Fables choisies, mises en verschez Antoine Aubanel, 1799 - 384 pages |
From inside the book
Results 1-5 of 68
Page 26
... coups : il gémit , il foupire . Eft - ce donc là , dit - il , ce qu'on m'avoit promis Ce mulet qui me fuit du danger fe retire ; Et moi , j'y tombe , et je péris ! Ami , lui dit fon camarade , Il n'eft pas toujours bon d'avoir un haut ...
... coups : il gémit , il foupire . Eft - ce donc là , dit - il , ce qu'on m'avoit promis Ce mulet qui me fuit du danger fe retire ; Et moi , j'y tombe , et je péris ! Ami , lui dit fon camarade , Il n'eft pas toujours bon d'avoir un haut ...
Page 36
... coups : il gémit , il foupire . Eft - ce donc là , dit - il , ce qu'on m'avoit promis Ce mulet qui me fuit du danger fe retire ; Et moi , j'y tombe , et je péris ! Ami , lui dit fon camarade , Il n'eft pas toujours bon d'avoir un haut ...
... coups : il gémit , il foupire . Eft - ce donc là , dit - il , ce qu'on m'avoit promis Ce mulet qui me fuit du danger fe retire ; Et moi , j'y tombe , et je péris ! Ami , lui dit fon camarade , Il n'eft pas toujours bon d'avoir un haut ...
Page 45
... coups de poings trottoient , Et que nos champions fongeoient à fe défendre , Arrive un troifième larron , Qui faifit maître aliboron ( 1 ) . L'âne , c'eft quelquefois une pauvre province : Les voleurs font tel et tel prince , Comme le ...
... coups de poings trottoient , Et que nos champions fongeoient à fe défendre , Arrive un troifième larron , Qui faifit maître aliboron ( 1 ) . L'âne , c'eft quelquefois une pauvre province : Les voleurs font tel et tel prince , Comme le ...
Page 47
... coup de dent . Ces deux hommes étoient les gémeaux de l'éloge . Tous deux lui rendent grace ; et , pour prix de fes vers , Ils l'avertiffent qu'il déloge , Et que cette maifon va tomber à l'envers . La prédiction en fut vraie . Un ...
... coup de dent . Ces deux hommes étoient les gémeaux de l'éloge . Tous deux lui rendent grace ; et , pour prix de fes vers , Ils l'avertiffent qu'il déloge , Et que cette maifon va tomber à l'envers . La prédiction en fut vraie . Un ...
Page 54
... coups épouvantables . Réfifté fans courber le dos : Mais attendons la fin . Comme il difoit ces mots : Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le nord eût porté julques - là dans fes flancs , L'arbre ...
... coups épouvantables . Réfifté fans courber le dos : Mais attendons la fin . Comme il difoit ces mots : Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le nord eût porté julques - là dans fes flancs , L'arbre ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
affez ainfi alloit amant animaux Apollon auffi aufli auflitôt auroit avoient avoit beau belette belle bête bufte c'eft C'eſt C'étoit caufe ceffe cerf chaffe chaffeur chat chien chofe confeil confidérer conte corbeau crut d'Efope déeffe deftin Dieu dieux difcours difoit dire dit-il doux efclave Efope efprit enfants étoient étoit eût fable fage faifant faifoit fans fans fiction fecond feigneur féjour felon femblable femble femme fens fent feroit fert fervir feul finge foeurs foin foit fomme fon maître fonge font Fontaine fouris fous fouvent fuis fuivit fujet gens grace homme hymen j'ai J'en Japet jour Jupiter l'autre l'efprit l'oifeau l'un là-deffus laiffe lion logis loup Lycérus maint mort n'avoit n'eft n'en oifeaux paffer pauvre peine penfer perfonne peuple philofophe Phrygien Pilpay plaifir préfent prefque prince puiffant qu'un raifon refte renard rien s'en Samiens Styx Télamon tréfor trifte trouva voifin voilà Xantus
Popular passages
Page 148 - Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse.
Page 21 - LE RAT DE VILLE ET LE RAT DES CHAMPS Autrefois le Rat de ville Invita le Rat des champs, D'une façon fort civile, A des reliefs d'Ortolans. Sur un Tapis de Turquie Le couvert se trouva mis.
Page 32 - LE COQ ET LA PERLE. UN jour un coq détourna Une perle , qu'il donna Au beau premier lapidaire. Je la crois fine, dit-il ; Mais le moindre grain de mil Serait bien mieux mon affaire.
Page 124 - ... l'un doux, bénin et gracieux, et l'autre turbulent et plein d'inquiétude, il a la voix perçante et rude, sur la tête un morceau de chair, une sorte de bras dont il s'élève en l'air comme pour prendre sa volée, la queue en panache étalée.
Page 34 - Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel; mais quittez ce souci: Les vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 119 - L'un de nos deux marchands de son arbre descend, Court à son compagnon, lui dit que c'est merveille Qu'il n'ait eu seulement que la peur pour tout mal. Eh bien ! ajouta-t-il, la peau de l'animal?
Page 215 - Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ? Que ce soit aux rives prochaines, Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau, Toujours divers, toujours nouveau ; Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
Page 273 - Quant à nos enfants déjà nés, Nous souhaitons de voir leurs jours bientôt bornés : Vos préteurs au malheur nous font joindre le crime. Retirez-les : ils ne nous apprendront Que la mollesse et que le vice ; Les Germains, comme eux, deviendront Gens de rapine et d'avarice. C'est tout ce que j'ai vu dans Rome à mon abord. N'at-on point de présent à faire, Point de pourpre à donner, c'est en vain qu'on espère Quelque refuge aux lois : encor leur ministère At-il mille longueurs.
Page 61 - Trouvé ce secret, je l'avoue. Le Renard sort du puits, laisse son compagnon, Et vous lui fait un beau sermon Pour l'exhorter à patience. Si le ciel t'eût, dit-il, donné par excellence Autant de jugement que de barbe au menton, Tu n'aurais pas, à la légère, Descendu dans ce puits.
Page 323 - Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux. Ces deux divinités n'accordent à nos vœux Que des biens peu certains, qu'un plaisir peu tranquille : Des soucis dévorants c'est l'éternel asile ; Véritables vautours, que le fils de Japet Représente, enchaîné sur son triste sommet.