Revue du Lyonnais

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L. Boitel, 1873 - Lyon (France)

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Popular passages

Page 297 - ... calcinés, les débris d'un vase grossier en terre non vernissé, une terre noire mélangée de cendre et de charbon, derniers restes des corps déposés sous ce monticule, ne laissent aucun doute à cet égard. Ces traces d'incinération ne permettent guère de faire remonter ce grossier monument à une époque antérieure à la conquête de la Gaule par les Romains, car les observations faites dans le Morbihan semblent établir que, dans les tumulus de l'époque celtique, on ne trouve aucune...
Page 111 - Épitres d'Ange Politien, et des autres productions latines, dont j'ai parlé en commençant ce travail. * Un mot d'abord sur la famille illustre à laquelle il appartenait. Le sieur de Quincarnon, dans son ouvrage intitulé : La fondation et les antiquités de la Basilique collégiale, canoniale et curiale de Saint-Paul de Lyon, etc.
Page 298 - Et en voici la raisen : ce tombeau en pierres sèches, d'un faible volume, n'offrait qu'une solidité insuffisante ; aussi l'avait-on enveloppé d'un autre mur de cinquante centimètres, d'épaisseur bâti en pierres granitiques de petit appareil, mais entièrement vitrifié à l'extérieur. Ce mode de construction résultait ici de circonstances toutes locales.
Page 385 - Ame sans cesse renaissante, âme joyeuse, fière et vive, qui hennis dans le bruit du Rhône et de son vent, âme des sylves harmonieuses et des golfes pleins de soleil, de la patrie âme pieuse, je t'appelle, incarne-toi dans mes vers provençaux...
Page 412 - ... accompagné de Lascaris et de Fauste Andrelin, digne du nom de premier roi de la Renaissance. Nous ne pouvons oublier que ces deux événements ont eu Lyon pour théâtre, et il ne sera pas de trop dans cette étude, d'aller chercher, aux sources, le récit contemporain de l'entrée du 7 novembre 1495. C'est le secrétaire de la reine Anne de Bretagne, maître André de la Vigne, lequel il avoit commis à coucher et mettre par écrit ce présent voyage, qui nous le fournira dans son naïf journal....
Page 445 - S'il ya une conclusion à tirer de ce conflit d'idées à ce point discordantes, c'est celle-ci : Que les philosophes et les gens instruits doivent rejeter la divination comme une superstition indigne d'eux ; tandis que le Gouvernement doit la maintenir à cause du peuple. Mais cette opinion, bonne pour la politique d'un homme d'État à qui tous les moyens sont légitimes, ne prouve pas plus que la divination fût fondée sur la crédulité du vulgaire, que l'emploi de la religion par les gouvernements...
Page 413 - Lyon, tant de justice qu'autrement, accompagnez de grands et riches marchands, ensemble et de plusieurs autres; et furent faire la révérence et la bienvenue au Roy, lequel étoit lors outre le pont du pont du Rhône, où il faisoit, pour son plaisir, courir la lance à deux ou trois de ses Mignons. « Après sortirent tous les principaux enfants de Lyon, montez, bardez et accoutrez de chaînes, bagues, joyaux et autres singularitez, le mieux que l'on avoit jamais vu, et tous vestus et habillez...
Page 324 - Le chêne un jour dit au roseau : « Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau. Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête. Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr.
Page 108 - Lucie d'Angonnes, qui faisait un grand cas des lettres d'Ange ,Politien,en avait toujours des exemplaires qu'il donnait volontiers aux savants qu'il honorait de sa puissante amitié. Nous lisons dans les mélanges de Vigneul Marville qu'un abbé de Chavannes « auquel il fit ce régal » lui dit, en le remerciant, que cet auteur ; vait été loué dans une épitaphe d'être un ange d'une espèce extraordinaire qui n'ayant qu'une tête, avait trois langues : Politianus hoc tumulo jacet, Anyelut unum...
Page 326 - ... dans différentes directions et jusqu'à ses extrémités. La première se dirigeait vers la Saintonge et l'Aquitaine (ad Santones et Aquitaniam); la seconde vers les bords du Rhin (ad Rhenum) ; la troisième, vers l'Océan et les pays de Beauvais et d'Amiens (ad Oceanum et Bellovacos et Ambianos), et la quatrième, vers le territoire de Narbonne et le rivage de Marseille (in agrum Narbonensem littusquc Massiliense. La première, per Cemenos montes ad Santones et Aquitaniam. Strabon a évidemment...

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