Oeuvres complètes, Volume 2[Lib.] Hachette et cie., 1877 |
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Page 285
... ORGON , CLEANTE , DORINE . ORGON . Ah ! mon frère , bonjour . CLÉANTE . Je sortois , et j'ai joie à vous voir de retour . La campagne à présent n'est pas beaucoup fleurie . ( A Cléante . ) ORGON . Dorine .... Mon beau - frère , attendez ...
... ORGON , CLEANTE , DORINE . ORGON . Ah ! mon frère , bonjour . CLÉANTE . Je sortois , et j'ai joie à vous voir de retour . La campagne à présent n'est pas beaucoup fleurie . ( A Cléante . ) ORGON . Dorine .... Mon beau - frère , attendez ...
Page 286
... ORGON . DORINE . Il soupa , lui tout seul , devant elle ; Et fort dévotement il mangea deux perdrix , Avec une moitié de gigot en hachis . Le pauvre homme ! ORGON . DORINE . La nuit se passa tout entière Sans qu'elle pût fermer un ...
... ORGON . DORINE . Il soupa , lui tout seul , devant elle ; Et fort dévotement il mangea deux perdrix , Avec une moitié de gigot en hachis . Le pauvre homme ! ORGON . DORINE . La nuit se passa tout entière Sans qu'elle pût fermer un ...
Page 287
... ORGON . Halte - là , mon beau - frère ; Vous ne connoissez pas celui dont vous parlez . CLÉANTE . Je ne le connois pas , puisque vous le voulez ; Mais enfin , pour savoir quel homme ce peut être . . ORGON . Mon frère , vous seriez ...
... ORGON . Halte - là , mon beau - frère ; Vous ne connoissez pas celui dont vous parlez . CLÉANTE . Je ne le connois pas , puisque vous le voulez ; Mais enfin , pour savoir quel homme ce peut être . . ORGON . Mon frère , vous seriez ...
Page 288
... ORGON . Mon frère , ce discours sent le libertinage : Vous en êtes un peu dans votre âme entiché ; Et , comme je vous l'ai plus de dix fois prêché , Vous vous attirerez quelque méchante affaire . CLEANTE . Voilà de vos pareils le ...
... ORGON . Mon frère , ce discours sent le libertinage : Vous en êtes un peu dans votre âme entiché ; Et , comme je vous l'ai plus de dix fois prêché , Vous vous attirerez quelque méchante affaire . CLEANTE . Voilà de vos pareils le ...
Page 289
... ORGON . Oui , vous etes sans doute un docteur qu'on révère ; Tout le savoir du monde est chez vous retiré ; Vous êtes le seul sage et le seul éclairé , Un oracle , un Caton dans le siècle où nous sommes ; Et près de vous ce sont des ...
... ORGON . Oui , vous etes sans doute un docteur qu'on révère ; Tout le savoir du monde est chez vous retiré ; Vous êtes le seul sage et le seul éclairé , Un oracle , un Caton dans le siècle où nous sommes ; Et près de vous ce sont des ...
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Common terms and phrases
ACANTHE ACASTE ADRASTE AGLANTE aime ALCESTE ALCMÈNE Allez Allons âme amour AMPHITRYON ANGÉLIQUE ARSINOÉ assez avez avoit beau belle CÉLIMÈNE CHARLOTTE charmes chose ciel CLAUDINE CLEANTE CLEANTHIS CLITANDRE cœur comédie courroux DAPHNÉ dessein dire dis-je DON JUAN DON PEDRE DORINE doux ÉLISE ELMIRE ENTRÉE DE BALLET ÉROXÈNE Est-ce êtes étoit EURYALE femme fille FLÈCHE FROSINE gens GEORGE DANDIN GÉRONTE HALI HARPAGON homme IPHITAS ISIDORE j'ai j'avois j'en jamais JUPITER l'amour LISETTE LUBIN LUCAS LUCINDE LYCARSIS LYCISCAS m'en MADAME DE SOTENVILLE MADAME PERNELLE MAÎTRE JACQUES MARIANE MARTINE MATHURINE médecin MÉLICERTE MERCURE messieurs MOLIÈRE monde MONSIEUR DE SOTENVILLE MONSIEUR DIMANCHE MONSIEUR TOMÈS MORON MYRTIL ORGON ORONTE parler paroître pense père personne PHILÈNE PHILINTE PHILIS PIERROT prendre PRINCESSE raison rien s'il vous plaît sais sauroit SCENE VII seigneur sentimens seroit seul SGANARELLE soins sort SOSIE souffrir TARTUFFE traître trouve vais VALÈRE veut veux vœux voilà vois voudrois yeux
Popular passages
Page 457 - Hélas ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m'a privé de toi ; et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. Sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait : je n'en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré.
Page 289 - Oui, vous êtes, sans doute, un docteur qu'on révère; Tout le savoir du monde est chez vous retiré; Vous êtes le seul sage, et le seul éclairé, Un oracle, un Caton, dans le siècle où nous sommes, Et près de vous ce sont des sots, que tous les hommes.
Page 156 - L'orgueilleuse a le cœur digne d'une couronne; La fourbe a de l'esprit, la sotte est toute bonne; La trop grande parleuse est d'agréable humeur, Et la muette garde une honnête pudeur. C'est ainsi qu'un amant dont l'ardeur est extrême, Aime jusqu'aux défauts des personnes qu'il aime.
Page 145 - J'aime mieux ma mie. La rime n'est pas riche, et le style en est vieux; Mais ne voyez-vous pas que cela vaut bien mieux Que ces colifichets dont le bon sens murmure, Et que la passion parle là toute pure? Si le roi m'avait donné Paris, sa grand'villc, Et qu'il me fallût quitter L'amour de ma mie ! Je dirais au roi Henri : Reprenez votre Paris; J'aime mieux ma mie, à gué I J'aime mieux ma mie.
Page 190 - Trahi de toutes parts, accablé d'injustices, Je vais sortir d'un gouffre où triomphent les vices, Et chercher sur la terre un endroit écarté Où d'être homme d'honneur on ait la liberté.
Page 134 - Morbleu ! vous n'êtes pas pour être de mes gens ; Je refuse d'un cœur la vaste complaisance Qui ne fait de mérite aucune différence ; Je veux qu'on me distingue ; et, pour le trancher net, L'ami du genre humain n'est point du tout mon fait.
Page 136 - N'imposent qu'à des gens qui ne sont point d'ici. On sait que ce pied plat, digne qu'on le confonde, Par de sales emplois s'est poussé dans le monde, Et que par eux, son sort, de splendeur revêtu, Fait gronder le mérite et rougir la vertu; Quelques titres honteux qu'en tous lieux on lui donne, Son misérable honneur ne voit pour lui personne: Nomme-le fourbe, infâme, et scélérat maudit, Tout le monde en convient, et nul n'y contredit.
Page 134 - Dès qu'on voit qu'on nous mêle avec tout l'univers : Sur quelque préférence une estime se fonde, Et c'est n'estimer rien qu'estimer tout le monde.
Page 301 - D'abord chez le beau monde on vous fera venir; Vous irez visiter, pour votre bienvenue, Madame la baillive et madame l'élue, Qui d'un siège pliant vous feront honorer.
Page 181 - De la méchanceté des hommes de notre âge. Ce sont vingt mille francs qu'il m'en pourra coûter, Mais pour vingt mille francs j'aurai droit de pester Contre l'iniquité de la nature humaine, Et de nourrir pour elle une immortelle haine.