Pamphlets politiques et littéraires, Volume 1Paulin, 1831 - France |
From inside the book
Results 1-5 of 100
Page 11
... peine il eut passé les Alpes , que l'état d'oppression , d'avilissement et de misère dans lequel était le pays , affligèrent son ame d'ar- tiste . Il traversa la belle et triste Péninsule , et de Milan jusqu'à Tarente il eut le même ...
... peine il eut passé les Alpes , que l'état d'oppression , d'avilissement et de misère dans lequel était le pays , affligèrent son ame d'ar- tiste . Il traversa la belle et triste Péninsule , et de Milan jusqu'à Tarente il eut le même ...
Page 14
... peine , disant gaiement que pour voir l'Italie il fallait bien se faire conquérant , qu'on n'y pouvait avancer un pas sans une armée , et que , puisqu'à la faveur de son harnais , il avait à souhait un pays admirable , l'antique , la ...
... peine , disant gaiement que pour voir l'Italie il fallait bien se faire conquérant , qu'on n'y pouvait avancer un pas sans une armée , et que , puisqu'à la faveur de son harnais , il avait à souhait un pays admirable , l'antique , la ...
Page 15
... peine , disant gaiement que pour voir l'Italie il fallait bien se faire conquérant , qu'on n'y pouvait avancer un pas sans une armée , et que , puisqu'à la faveur de son harnais , il avait à souhait un pays admirable , l'antique , la ...
... peine , disant gaiement que pour voir l'Italie il fallait bien se faire conquérant , qu'on n'y pouvait avancer un pas sans une armée , et que , puisqu'à la faveur de son harnais , il avait à souhait un pays admirable , l'antique , la ...
Page 17
... peine aujourd'hui l'existence de ces opuscules . On est étonné aujourd'hui de ne les trouver guère inférieurs aux publi- cations qui ont suivi . C'est que le grand art de style qu'on ne se lasse point d'admirer dans Courier , n'a pas ...
... peine aujourd'hui l'existence de ces opuscules . On est étonné aujourd'hui de ne les trouver guère inférieurs aux publi- cations qui ont suivi . C'est que le grand art de style qu'on ne se lasse point d'admirer dans Courier , n'a pas ...
Page 18
... peine en Italie que l'ordre y vint de prendre l'opinion des différens corps sur un nouveau changement dans le gouvernement de la France . La répu- blique n'était déjà plus qu'un mot , et Bonaparte voulait au pouvoir qu'il exerçait seul ...
... peine en Italie que l'ordre y vint de prendre l'opinion des différens corps sur un nouveau changement dans le gouvernement de la France . La répu- blique n'était déjà plus qu'un mot , et Bonaparte voulait au pouvoir qu'il exerçait seul ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
agens amis arpens assez avez bas officiers Benjamin Benjamin Constant Bonaparte bonhomme Broë c'était cagots cent Chambord chose coups cour Courier courtisans Coussergue crois curé d'autres danser Decazes dévots Dieu dire discours disent donne duc de Bordeaux écrit enfans eût femme filles François Fouquet François Ier Furia gendarmes gens gouvernement graces grec Hérodote homme honnêtes j'ai j'en jamais jeune jour journaux juges l'abbé l'accusation là-dessus laboureur laisse Larçai lettre lieutenant long-temps Longus Luynes m'en maire ment méprise messieurs mieux mille Mingrat ministres mœurs monde monsieur morale publique n'ai n'en nation noble noblesse outragé paie Pamphlet des Pamphlets pareil parler passe Paul-Louis Paul-Louis Courier pays paysan pense père Père Canaye personne préfet présent prêtres prince prison procureur public raison révolution rien s'en s'il Sainte-Alliance Sainte-Pélagie sais sait Saumur savans savez savoir serait seulement sieurs soldat sorte terre tion trouve Véretz veut vilains Voilà voulait vrai
Popular passages
Page 143 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 87 - Le changement de domicile s'opérera par le fait d'une habitation réelle dans un autre lieu, joint à l'intention d'y fixer son principal établissement.
Page 30 - Le secret est l'âme de toute opération militaire. A minuit on monte à cheval; on part, on arrive sans bruit aux portes de Luynes. Point de sentinelles à égorger, point de postes à surprendre ; on entre, et, au moyen de mesures si bien prises, on parvient à saisir une femme, un barbier, un sabotier, quatre ou cinq laboureurs ou vignerons, et la monarchie est sauvée! Le dirai-je? les vrais séditieux sont ceux qui en trouvent partout; ceux qui, armés du pouvoir, voient toujours dans leurs...
Page 29 - Il va, mes chers amis , et ne cesse d'aller. Si sa marche nous paraît lente, c'est que nous vivons un instant. Mais que de chemin il a fait depuis cinq ou six siècles! A cette heure, en plaine roulant , rien ne le peut plus arrêter.
Page 90 - Le courtisan mendie en carrosse à six chevaux, et attrape plus tôt un million que l'autre un morceau de pain noir. Actif, infatigable, il ne s'endort jamais; il veille la nuit et le jour, guette le temps de demander, comme vous celui de semer, et mieux. Aucun refus, aucun mauvais succès ne lui fait perdre courage. Si nous mettions dans nos travaux la moitié de cette constance, nos greniers chaque année rompraient. Il n'est affront, dédain, outrage ni mépris qui le puissent rebuter.
Page 146 - Loin de blâmer ces amusements, qui n'ont rien en eux-mêmes que de fort innocent, il y assiste et croit bien faire, y ajoutant par sa présence et le respect que chacun lui porte un nouveau degré de décence et d'honnêteté. Sage pasteur, vraiment pieux, le puissions-nous longtemps conserver pour le soulagement du pauvre, l'édification du prochain et le repos de cette commune, où sa prudence maintient la paix, le calme, l'union, la concorde.
Page 69 - Aussi n'y ont-ils pas songé. Un homme séparé des hautes classes, un homme du peuple, un paysan sachant le grec et le français, y pourra réussir si la chose est faisable; c'est ce qui m'a...
Page 143 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières, où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 84 - C'est tout, si j'ai mémoire. Je vois ce qu'il veut dire : il entend que lui et moi sommes d'avis différent; peut-être se trompe-t-il.
Page 29 - ... trop de gens. En ce temps, François Fouquet, allant au grand moulin, rencontra le curé qui conduisait un mort au cimetière de Luynes. Le passage était étroit; le curé, voyant venir Fouquet sur son cheval, lui crie de s'arrêter; il ne s'arrête point; d'ôter son chapeau, il le garde; il passe, il trotte, il éclabousse le curé en surplis. Ce ne fut pas tout...