Molière musicien: notes sur les oeuvres de cet illustre maître, et sur les drames de Corneille, Racine, Quinault, Régnard, Montluc, Mailly, Hauteroche, Saint-Évremond, Du Fresny, Palaprat, Dancourt, Lesage, Destouches, J.-J. Rousseau, Beaumarchais, etc.; où se mêlent des considérations sur l'harmonie de la langue française, Volume 2

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Castil-Blaze, 1852 - French drama - 542 pages
 

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Page 229 - Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent * tous les empires, à qui seul appartient * la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles 'leçons.
Page 511 - Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain *. Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse, Et ne vous piquez point d'une folle vitesse.
Page 333 - N'est-il pas vrai que celui qui l'a fait est bien fat ? ' ' Sire, il n'ya pas moyen de lui donner un autre nom.
Page 326 - Il n'ya pas moins d'éloquence dans le ton de la voix, dans les yeux, et dans l'air de la personne, que dans le choix des paroles.
Page 196 - Alme Sol, curru nitido diem qui promis et celas aliusque et idem nasceris, possis nihil urbe Roma visere maius.
Page 533 - Les deux instruisent la terre A révérer leur auteur : Tout ce que leur globe enserre Célèbre un Dieu créateur. Quel plus sublime cantique Que ce concert magnifique De tous les célestes corps ! Quelle grandeur infinie ! Quelle divine harmonie Résulte de leurs accords ! De sa puissance immortelle Tout parle , tout nous instruit.
Page 236 - ... nouveau; il voyait une nature nouvelle; il comprenait une langue qu'il ne parlait pas. Je reçus de lui d'excellents conseils; je lui dois ce qu'il ya de correct dans mon style; il m'apprit à respecter l'oreille; il m'empêcha de tomber dans l'extravagance d'invention et le rocailleux d'exécution de mes disciples 1B.
Page 215 - Si le sort ne m'eût donnée à vous, Mon bonheur dépendait de l'avoir pour époux. Avant que votre amour m'eût envoyé ce gage, Nous nous aimions... Seigneur, vous changez de visage"
Page 335 - Tout ce que vous voyez conspire à vos désirs ; Vos jours toujours sereins coulent dans les plaisirs ; L'empire en est pour vous l'inépuisable source : Ou , si quelque chagrin en interrompt la course , Tout l'univers, soigneux de les entretenir, S'empresse à l'effacer de votre souvenir. Britannicus est seul : quelque ennui qui le presse , II ne voit dans son sort que moi qui s'intéresse , Et n'a pour tous plaisirs , seigneur, que quelques pleurs Qui lui font quelquefois oublier ses malheurs.
Page 518 - ... des instruments, en faveur desquels il semble que la poésie soit née : car la poésie sans les instruments, ou sans la grâce d'une seule ou plusieurs voix, n'est nullement agréable, non plus que les instruments sans être animés de la mélodie d'une plaisante voix.

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