- La Bruyère jouit de ce spectacle et fait une ample récolte d'observations de Comment s'élèvent dans la société les Peu à peu ils se sentent capables de tout, même de gouverner. - Presque tous les ministres de Louis XIV sortis du peuple. - Traité de la Bruyère sur l'art de gouverner. Comment Mme de Maintenon gouvernait; comment Monsieur était gouverné. Troïle à gouverner les grands. Dans Troïle il y avait du Chaulieu chez MM. de Vendôme, du la Chapelle chez le prince de Conti, et surtout du Gourville dans la maison de Condé. Pendant que les grands négligent de rien connaître aux affaires publiques et à leurs propres affaires, des citoyens s'instruisent du dedans et du dehors du royaume, deviennent politiques et puissants, et partagent le pou- voir avec le prince sous le nom de secrétaires d'État. Puissance de Pontchartrain. Il préside à l'avènement de la bourgeoisie qui prime la noblesse dans les fonc- tions d'État. - Caractère de l'homme et du ministre; caractère de sa femme, qui - Caractère de Celse, ou l'homme d'un de la Bruyère. Théodote. - Pavillon et Tourreil à l'Académie française prennent liste. - - Mme la Duchesse pendant la campagne de Flandre. Des mots à la mode. -His- - Pages. 392 426 roi sur l'hypocrisie. - - - CHAPITRE XXXVI. 1691-1692. - - La réforme des mœurs inspirée par Mme de Maintenon parut compromise par le scan- - -- - - - CHAPITRE XXXVII. 1693. Situation de la Bruyère à la ville, à la cour et dans la maison de Condé. Zénobie, ou Mile de Montpensier, et son château de Choisy. Mademoiselle donne ce château à Monseigneur. Mort de Pellisson; on l'accuse de n'être pas mort dans la foi catholique : Fénelon lui rend un témoignage public. — Réception à l'Aca- démie son beau discours et sa théorie littéraire. Alors Pontchartrain fait nommer à l'Académie l'abbé Bignon son neveu, et la Bruyère. — Ruse de la Lou- bère pour entrer à l'Académie après eux. — État des esprits le 15 juin, lorsque la Bruyère prononça sa harangue. Contraste entre les deux orateurs. ses diverses de l'insuccès de la Bruyère. Son apostrophe aux gens pécunieux, ses cinq portraits, caractère du roi il se moque de la Loubère, de l'Académie et des académiciens. Réponse de Charpentier. Fureur des Théobaldes : ils font de vains efforts pour se venger. Pontchartrain et son neveu se prononcent contre eux. Le roi aussi, et M. le Prince, et la cour et la ville. Élection de la Loubère. - Le roi fait savoir à l'Académie qu'il n'aime pas les cabales... Comparaison des caractères de la 8o édition avec la préface du discours à l'Acadé- Orgueil et modestie de la Bruyère. Thomas Corneille et de Visé as- sociés pour la rédaction du Mercure galant. Médiocrité de leurs ouvrages. Ils dénigrent les ouvrages de mœurs qui réussissent. -« C'est médisance, c'est calomnie. >> Comment la Bruyère se justifie lui-même. On reprend des endroits 41 - Statue équestre de Louis XIV par le - Pro- faibles de son livre. Où n'y en a-t-il pas? - Maine. Fagon Esculape. - les charlatans. - - - - Irène vient le consulter. Le marquis de Caretto, ou CHAPITRE XXXIX. 1694-1696. - La Bruyère est si attaché à la cour, qu'il ne veut plus la quitter même pour Paris. - - - Il ne met au-dessus des grands politiques que - - poètes dramatiques. — Insuccès du père Séraphin. — Force de l'habitude. - Inventaire après décès de ses biens, meubles Pages. 558 590 L'auteur était mort à propos pour ne pas voir la folie de M. le Prince, l'étrange ma- ladie de M. le Duc, les tristesses de Mme la Princesse, les désordres de Mme la Du- chesse, les prouesses de Lassay père et fils, les malheurs de la France, la fin du règne de Louis XIV et le triomphe des esprits forts sous la Régence. - La Bruyère fut heureux de vivre dans la maison de Condé quand il publia les diverses éditions de son livre, et la maison de Condé ne fut pas médiocrement honorée par cette pu- Pages. FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES. |