de fuivante).

Vers Latins de M. Defpréaux.

Lictoris Filium.

II. Epigramma alterum. In Marullum &c.
III. Satira (Fragment).

* A Monfieur Bontemps (Lettre au fujet de l'O

Ode fur la Prife de Namur.

Pag.

468.

4698

470.

471

478.

*Ode Au Roy par M. Perrault, de l'Academie Françoife. (Avertissement.)

485.

* Ode au Roy.

487.

L'ART

POËTIQUE,

EN VER S.

Tome II.

A

3

AVERTISSEMENT

SUR

L'ART POËTIQUE.

'EST à M. Defpréaux principalement que la France eft redevable de cette juftesse & de cette folidité qui fe font remarquer dans les Ouvrages de nos bons Ecrivains. Ce font fes premières productions qui ont le plus contribué (1) à bannir l'affectation & le mauvais goût. Mais c'étoit peu pour lui d'avoir corrigé les Poëtes

REMARQUES.

plus du bon goût, qu'ils ap
prochoient davantage de leurs
modèles. Ils s'efforçoient d'é-
bloüir par le brillant du Stile,
& peu curieux des beautés foli-
de, qu'ils ne connoiffoient pas,
ils prenoient pour efprit ce qui
n'eit que le phantôme. Ils s'oc-
cupoient uniquement du foin
d'aiguifer, à l'aide des termes,
les penfées les plus fimples en
pointes ; & ne crofoient réuffic
qu'à proportion de ce qu'ils ex-
travaguoient. Ne pourroit - on
pas, fans rifquer d'être accufé
d'injuítice ou de mauvaise hu-
meur, dire qu'à force de vou
loit mettre de l'efprit par tout
il ne s'en faut guères qu'aujour
d'hui nous ne foions à peu près
dans le même cas.