Histoire universelle des théâtres de toutes les nations, depuis Thespis jusau'à nos jours, Volume 9

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Page 30 - Grenade & à l'antique : il conduifait un éléphant qui portait un château dans lequel était une Dame éplorée & vêtue de longs habits de deuil , en forme de Religieufe , ou de femme dévote. Quand elle fe vit...
Page 302 - Un regard de ma belle Fait dans mon tendre cœur A la peine cruelle Succéder le bonheur Dans une tour obscure Un roi puissant languit ; Son serviteur gémit De sa triste aventure. RICHARD. C'est Blondel ! Ah, grands dieux ! (Il continue la romance : ) Si Marguerite était ici, J
Page 167 - Tant est prompt l'effet de nos charmes. Sous un masque trompeur leur éclat fait si bien, Que maint objet tel quel, en plus d'une rencontre, Par ce moyen passe à la montre. On demande qui c'est, et souvent ce n'est rien; Cependant Beaux- Yeux sont la cause Qu'on prend ce rien pour quelque chose. Belle-Bouche dit: J'aime; et le disons-nous pas Sans aucun bruit ? Notre langage, Muet qu'il...
Page 214 - D'éviter , s'il fe peut , de devenir jaloux. Rien n'égale l'horreur d'un fi cruel martyre : Du refte , là-delfus que pouvoir ordonner î Car nous ne feignons pas de dire Que nous n'avons pas même un confeil à donner.
Page 211 - Mais de tout ce qu'il devra faire S'il veut apprendre à bien juger , Qu'il confulte les yeux qui furent l'engager ; C'eft dans les yeux de la Bergère Qu'on connoît l'heure du Berger. C'eft là qu'on peut (avoir comme il faut qu'on profit?
Page 27 - III. i8f parfaitement, par l'éclat & la variété de leurs couleurs , la majefté des Rois & les fuperbes habillemens dont ces Monarques étoi^it parés pour tenir ce que l'on nommoit Tinel , ou Cour plénière.
Page 29 - Le temps nécessaire pour les apprêts et pour attendre les chevaliers , s'étoit passé en divers festins donnés par les principaux seigneurs : le dernier fut celui du duc de Clèves, où l'on proclama le banquet de son oncle le duc de Bourgogne , qui devoit se donner dixhuit jours après, suivant la coutume.
Page 211 - Ce n'eft pas toutefois qu'il faille que l'amant Ait fi peu de chagrin du courroux de la belle , Qu'il ne foit très-fenfible à tout ce qui vient d'elle , Soit fierté , foit déguifement. Se vouloir appliquer à faire une...
Page 214 - Mais lorfqu'elle eft trop longue , ou devient trop fréquente, Le remède alors n'en vaut rien. Enfin, pour dire davantage, II eft dangereux d'être abfent , Car il eft plus d'un cœur volage Qui , pareil au miroir , ne conferve l'image Que tant que l'objet eft préfent.
Page 83 - Harfleur, l'an i449, avait un cham frai n à son cheval d'armes, c'est-à-dire , à son cheval de bataille , prisé trente mille écus ; il fallait qu'il fût non-seulement d'or, mais encore merveilleusement travaillé. Il est encore marqué dans l'histoire du même Roi, qu'après la prise de Bayonne par l'armée de ce prince, le Comte de Foix, en entrant dans la place, avait la tête de son cheval couverte d'un chamfrain d'acier, garni d'or et de pierreries, que l'on prisait...

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