Fables choisies, mises en verschez Antoine Aubanel, 1799 - 384 pages |
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... chofe que fur l'exemple , je ne veux pas dire des anciens , qui ne tirent point à conféquence pour moi , mais fur celul des modernes . C'eft de tout temps , & chez tous les peuples qui font profeflion de poefie , que lo Parnasse a jugé ...
... chofe que fur l'exemple , je ne veux pas dire des anciens , qui ne tirent point à conféquence pour moi , mais fur celul des modernes . C'eft de tout temps , & chez tous les peuples qui font profeflion de poefie , que lo Parnasse a jugé ...
Page 8
... chofe de véritable , telles que font celle d'Efope . Il employa donc à les mettre en vers , les derniers momens de fa vie . Socrate n'eft pas le feul qui ait confidéré comme foeurs la poéfie & nos Fables . Phédre a témoigné qu'il étoit ...
... chofe de véritable , telles que font celle d'Efope . Il employa donc à les mettre en vers , les derniers momens de fa vie . Socrate n'eft pas le feul qui ait confidéré comme foeurs la poéfie & nos Fables . Phédre a témoigné qu'il étoit ...
Page 9
... chofe de fi divin que plufieurs perfonnages de l'antiquité ont attribué la plus grande partie de ces Fables à Socrate , choififfant , pour leur fervir de père , celui des mortels qui avoit le plus de com- munication avec les dieux . Je ...
... chofe de fi divin que plufieurs perfonnages de l'antiquité ont attribué la plus grande partie de ces Fables à Socrate , choififfant , pour leur fervir de père , celui des mortels qui avoit le plus de com- munication avec les dieux . Je ...
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... chofe que l'apologue ? c'est - à - dire , un exemple fa- buleus , & qui s'infinue avec d'autant plus de faci- lité & d'effet , qu'il eft plus commun & plus fami- lier ? Qui ne nous propoferoit à imiter que les maî- tres de la fagefle ...
... chofe que l'apologue ? c'est - à - dire , un exemple fa- buleus , & qui s'infinue avec d'autant plus de faci- lité & d'effet , qu'il eft plus commun & plus fami- lier ? Qui ne nous propoferoit à imiter que les maî- tres de la fagefle ...
Page 15
... chofe , foit pour s'ôier de devant les yeux un objet fi défagréable . Or il auriva que ce maître étant allé voir fa maifon des champs payfan lui donna des figues : il les trouva belles & les fit ferrer fort foigneufement , donnant ordre ...
... chofe , foit pour s'ôier de devant les yeux un objet fi défagréable . Or il auriva que ce maître étant allé voir fa maifon des champs payfan lui donna des figues : il les trouva belles & les fit ferrer fort foigneufement , donnant ordre ...
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Common terms and phrases
affez ainfi alloit amant animaux Apollon auffi aufli auflitôt auroit avoient avoit beau belette belle bête bufte c'eft C'eſt C'étoit caufe ceffe cerf chaffe chaffeur chat chien chofe confeil confidérer conte corbeau crut d'Efope déeffe deftin Dieu dieux difcours difoit dire dit-il doux efclave Efope efprit enfants étoient étoit eût fable fage faifant faifoit fans fans fiction fecond feigneur féjour felon femblable femble femme fens fent feroit fert fervir feul finge foeurs foin foit fomme fon maître fonge font Fontaine fouris fous fouvent fuis fuivit fujet gens grace homme hymen j'ai J'en Japet jour Jupiter l'autre l'efprit l'oifeau l'un là-deffus laiffe lion logis loup Lycérus maint mort n'avoit n'eft n'en oifeaux paffer pauvre peine penfer perfonne peuple philofophe Phrygien Pilpay plaifir préfent prefque prince puiffant qu'un raifon refte renard rien s'en Samiens Styx Télamon tréfor trifte trouva voifin voilà Xantus
Popular passages
Page 148 - Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse.
Page 21 - LE RAT DE VILLE ET LE RAT DES CHAMPS Autrefois le Rat de ville Invita le Rat des champs, D'une façon fort civile, A des reliefs d'Ortolans. Sur un Tapis de Turquie Le couvert se trouva mis.
Page 32 - LE COQ ET LA PERLE. UN jour un coq détourna Une perle , qu'il donna Au beau premier lapidaire. Je la crois fine, dit-il ; Mais le moindre grain de mil Serait bien mieux mon affaire.
Page 124 - ... l'un doux, bénin et gracieux, et l'autre turbulent et plein d'inquiétude, il a la voix perçante et rude, sur la tête un morceau de chair, une sorte de bras dont il s'élève en l'air comme pour prendre sa volée, la queue en panache étalée.
Page 34 - Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel; mais quittez ce souci: Les vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 119 - L'un de nos deux marchands de son arbre descend, Court à son compagnon, lui dit que c'est merveille Qu'il n'ait eu seulement que la peur pour tout mal. Eh bien ! ajouta-t-il, la peau de l'animal?
Page 215 - Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ? Que ce soit aux rives prochaines, Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau, Toujours divers, toujours nouveau ; Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
Page 273 - Quant à nos enfants déjà nés, Nous souhaitons de voir leurs jours bientôt bornés : Vos préteurs au malheur nous font joindre le crime. Retirez-les : ils ne nous apprendront Que la mollesse et que le vice ; Les Germains, comme eux, deviendront Gens de rapine et d'avarice. C'est tout ce que j'ai vu dans Rome à mon abord. N'at-on point de présent à faire, Point de pourpre à donner, c'est en vain qu'on espère Quelque refuge aux lois : encor leur ministère At-il mille longueurs.
Page 61 - Trouvé ce secret, je l'avoue. Le Renard sort du puits, laisse son compagnon, Et vous lui fait un beau sermon Pour l'exhorter à patience. Si le ciel t'eût, dit-il, donné par excellence Autant de jugement que de barbe au menton, Tu n'aurais pas, à la légère, Descendu dans ce puits.
Page 323 - Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux. Ces deux divinités n'accordent à nos vœux Que des biens peu certains, qu'un plaisir peu tranquille : Des soucis dévorants c'est l'éternel asile ; Véritables vautours, que le fils de Japet Représente, enchaîné sur son triste sommet.