3 V. VERS pour mettre au devant d'un ROMAN ALLEGORIQUE, où l'on expliquoit toute la MORALE DES STOICIENS. LASCHES Partifans d'Epicure, Qui brûlans d'une flamme impure, Du Portique fameux fuyez l'aufterité, Souffrez qu'enfin la raison vous éclaire. Dans la Vertu la plus fevere Vous peut faire aujourd'hui trouver la Volupté. REMARQUES. V. "L'Epigramme à la louan,,ge du Roman Allégorique, dit l'Auteur dans une Lettre du , 19. Avril 1701. regarde M. l'Abbé d'Aubignac, qui a com. pofé La Pratique du Theatre, & qui avoit alors_beaucoup de réputation. Ce Roman Al Légorique qui eftoit de fon invention, s'appelloit, Ma, carife, on la Reine des Ifles fortunées ; & il prétendoit que ,, toute la Philofophie Stoicienne ,, y eftoit renfermée. La vérité ,, eft qu'il n'eut aucun fuccez, ,,& qu'il ne fit de chez Sercy qu'un رو VI.. A Meffieurs PRADON, & BONNE CORSE, qui firent en mefme temps paroistre contre moi chacun un volume d'injures, VENEZ, Pradon, & Bonnecorse, Grands Ecrivains de mefme force, De vos Vers recevoir le prix; REMARQUES. VI. Cette Epigramme fut faite en 1685. Pradon venoit de faire imprimer une mauvaise Critique des Oeuvres de M. Defpréaux, fous ce titre: Triomphe de Pradon; & Bonnecorfe avoit donné fon Lutrigot, qui n'eft qu'une fotte imitation du Lutrin contre Auteur du Lutrin même. Ce dernier mourut en 1706, à Mar. feille, lieu de fa naiffance. Voies la Remarque fur le Vers 64. de l'Epitre IX. BROSS, Au fujet de Pradon, voies Sat. IV. S. Sat. VII. 44. Sat. VIII. 167. Sat. IX. 97. 289. Sat. X. 408. 449. Epit. VI. 6. <8, Epit. VII, Avert. & Rem. 3. 18. Vers 17. 104. 106. Epit. VIII. 60. Epit. X. 44. 54. 55. 60. Ars Poët. Ch. 1. 1. 106. 139. Ch. II. 1. 145. Ch. III.41. 296. Ch. IV. 20. Lutr. Ch. II. 152. Ch. V. Rem. *. Vers 125, Sur Bonnecorfe, outre le Vers, 64. de l'Epit. IX. voies Sat, VII. 44. Lutr. Ch. II. 152. Ch. V. 142. VERS 4. Liniere Perrin ] Voiés au fujet du premier, Sat. IX. 236. Sat, XI. 5. Epit. I 40. Epit. II. 8. Epit. VII. 89. Epit. X. 36. Art Poët. Ch. II. 194. Au fujet du fecond, Sat. VII. 44. Sat. IX. 97. 293. Epit. VII. 87. Ep. VIII. 59. Ep.X.36, VII. A un Medecin. OU Y j'ay dit dans mes vers, qu'un celebre Afsassim Laiffant de Galien la fcience infertile, D'ignorant Medecin devint Maçon habile: Vous cftes, je l'avoue, ignorant Medecin, VIII. EPITAPHE DE LA MERE DE L'AUTEUR, C'est elle qui parle. EPOUSE d'un Mari doux, fimple, officieux, Ly feulement ces vers, & garde-toy d'écrire. REMARQUES. VIII. Anne de Nielle, feconde Femme de M. Boileau le Greffier, mourut en 1637. âgée de 23. ans. De ce Mariage font nés Gilles, Jacques, & Nicolas Boileau, qui fe font extrème ment diftingués dans la Répu blique des Lettres. Les Ecrits de ces trois illuftres Frères mar quent affés le penchant, qu'ils avoient pour la Satire. Cette Epitaphe fut faite en 1670. BROSS. VERS 4. Paffant, ne t'enquiers point fi de cette bonté &c.] Le Père de nôtre Auteur faifant un jour le caractère de fes Enfans, dit en parlant de celuici. Pour COLIN, c'est un bon Gar fon, qui ne dira jamais de mat de perfonne. BROSS. IX. VERS pour mettre au bas du portrait de mon PERE, Greffier de la Grand Chambre du Parlement de Paris. I X. Vers 1. Ce Greffier] GILLES BOILEAU mourut en 1657. âgé de 73. ans; mais ces Vers ne furent faits qu'en 1699. M. l'Abbé Boileau, Docteur de Sorbonne & Chanoine de la Define flere tuum, Proles numerofa, Parentem, VERS 2. De fes Enfans au fang ritique] GILLES, Jacques & Nisolas Boilean. VERS 2. Fit la Satire des Ro lêts.] Voïés Sat. I. Vers [2. & les Remarques. BROSS. Voïés encore ci-après l'Epi gramme XLVI. |