Mémoires d'outre-tombe, Volume 4Dufour, Mulat et Boulanger, 1860 - France |
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... ministres , un conseiller d'État et un gé- néral de l'empereur la composent et dépouillent de nou- veau leur maître : c'était Fouché , Caulaincourt , Carnot , Quinette et Grenier . Pendant ces transactions , Bonaparte retournait ses ...
... ministres , un conseiller d'État et un gé- néral de l'empereur la composent et dépouillent de nou- veau leur maître : c'était Fouché , Caulaincourt , Carnot , Quinette et Grenier . Pendant ces transactions , Bonaparte retournait ses ...
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... ministre de la guerre , contenant un rapport exagéré sur les ressources militaires de la France . Ney , nouvellement arrivé , ne put entendre ce rapport sans colère . Napoléon , dans ses bul- letins , avait parlé du maréchal avec un ...
... ministre de la guerre , contenant un rapport exagéré sur les ressources militaires de la France . Ney , nouvellement arrivé , ne put entendre ce rapport sans colère . Napoléon , dans ses bul- letins , avait parlé du maréchal avec un ...
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... ministre . » Le roi parut bien aise ; ce qu'il aimait le moins , c'étaient les tracasseries ; il désirait son repos aux dépens même de ses affections . " ( ( M. de Talleyrand au milieu de ses flatteurs était plus monté que jamais . Je ...
... ministre . » Le roi parut bien aise ; ce qu'il aimait le moins , c'étaient les tracasseries ; il désirait son repos aux dépens même de ses affections . " ( ( M. de Talleyrand au milieu de ses flatteurs était plus monté que jamais . Je ...
Page 12
... ministre , qu'il était malade , mais qu'il aurait très - certainement l'honneur de faire sa cour au roi le lendemain . « Comme il voudra , répliqua Louis XVIII : je pars à trois heures ; » et puis il ajouta affectueusement ces paroles ...
... ministre , qu'il était malade , mais qu'il aurait très - certainement l'honneur de faire sa cour au roi le lendemain . « Comme il voudra , répliqua Louis XVIII : je pars à trois heures ; » et puis il ajouta affectueusement ces paroles ...
Page 14
... ministre ; qu'au surplus j'avais des amis auprès du roi , et que j'espérais bientôt apprendre quelque chose de bon . M. de Talleyrand était une vraie tendresse , il se penchait sur mon épaule ; certainement il me croyait dans ce moment ...
... ministre ; qu'au surplus j'avais des amis auprès du roi , et que j'espérais bientôt apprendre quelque chose de bon . M. de Talleyrand était une vraie tendresse , il se penchait sur mon épaule ; certainement il me croyait dans ce moment ...
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Common terms and phrases
affaires ambassade ambassadeur amis anglais arrivé aujourd'hui avez Benjamin Constant Berlin Bernadotte billet Bonaparte c'était camier cardinal Chambre Charles Charles X charme cher chose cœur comte Congrès conseil Coppet Corbière couronne d'Espagne Decazes dépêche dernier devant duc de Wellington duchesse eût faisait femme fenêtre Fouché George IV gouvernement guerre d'Espagne heures homme j'ai j'avais j'étais jamais jours Juliette l'Angleterre l'empereur l'honneur laissé lettre liberté Londres Lord Liverpool lord Londonderry Louis XVIII m'avait m'étais madame de Genlis madame de Staël madame Réca madame Récamier Majesté malheur mêle mémoire ment ministre monarchie monde monsieur le vicomte Montmorency Moreau mort Murat n'ai n'avait n'était Naples Napoléon noble parler passé patrie pensée personne peuple poëte politique porte pouvait premier prince quitté reste retrouver révolution rien romaine Rome royale ruines s'était saint Sainte-Hélène sentiments serait seul siècle société soldats sort souvenir Talleyrand tête tion tombe trône trouve Villèle voulait voyage
Popular passages
Page 39 - Altesse Royale, en butte aux factions qui « divisent mon pays et à l'inimitié des plus grandes « puissances de l'Europe, j'ai terminé ma carrière « politique, et je viens, comme Thémistocle, « m'asseoir au foyer du peuple britannique. Je « me mets sous la protection de ses lois, que je « réclame de Votre Altesse Royale comme du plus « puissant, du plus constant et du plus généreux
Page 243 - Licven, au visage aigu et mésavenant, est une femme commune, fatigante, aride, qui n'a qu'un seul genre de conversation, la politique vulgaire; du reste, elle ne sait rien, et elle cache la disette de ses idées sous l'abondance de ses paroles.
Page 55 - ... constamment soumise à la censure arbitraire de sa police et qu'en même temps il s'est toujours servi de la presse pour remplir la France et l'Europe de faits...
Page 419 - Je prends la liberté de présenter à Votre Majesté « mon ouvrage sur l'Allemagne. Si elle daigne le lire, « il me semble qu'elle y trouvera la preuve d'un esprit « capable de quelques réflexions et que le temps a mûri. « Sire , il ya douze ans que je n'ai vu Votre Majesté et
Page 448 - Votre mari est un fort brave homme sur le champ de bataille, mais il est plus faible qu'une femme ou qu'un moine quand il ne voit pas l'ennemi : il n'a aucun courage moral.
Page 88 - Vous êtes au-dessus de ces faiblesses; mais que voulez-vous? je ne suis ni philosophe ni médecin. Je crois à Dieu, je suis de la religion de mon père : n'est pas athée qui veut.
Page 69 - ... des soldats ses égaux, des capitaines ses chefs ou ses rivaux, à fléchir sous sa volonté ; il est grand surtout pour être né de lui seul, pour avoir su, sans autre autorité que celle de son génie, pour avoir su, lui, se faire obéir par trente-six millions de sujets à l'époque où aucune illusion n'environne les trônes ; il est grand pour avoir abattu tous les rois ses opposants, pour avoir défait toutes les armées quelle qu'ait été la différence de leur discipline et de leur...
Page 420 - Majesté la permission de vivre dans une campagne auprès de Paris pour que mes enfants y puissent demeurer. « La disgrâce de Votre Majesté jette sur les personnes qui en sont l'objet une telle défaveur en Europe, que je ne puis faire un pas sans en rencontrer les effets : les uns...
Page 115 - Retomber de Bonaparte et de l'Empire à ce qui les a suivis, c'est tomber de la réalité dans le néant, du sommet d'une montagne dans un gouffre.
Page 99 - Chateaubriand a reçu de la nature le feu sacré : ses ouvrages l'attestent. Son style n'est pas celui de Racine, c'est celui du prophète.