Les sciences et la philosophie: essais de critique philosophique et religieuse |
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2e éd absolument infini Allan Kardec âmes animaux Aristote atomes bles c'est-à-dire cause cause finale cerveau chap chrétienne conscience conséquences corps humain corps vivants Créateur créé croyance d'autres déisme démontrée Descartes Dieu divine doctrine espèces esprits étendue éternel expérimentale fausse Figuier force motrice forces physiques frères Davenport Home hommes hypothèse idéal inconsciente indéfinie infusoires inorganique intelligence Jean Reynaud l'âme humaine l'animisme l'athéisme l'étendue l'existence l'hétérogénie l'homme l'hypothèse l'infini l'observation l'organicisme l'univers Leibniz limites lois magie magique magnétisme magnétisme animal matérialisme mathématiques matière médiums ment merv merveilleux métempsycose méthode miracles Mirville monades monde morale mouvements nature naturelle nécessaire négation nirvana nombre non-seulement notion organique panthéisme pensée peuvent Pezzani phéno phénomènes philosophie physiologie possible priori progrès prouver Providence puissance quantité question raison réelle religion reste Schindler sciences physiques scientifique serait seulement somnambule spiritisme spiritualisme substance suivant superstitions suppose surtout système tables tournantes ténébreuse théisme théorie tion volonté vrai
Popular passages
Page 313 - Mais j'ai déjà fait profession d'admettre l'incompréhensible quand il est démontré vrai, et de ne rejeter à priori que ce qui est évidemment absurde et contradictoire. Or, la solution de cette grave difficulté est au delà de la portée de notre intelligence. Cette solution se trouverait infailliblement dans une notion parfaite, que nous n'avons pas, du mode de la connaissance divine. Mais, en deçà des limites de ce que mon intelligence peut atteindre, je ne vois pas là une contradiction...
Page 263 - On conçoit un dernier terme, un nombre infini ou infiniment petit ; mais tout cela ne sont que des fictions. Tout nombre est fini et assignable, toute ligne l'est de même, et les infinis ou infiniment petits n'y signifient que des grandeurs qu'on peut prendre aussi grandes ou aussi petites que l'on voudra, pour montrer qu'une erreur est moindre que celle qu'on a assignée, c'est-à-dire qu'il n'ya aucune erreur : ou bien on entend par l'infiniment petit, l'état de l'évanouissement ou du commencement...
Page 258 - N'ayant donc aucune raison pour prouver, et même ne pouvant concevoir que le monde ait des bornes, je le nomme indéfini. Mais je ne puis nier pour cela qu'il n'en ait peut-être quelques-unes qui sont connues de Dieu, bien qu'elles me soient incompréhensibles : c'est pourquoi je ne dis pas absolument qu'il est infini.
Page 262 - Locke qu'à proprement parler, on peut dire qu'il n'ya point d'espace, de tems, ni de nombre, qui soit infini, mais qu'il est seulement vrai que pour grand que soit un espace, un tems, ou un nombre, il y en a toujours un autre plus grand que lui sans fin ; et qu'ainsi le véritable infini ne se trouve point dans un tout composé de parties.
Page 504 - Croyances et légendes de l'antiquité. 2- édition 1 vol. in-12. ... 3 fr. 50 La Magie et l'Astrologie dans l'antiquité et au moyen âge. 3* édition.
Page 299 - Ainsi, dit M. Cauchy, puisque nous pouvons affirmer qu'il n'existe en ce moment qu'un nombre fixe d'étoiles, il n'est pas moins certain que le nombre des étoiles qui ont existé, en supposant que beaucoup aient disparu, est pareillement fini. Ce que nous disons du nombre des étoiles, on doit également le dire du nombre des hommes qui ont vécu sur la terre, du nombre des révolutions de la terre dans son orbite, du nombre des états par lesquels le monde a passé depuis qu'il existe. Donc, il...
Page 262 - A proprement parler, il est vrai qu'il ya une infinité de choses, c'est-à-dire qu'il y en a toujours plus qu'on n'en peut assigner. Mais il n'ya point de nombre infini ni de ligne ou autre quantité infinie, si on les prend pour des touts véritables, comme il est aisé de démontrer.
Page 314 - ... embrasse tout par une seule pensée infinie et éternelle. De plus, j'ignore ce que seront les siècles à venir, et s'il y aura toujours des siècles, s'il ne viendra pas un temps qui sera le dernier de la durée changeante, même pour les êtres intelligents et immortels, un temps au delà duquel la vie bienheureuse ou malheureuse n'aura plus de variation, et sa durée n'aura plus de mesure. En un mot, pour résoudre cette difficulté, je ne connais assez ni Dieu, ni l'avenir. Je me récuse...
Page 299 - Elle s'appliquerait aussi bien à une série de termes ou d'objets qui auraient existé successivement, ou même à une série d'événements qui auraient succédé les uns aux autres, qu'à une série de termes dont l'existence serait simultanée ; et dans les deux cas, il est également impossible que le nombre de ces termes, de ces objets, de ces événements soit devenuactuellement infini.
Page 259 - Nous ne trouverons pas, dit-il, de difficulté à l'étendue indéfinie du monde, si nous prenons soin seulement de considérer qu'en disant qu'il est indéfini, nous ne nions pas que peut-être dans la réalité il ne soit fini, mais nous nions seulement qu'une intelligence comme la nôtre puisse comprendre qu'il ait des bornes...