Dissertations de Maxime de Tyr, philosophe platonicien, Volume 1

Front Cover
Bossange, Masson et Besson, 1802 - Philosophy, Ancient - 4 pages
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 109 - S. (1) Platon et Xénophon nous ont laissé chacun une apologie de Socrate. Il résulte de ces deux monumens de l'amitié et de la vénération, que Socrate, en présence de ses juges , tint quelques discours pour répondre à ses accusateurs. Il ne faut donc pas prendre au pied de la lettre le titre de cette Dissertation , et penser que Maxime de Tyr se soit mis en contradiction avec les deux disciples de Socrate , , qui ont écrit son apologie. Notre Auteur a seulement voulu dire que Socrate n'employa...
Page 19 - Mais le lecteur français veut être respecté : Du moindre sens impur la liberté l'outrage , Si la pudeur des mots n'en adoucit l'image. Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur.
Page 263 - ... exécrable! Va, laisse-moi le soin de mon sort déplorable. Puisse le juste ciel dignement te payer! Et puisse ton supplice à jamais effrayer Tous ceux qui, comme toi, par de lâches adresses, Des princes malheureux nourrissent les faiblesses, Les poussent au penchant où leur cœur est enclin, Et leur osent du crime aplanir le chemin! Détestables flatteurs, présent le plus funeste Que puisse faire aux rois la colère céleste! ŒNONE, seule. Ah! dieux! pour la servir j'ai tout fait, tout...
Page 213 - L'un , le sensible , est plus aisé à connaître par le contact immédiat où l'on est sans cesse avec lui. L'autre, l'intettigible, avec lequel un semblable rapport n'existe pas , n'en est que plus facile à saisir par sa nature même ; car les animaux , les plantes , les pierres , les sons , les saveurs , les odeurs , les formes , les couleurs, objets dont nous sommes habituellement environnés , et dont les sensations se confondent dans tous les jnomens de notre existence , font impression sur...
Page xxx - D'ailleurs, ce manuscrit paroît être l'ouvrage de quelque homme lettré , versé dans les matières analogues à celles qui sont traitées par notre Auteur ; et la preuve en est , à mon avis, dans des notes marginales qui se réfèrent au, texte , et qui sont évidemment de la même main , et de la même encre , que le corps du manuscrit. Le second des manuscrits de la Bibliothèque , contenant les quarante et une Dissertations de Maxime de Tyr , est un des fruits de nos dernières victoires en...
Page 199 - ... nom de science — ? Je pense que chacune des choses qui existent ou qui ont existé , et avec lesquelles l'âme a eu quelques relations, se lient, s'enchaînent avec elle, de manière que l'idée de l'une traîne à sa suite l'idée de l'autre , ou sous le rapport du temps . comme dans la succession du jour et de la nuit , de la jeunesse et de la vieillesse, de l'hiver et du printemps; ou sous le rapport des affections. C'est ainsi que la beauté produit l'amour , l'injure la colère, la prospérité...
Page 224 - Etre suprême , Gardons en l'adorant un silence profond ; Sa nature est immense , et l'esprit s'y confond : Pour savoir ce qu'il est , il faut être lui-même. (40) J^oyez Alcinoûs , chap.
Page 251 - Et parce que les biens et les maux sont tellement partagés entre les hommes, que le mal y domine, Dieu n'est cause que d'une petite partie de ce qui arrive aux hommes , et il ne l'est point de tout le reste. On doit n'attribuer les biens qu'à lui : quant aux maux, il en faut chercher une autre cause que Dieu.
Page 30 - Le texte porte littéralement, ilest comme un soulier, comme une chaussure placée autour de l'animal pour le conserver. La métaphore que j'ai substituée à celle de l'original, m'a paru plus noble et plus digne de notre langue. (3) Tel est l'argument des Epicuriens pour démontrer que la volupté est le souverain bien. «C'est sur ce fondement,» dit SextusEmpiricus, dans le troisième livre de ses Institutions fyrrhoniennes, chap.
Page 214 - ... arrivions à l'objet final de nos recherches. Et d'abord, parmi les êtres, les uns sont animés, et les autres inanimés. Les êtres inanimés sont les pierres , les rochers , les bois et autres choses de cette nature. Les êtres animés sont les plantes , et les animaux proprement dits ('-*5).

Bibliographic information