Études philosophiques, Volume 2 |
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absolu actes appelée arrive avant avons base c'est-à-dire caractères cause choses commun conceptions connaissance conscience conséquent considérations contraire côté d'abord d'autres dernier déterminer développement devoir Dieu différents Diogène de Laërte dire disciple diverses doctrine dogmatique données doute effet Enfin esprit établir exemple expérimentale facultés fondement forme général Grèce homme idées intellectuelles intelligence intime jugement l'écriture l'esprit l'esprit humain l'histoire l'homme l'idée l'observation l'ordre l'un langue légitimité lieu livre logique loin lois matériel ment mesure méthode monde morale motifs moyen nature naturelle objet observation ordre paraît parler parole passage passer pensée phénomènes philosophie physique Platon porte posé pourrait pratique premier pris procédés propre Protagoras psychologique Pyrrhon qu'une question raison rapport recherches relations reste résulte rien s'il saurait savoir scepticisme sceptiques science second sens sensation sensibles sentir serait seulement Sextus signes Socrate sophistes sorte suivant surtout système tels termes tion titre traité trouve vérité vertu vrai Περί
Popular passages
Page 118 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention , et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 171 - L'homme est la mesure de toutes choses , de celles qui sont en tant qu'elles sont, et de celles qui ne sont pas en tant qu'elles ne sont pas.
Page 173 - Bien-de plus vrai, Socrate. SOCRATE. Puis donc que ce qui agit sur moi est relatif à moi et non à un autre, je le sens, et un autre ne le sent pas. THÉÉTÈTE. Sans difficulté. SOCRATE. Ma sensation par conséquent est vraie par rapport à moi ; car elle tient toujours à ma manière d'être, et, selon Protagoras, c'est à moi de juger de l'existence de ce qui m'est quelque chose, et de la non-existence de ce qui ne m'est rien. THÉÉTÈTE.
Page 190 - ... une inévitable confusion entre l'être et le néant, entre le bien et le mal, et entre toutes les autres choses désignées par des noms opposés les uns aux autres. » — Quant à la théodicée de Protagoras, elle se trouve résumée tout entière dans quelques lignes que cite Diogène de Laerte, et qui paraissent avoir appartenu à l'un de ses écrits.
Page 171 - Ce qui veut dire, en d'autres termes , que les choses ne sont que ce qu'elles paraissent à chacun de nous, et qu'ainsi chacun de nous n'a point d'autre juge à écouter, sur ce qui est ou n'est pas, que son opinion individuelle.
Page 166 - De sciences, lui ai-je répondu. Mais, mon cher, il faut bien prendre garde que le sophiste, en nous vantant trop sa marchandise , ne nous trompe comme les gens qui nous vendent tout ce qui est nécessaire pour la nourriture du corps; car ces derniers , sans savoir si les denrées qu'ils débitent sont bonnes ou mauvaises pour la santé , les vantent excessivement pour les mieux vendre, et ceux qui les achètent ne s'y connaissent pas mieux qu'eux, à moins que ce ne soit quelque médecin ou quelque...
Page 187 - Tu as répondu que ce ne sont point les noms d'une même chose, mais que chacun d'eux est imposé à une chose particulière; que toutes ces vertus sont des parties de la vertu, non comme les parties de l'or, qui sont semblables entre elles et au tout dont elles font partie; mais comme les parties du visage, qui diffèrent du tout auquel elles appartiennent, et entre elles, ayant chacune leur faculté propre. Si tu es encore dans le même sentiment, dis-le; et si tu...
Page 11 - ... sur nos actions aucune influence effective ; et il plaça le principe de la vertu dans le sentiment moral , qu'il établit comme analogue au goût. Cette théorie fournit un nouvel appui au système du sens moral. Le suicide ne paraît point à Hume un acte immoral. Cet écrivain, qui semble d'abord n'attaquer que les prétentions de la philosophie spéculative, mais dont le scepticisme sape profondément la réalité de la connaissance humaine , tourna spécialement ses objections contre l'existence...
Page 191 - Théélète, fait parler Protagoras en des termes tout à fait conformes aux paroles mentionnées par Diogène Laërce : « Voici ce que nous répondrait Protagoras ou quelqu'un de ses partisans : Généreux enfants ou vieillards, vous discourez assis à votre aise, et vous mettez les dieux de la partie; tandis que moi, dans mes écrits , je laisse de côté s'ils existent ou s'ils n'existent pas. » Cicéron (de Nat. deorum, lib. i, c. 12 et 23 ) ne fait guère que répéter la citation de Diogène.
Page 188 - Platon, dans le dialogue qui porte son nom , met dans sa bouche une réplique qui ne peut laisser aucun doute à cet égard, lorsque Socrate lui demandant si « vivre dans les plaisirs est un bien et vivre dans la douleur un mal », il lui fait répondre': " Oui, pourvu qu'on ne goûte que des plaisirs honnîtes.