Oeuvres de Platon, Volume 3Bossange Frères, 1826 |
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Common terms and phrases
agréable ai-je Alcibiade âme Athènes Athéniens avis beau Bekker Callias Calliclès cause Charmide cher Chéréphon chose Clinias commettre conséquent contraire contredit conversation corps courageux crate d'être dieux dire dis-moi dis-tu discours douleur doute Éaque effet enfans Épiméthée Est-ce est-il Gorgias gymnastique habile Heindorf heureux Hippias Hippocrate homme honteux Iliad injuste injustice j'ai J'en juges Jupiter juste justice l'agréable l'âme L'AMI DE SOCRATE l'art l'autre l'homme l'injustice l'orateur l'ordre l'un laid maître manière mauvais maux méchans médecin meilleur mythe n'est-ce nature objets Olympiodore orateurs paraît parler Parménide peine pense penses-tu Perdiccas Périclès persuader Phédon philosophie Pittacus plaira plaisir plaisirs Platon poètes politique POLUS Prodicus Prométhée Protagoras puissance puni punition question raison rapport réfuter répondre reux Rhadamanthe rhétorique rien s'il sage sagesse sainteté Saturne savoir Schleiermacher Scholiaste science semblables semble serait seul Simonide sophiste t'interroge tempérance tion toi-même tout-à-fait tout-à-l'heure vérité vertu vertueux veux Voilà vois τῶν
Popular passages
Page 41 - In faute passée, car on ne saurait empêcher que ce qui est fait ne soit fait; mais à cause de la faute à venir, afin que le coupable n'y retombe plus et que son châtiment retienne ceux qui en seront les témoins.
Page 244 - Ainsi on ne veut pas simplement tuer quelqu'un , le bannir, lui enlever ses biens : mais si cela est avantageux , on veut le faire ; si cela est nuisible, on ne le veut pas. Car, comme tu l'avoues, on veut les choses qui sont bonnes : et celles qui ne sont ni bonnes ni mauvaises ou tout-à-fait mauvaises , on ne les veut pas.
Page 18 - ... tu ne demandes conseil ni à ton père, ni à ton frère, ni à aucun de nous qui sommes tes amis.; tu ne mets pas un seul moment en délibération, si tu dois la confier à cet étranger qui vient d'arriver ; mais ayant appris le soir fort tard son arrivée, tu viens dès le lendemain, avant la pointe du jour, remettre ton âme entre ses mains sans balancer, tout prêt à y employer et tout ton bien, et celui de tes amis : c'est une affaire conclue, il faut te litrer à Protagoras que tu ne...
Page 295 - Mais si on si arrête trop long-temps , c'est un fléau. Quelque beau naturel que l'on ait , si on pousse ses études en ce genre jusque dans un âge avancé , on reste nécessairement neuf en toutes les choses qu'on ne peut se dispenser de savoir , si l'on veut devenir un homme comme il faut, et se faire une réputation.
Page 353 - Tu la trouveras si tu la cherches bien. Examinons donc ainsi paisiblement si quelqu'un d'entre eux a été tel. N'est-il pas vrai que l'homme vertueux, qui, dans tous ses discours, a le plus grand bien en vue, ne parlera point à l'aventure, et se proposera un but?
Page 83 - ... présente, il jette un mot court , serré et plein de sens , tel qu'un trait lancé d'une main habile , et celui avec lequel il s'entretient ne paraît plus qu'un enfant. Aussi at-on remarqué de nos jours, comme déjà anciennement, que l'institution lacédémonienne consiste beaucoup plus dans l'étude de la sagesse que dans les exercices de la gymnastique; car il est évident que le talent de prononcer de pareilles sentences suppose en ceux qui le possèdent une éducation parfaite. De ce...
Page 286 - ... s'offrir à la justice les yeux fermés et de grand cœur, comme on s'offre au médecin pour souffrir les incisions et les brûlures , s'attachant...
Page 286 - ... compte de la douleur: en sorte que si la faute qu'on a faite mérite des coups de fouet on se présente pour les recevoir ; si les fers , on...
Page 167 - ... savoir la justice; mais si l'on y manque, la seconde loi de l'ordre est d'expier sa faute, et on ne l'expie que par la punition. Les publicistes cherchent encore le fondement de la pénalité. Ceux-ci, qui se croient de grands politiques, le trouvent dans l'utilité de la peine pour ceux qui en sont les témoins et qu'elle détourne du crime par la terreur de sa menace, par sa vertu préventive.
Page 297 - Mais si c'est un homme que l'on entend ainsi bégayer ou qu'on voit jouer, la chose paraît ridicule, indécente à cet âge, et digne du fouet. Voilà ce que je pense de ceux qui s'occupent de philosophie. Quand je vois un jeune homme s'y adonner, j'en suis charmé, cela me semble à sa place, et je juge que ce jeune homme a de la noblesse dans les sentiments. S'il la néglige au contraire, je le regarde comme une âme basse, qui ne se croira jamais capable d'une action belle et généreuse. Mais...