Les clairièresMichel Lévy, 1856 - 262 pages |
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anabaptiste arriva avaient avez Barko Benoist Berton Blondel Bouloire Bruno c'était celui-ci Cernay chercher cheval chose Cloffer cœur compagnon coup cousin dame Darcy Darvon demanda devant Dieppe Dieu dit-il docteur Don José ÉMILE SOUVESTRE enfin espé Étienne eût famille Favrol femme fermier fit observer Forêt-Noire Fournier Gontran Grugel hameau Herman instant interrompit j'ai Jean-Louis Jérôme jeune fille jeune homme jeune ouvrier joie jour Kaysersberg l'auberge l'avait l'oncle laissa Lepré Loisel Loriot madame Fourcard madame Loudun mademoiselle main maison maister maître marchand ment mère Michel monsieur Moser Motteville Mulzen n'avait Naquet notaire oncle oncle d'Amérique passer patache pauvre paysan pensée père Duret Pierre Bénard pouvait Raymond regard répéta répliqua répondit reprit reste Ribeauvillé rien Riol rire Rose Rosman Rouleur route s'arrêta s'écria s'écria-t-il s'était Saint-Paterne sais servir seul sorte souriant Suzanne tion Tribert Tricot trouva venait veuve vieillard vieille vieux voix voulut voyage voyageurs yeux
Popular passages
Page 174 - Martha, toujours inoccupée. — C'est-à-dire qu'il faut payer ici sa bienvenue, dit-il, eh bien ! il sera fait à votre volonté, mes braves gens. La dernière fois, je vous ai parlé des vieux temps où les années des païens ravageaient nos montagnes ; c'était un récit fait pour les hommes.
Page 212 - Madame Fourcard serra dans ses bras le vieux marin, avec des exclamations et des larmes de joie. Depuis dix années qu'elle ne l'avait revu, elle chercha avec une sorte d'inquiétude les changements opérés dans toute sa personne.
Page 177 - Émerveillée, elle poussa un grand cri de joie, et, étendant les bras vers la fée: ccs dix vaillants travailleurs, et je ne demande plus rien à celui qui a créé le monde ! » — Je fais mieux, répliqua la fée, je te les donne; seulement, comme tu ne pourrais les transporter partout avec toi sans qu'on t'accusât de sorcellerie, je vais ordonner à chacun d'eux de se faire petit et de se cacher dans tes dix doigts.
Page 177 - Vcrt-d'Eau; tout va dépendre de l'usage que tu en feras. Si tu ne sais point gouverner tes petits serviteurs, si tu les laisses s'engourdir dans l'oisiveté, tu n'en tireras aucun avantage ; mais donne-leur une bonne direction, de peur qu'ils ne s'endorment, ne laisse jamais tes doigts en repos, et le travail dont tu étais effrayée se trouvera fait comme par enchantement.
Page 175 - Un jour donc qu'elle était assise devant la porte, les deux mains sous son tablier comme une dame qui a des engelures, elle commença à se dire tout bas : » — Dieu me pardonne, la tâche qui m'a été faite n'est point d'une chrétienne! et c'est grand'pitié que je sois seule tourmentée, à mon âge, de tant de soins! Quand je serais plus diligente que le soleil, plus leste que l'eè« et plus forte que le feu, je ne pourrais suffire à tout le travail du logis.
Page 176 - Vert d'Eau; je t'amène dix petits ouvriers qui exécuteront tout ce que tu voudras bien leur ordonner. — Où sont-ils ? s'écria la jeune fille. — Tu vas les voir. La vieille entr'ouvrit son manteau et en laissa sortir dix nains de grandeur inégale. Les deux premiers étaient très courts, mais larges et robustes.
Page 174 - Charlotte avait été jeune aussi dans son temps, ce qu'on avait peine à croire, quand on voyait ses mèches grises et son nez crochu toujours en conversation avec son menton; mais ceux de son âge disaient qu'aucune jeune fille n'avait eu meilleur visage, ni l'humeur plus inclinée à la gaieté. Par malheur, Charlotte était restée seule, avec son père, à la tête d'une grosse ferme plus arrentée de dettes que de revenus ; si bien que l'ouvrage succédait à l'ouvrage, et que la pauvre fille...
Page 177 - Si tu ne sais point gouverner tes petits serviteurs, si tu les laisses s'engourdir dans l'oisiveté, tu n'en tireras aucun avantage ; mais donne-leur une bonne direction, de peur qu'ils ne s'endorment, ne laisse jamais tes doigts en repos, et le travail dont tu étais effrayée se trouvera fait comme par enchantement. La fée avait dit vrai, et notre grand'mère, qui suivit ses conseils, vint non-seulement à bout de rétablir les affaires de la ferme, mais elle sut gagner une dot avec laquelle elle...
Page 116 - Jupin pour chaque état mit deux tables au monde : L'adroit, le vigilant, et le fort, sont assis A la première ; et les petits Mangent leur reste à la seconde.
Page 177 - La fée avait dit vrai, et notre grand'mère, qui suivit ses conseils, vint non-seulement à bout de rétablir les affaires de la ferme, mais elle sut gagner une dot avec laquelle elle se maria heureusement, et qui l'aida à élever huit enfants dans l'aisance et l'honnêteté. Depuis, c'est une tradition parmi nous qu'elle a transmis les travailleurs de la mère Vert-d'Eau à toutes les femmes de la famille, et que, pour peu que celles-ci se remuent, les petits ouvriers se mettent en action et nous...