelle qu'ait été la différence de leur discipline et de leur...
Page 420 - Majesté la permission de vivre dans une campagne auprès de Paris pour que mes enfants y puissent demeurer. « La disgrâce de Votre Majesté jette sur les personnes qui en sont l'objet une telle défaveur en Europe, que je ne puis faire un pas sans en rencontrer les effets : les uns...
Page 115 - Retomber de Bonaparte et de l'Empire à ce qui les a suivis, c'est tomber de la réalité dans le néant, du sommet d'une montagne dans un gouffre.
Page 99 - Chateaubriand a reçu de la nature le feu sacré : ses ouvrages l'attestent. Son style n'est pas celui de Racine, c'est celui du prophète.