Physiologie de ridicule, ou Suite d'observations, Volume 1Louis Hauman et ce., 1833 - Ridicule |
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acteurs aime amuser assez aurait banquier Barbier de Séville beau Beethoven bonheur bourgeois Bourse c'était cabaret café chante chapeau char charme choléra chose cœur comédie comique contredanses convives coquette costumes crême dédain diable Dieu dîner domestique donner enfans enfin Faublas femme Figaro flatte fortune gaîté gens GOBE-MOUCHES Grignard homme intérêts j'en jamais joie jolie jouer jour l'avare laisser madame de Moseville madame de Raiseville madame Derfeuil manière mari Mélanie ment mère Messieurs mieux ministre Moi je pêche Molière monde Monsieur moquer moyen n'en NOUVELLISTE OBSERVATION Oscar papillons parure passé passion pauvre pauvre mère pense petit petite Philoctète pièce plaisir plaisirs politique pouvait pré Pyrrhus qu'un raison râout Ravi reux rêve ridi ridicule rien rire robe rôle sait salon scène serait seule Sophocle sort succès talens Talma tape-cul théâtre Thérésine tion triomphe troupe vanité vésicatoires vieille fille vient vieux voix voulez-vous vrai yeux
Popular passages
Page 91 - Mais feindre d'ignorer ce qu'on sait, de savoir tout ce qu'on ignore; d'entendre ce qu'on ne comprend pas, de ne point ouïr ce qu'on entend; surtout de pouvoir au delà de ses forces; avoir souvent pour grand secret de cacher qu'il n'y en a point; s'enfermer pour tailler des plumes, et paraître profond quand on n'est, comme on dit, que vide et creux ; jouer bien ou mal un personnage; répandre des espions et pensionner des traîtres; amollir des cachets, intercepter des lettres, et tâcher d'ennoblir...
Page 150 - Par les mêmes travaux tu dois être éprouvé. Ton sort est de marcher dans les sentiers d'Alcide : Suis ce jeune héros qui s'offre pour ton guide. La Grèce sur tes pas conduira ses guerriers, Et le sang de Paris doit teindre tes lauriers. Sa vie est dévouée aux flèches que tu portes.
Page 99 - Qui détournent l'esprit des vrais attachements : C'est alors qu'on peut faire un choix en assurance, Et c'est là proprement l'âge de la constance. Un esprit jusque-là n'est pas bien arrêté, Et les cœurs, pour aimer, ont leur maturité.
Page 150 - Hercule et ton ami. Je descends pour toi seul de la voûte éternelle; Je partage des dieux la grandeur immortelle. Tu sais par quel chemin je m'y suis élevé : Par les mêmes travaux tu dois être éprouvé. Ton sort est de marcher dans les sentiers d'Alcide : Suis ce jeune héros qui s'offre pour ton guide. La Grèce sur tes pas conduira ses guerriers, Et le sang de Paris doit teindre tes lauriers. Sa vie est dévouée aux...
Page 67 - ... l'accompagne y répond comme il faut : mais pour son esprit , je vous avertis par avance qu'il est des plus épais qui se fassent; que nous trouvons en lui une matière tout-à-fait disposée pour ce que nous voulons , et qu'il est homme enfin à donner dans tous les panneaux qu'on lui présentera.
Page 37 - ... nous sommes assiégés De maux, dont à la fin nous serions surchargés Sans ce délire heureux qui se glisse en nos veines. Flatteuse illusion ! doux oubli de nos peines ! Oh! qui pourrait compter les heureux que tu fais! L'espoir et le sommeil sont de moindres bienfaits. Délicieuse erreur ! tu nous donnes d'avance Le bonheur, que promet seulement l'espérance. Le doux sommeil ne fait que suspendre nos maux , Et tu mets à la place un plaisir : en deux mots, Quand je songe, je suis le plus...
Page 146 - Il s'agit de tromper Philoctète. Je vois l'étonnement où ce seul mot vous jette; Mais, n'importe, écoutez: il va vous demander Qui vous êtes, quel sort vous a fait aborder Sur les rochers déserts qui défendent cette île : Dites-lui , sans détour : Je suis le fils d'Achille. Mais feignez...
Page 100 - ... pédante; fait-elle quelques frais pour paraître agréable, c'est la rage de se faire épouser qui l'anime; n'en fait-elle aucun, sa présence est ennuyeuse, on la fuit. On fait des paris à côté d'elle sur sa virginité; on tend des piéges à son expérience; enfin, c'est un objet continuel de dédain ou de plaisanteries. Ce cruel destin, auquel sont condamnées tant de filles sans dot, voulez-vous y échapper, vous que la pauvreté menace de l'indifférence des hommes , soyez ridicules....
Page 103 - ... un autre. L'événement a déjà cent fois trompé son attente ; son cœur n'en est pas découragé. Le lendemain détruit le regret de la veille ; ainsi bercée par le charme d'une illusion sans cesse renaissante , elle arrive à la vieillesse sans avoir souffert du célibat. La vieille fille de province , moins intéressante que celle-ci, a des jouissances inconnues de la célibataire des grandes villes. Sa domination ne peut se comparer qu'à celle des abesses.
Page 147 - On s'en apercevait au petit nez rouge du héros , et à la chair de poule qui recouvrait ses bras débiles ; car l'artiste Grignard n'était pas un de ces gros épiciers dont la rotondité remplit si bien l'habit d'un garde national. On voyait à sa petite mine ridée , à ses membres fluets , que plus d'une passion avait passé par sa grande âme. Ah ! si la noblesse des sentimens pouvait tenir lieu de celle des manières , il l'aurait emporté sur Talma luimême ; mais par malheur ses yeux chinois...