Revue des deux mondes, Volume 4; Volume 39; Volume 82; Volume 189François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix Au bureau de la Revue des deux mondes., 1869 - France |
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Common terms and phrases
Allemands appelle arrive assez aujourd'hui aurait Autriche avaient avant beau Bellamare besoin c'était cause chambre choses commencement commune compte conscience corps côté coup cour d'être demander dernier devant Dieu dire donner doute effet élèves enfin esprits eût faisait femme fond force forme garde général gens gouvernement Grecs haut hommes idées j'ai jeté jeune jouer jour juge jusqu'à l'autre l'histoire l'un laisser lettres liberté libre lieu livre lui-même main ment mieux monde montre morale mort moyen n'avait n'en n'était nature nombre nouvelle parler paroles passé pays peine pendant pensée père personne petite peuple peut-être philosophie place porte pouvait pouvoir premier présent presque prince pris propre public qu'à qu'un question raison reste rien rôle s'en s'est s'était s'il sais science semble sentiment serait Serbie servir seul siècle simple sorte souvent suivant surtout terre tête tion traits trouve venait vérité voie voilà vrai
Popular passages
Page 685 - Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque...
Page 845 - Avant de déposer, ils prêteront, à peine de nullité, le serment de parler sans haine et sans crainte, de dire toute la vérité et rien que la vérité.
Page 588 - Champs-de-Mars le serment d'obéissance aux constitutions de l'Empire et de fidélité à l'Empereur...
Page 214 - Le gouvernement des choses d'ici-bas appartient en fait à de tout autres forces qu'à la science et à la raison ; le penseur ne se croit qu'un bien faible droit à la direction des affaires de sa planète, et, satisfait de la portion qui lui est échue, il accepte l'impuissance sans regret. Spectateur dans l'univers, il sait que le monde ne lui appartient que comme sujet d'étude, et lors même qu'il pourrait le réformer, peut-être le trouve-t-il si curieux tel qu'il est, qu'il n'en aurait pas...
Page 844 - Vous jurez et promettez devant Dieu et devant les hommes d'examiner avec l'attention la plus scrupuleuse les charges qui seront portées contre N., de ne trahir ni les intérêts de l'accusé, ni ceux de la société qui l'accuse; de ne communiquer avec personne jusqu'après votre déclaration; de n'écouter ni la haine ou la méchanceté, ni la crainte ou l'affection; de vous décider d'après les charges et les moyens de défense, suivant votre conscience et votre intime conviction, avec l'impartialité...
Page 841 - L'accusé sera interpellé de déclarer le choix qu'il aura fait d'un conseil pour l'aider dans sa défense, sinon le juge lui en désignera un sur-le-champ, à peine de nullité de tout ce qui suivra. Cette désignation sera comme non avenue, et la nullité ne sera pas prononcée, si l'accusé choisit un conseil.
Page 209 - Que les faits soient physiques ou moraux , il n'importe, ils ont toujours des causes; il y en a pour l'ambition, pour le courage, pour la véracité, comme pour la digestion, pour le mouvement musculaire, pour la chaleur animale. Le vice et la vertu sont des produits comme le vitriol et le sucre, et toute donnée complexe naît par la rencontre d'autres données plus simples dont elle dépend.
Page 850 - Sur mon honneur et ma conscience, devant Dieu et devant les hommes, la déclaration du jury est : Oui, l'accusé..., etc. Non, l'accusé..., etc.
Page 613 - Elle ne trouve plus cette ressource de ferveur et de courage qui la eoutenoit autrefois. Elle tombe en défaillance ; elle est, comme Jésus-Christ, triste jusqu'à la mort. Tout ce qui lui reste, c'est la volonté de ne tenir à rien et de laisser faire Dieu sans réserve. Encore même n'at-elle pas la consolation d'apercevoir en elle cette volonté.
Page 865 - Grec nous paraît toujours un peu sec et sans cœur : il a de l'esprit, du mouvement, de la subtilité; il n'a rien de rêveur, de mélancolique. Nous autres, Celtes et Germains, la source de notre génie, c'est notre cœur. Au fond de nous est comme une fontaine de fées, une fontaine claire, verte et profonde, où se reflète l'infini. Chez le Grec, l'amour-propre, la vanité se mêlent à tout; le sentiment vague lui est inconnu ; la réflexion sur sa propre destinée lui paraît fade.