Le peuple roumain d'après ses chants nationaux: essai de littérature et de morale ... |
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¹ Poesii Alexandre le Bon Alexandri âme ancêtres Ballades et chants Basile le Loup bergers boyards brebis brigand caractère Carpathes chansons chants nationaux chants populaires charrue cher cheval chora chrétiens ciocoï Codréan cœur Colinde conservé Dacie Danube Dieu Doïne Dolka enfants ennemis Étienne étrangers femme Feuille verte fleurs force forêts frères génie gloire Grecs guerre haine Hajdeu héros hommes Hongrois inspire j'ai Jassi jeune fille jour l'amour l'esprit laisse langue légende main maître malheur Manol ment Michel le Brave Mihou Mircea Mircea l'Ancien misère Moçoc mœurs Moldavie monastère monde montagnes mort nation nature païens passé pâtres patrie patriotisme pauvre pays paysan pères peuple roumain Phanariotes pièces plaisir poésie populaire poésies nationales Poesii pop Poesii populare poëte poétiques Polonais prince Principautés qu'un Radu religion reste Russes sentiments seul siècle sœur soleil sorte suiv Sultan Tartares terre tion Trajan Transylvanie troupeaux Tsigans Turcs Turquie Valachie vallée Vidra village VIRGILE voïvodes voix yeux
Popular passages
Page 188 - II voit comme un néant tout l'univers ensemble; Et les faibles mortels, vains jouets du trépas, Sont tous devant ses yeux comme s'ils n'étaient pas.
Page 58 - Chants populaires! arche d'alliance entre les temps anciens et les nouveaux! c'est en vous qu'une nation dépose les trophées de ses héros , l'espoir de ses pensées et la fleur de ses sentiments. Arche sainte ! nul coup ne te frappe, ne te brise, tant que ton propre peuple ne t'a pas outragée.
Page 56 - C'est par là qu'elle participe, jusqu'à un certain point, au caractère et au privilége des œuvres de la nature , et qu'il entre dans l'impression qui en résulte quelque chose de l'impression que l'on éprouve à contempler le cours d'un fleuve, l'aspect d'une montagne, une masse pittoresque de rochers, une vieille forêt; car le génie inculte de l'homme est aussi un des phénomènes , un des produits de la nature (1).
Page 171 - Pour les femmes du monde un jardinier est un jardinier, et un maçon est un maçon; pour quelques autres plus retirées, un maçon est un homme, un jardinier est un homme. Tout est tentation à qui la craint.
Page 113 - Tombe, tombe, feuille éphémère ! Voile aux yeux ce triste chemin ; Cache au désespoir de ma mère La place où je serai demain. Mais vers la solitaire allée . Si mon amante désolée Venait pleurer quand le jour fuit, Eveille par ton léger bruit Mon ombre un instant consolée.
Page 112 - ... dont le Caucase abrite les remparts, bataillons frémissants, hérissés de lances. Le seul dieu que j'eusse vu jadis chargé des chaînes d'airain de la douleur pesante, c'était cet infatigable Titan, Atlas, dont le dos supporte un immense et éclatant fardeau, le pôle des cicux.
Page 95 - MADAME cependant a passé du matin au soir, ainsi que l'herbe des champs. Le matin elle fleurissait ; avec quelles grâces, vous le savez : le soir, nous la vîmes séchée...
Page 204 - ... Elle laisse derrière elle des lambeaux de grève blanche qui scintillent au soleil comme des parures abandonnées. Les sauterelles la traversent en été ; en hiver, les loups. Le paysan roumain la redoute à l'égal d'un fleuve des enfers. Il la voudrait si large que le rivage n'y pût apercevoir le rivage, ni la voix entendre la voix, ni les yeux rencontrer les yeux, si large que les sauterelles, les choléras, les armées ennemies, tout ce qui menace de la franchir se noyât, s'abîmât dans...
Page 20 - ... Que les Romains se soient mêlés ou non aux barbares, c'est ce qu'il est difficile d'affirmer, puisque l'histoire n'en dit rien. Ce que l'on sait , c'est que les Huns, les Avares et tous les Scythes n'étaient que des conquérants qui ne cultivaient point la terre, et ne vivaient que de rapines. Il leur fallait donc des laboureurs et des pâtres, et ils durent s'estimer heureux d'en trouver dans les colons. Ainsi les colons restèrent dans leur intérêt , et il était de l'intérêt des barbares...
Page 280 - Moçoc? dit le voïvode à son ministre; « que faut-il répondre? que faut-il <•• faire? • — « Mitrailler cette ca« naille , » répond Moçoc. — « Tout « beau! vomie, reprend Alexandre; ce « serait dommage pour un seul homme ; « allons , décide-toi ; » et à ses gardes : « Jetez-le au peuple, et dites-lui que le « duc Alexandre en fera toujours autant « de ses spoliateurs. » Moçoc est livré à la multitude et mis en pièces en un instant.