Fables choisies, mises en verschez Antoine Aubanel, 1799 - 384 pages |
From inside the book
Results 1-5 of 59
Page 44
... , et qui pourtant eft vraie . J'étois en un lieu fûr , lorfque je vis paffer Les cent têtes d'um hydre au travers d'une haie . Mon fang commence à fe glacer : Et je crois qu'à moins on s'effraie . Je n'en 44 LIVRE 1 .
... , et qui pourtant eft vraie . J'étois en un lieu fûr , lorfque je vis paffer Les cent têtes d'um hydre au travers d'une haie . Mon fang commence à fe glacer : Et je crois qu'à moins on s'effraie . Je n'en 44 LIVRE 1 .
Page 55
... cents batailles , N'avoient pu mettre à bout cette fière cité : Quand un cheval de bois , par Minerve inventé , D'un rare et nouvel artifice , Dans fes énormes flancs reçut le fage Ulyffe , Le vaillant Diomede , Ajax ( 1 ) l'impétueux ...
... cents batailles , N'avoient pu mettre à bout cette fière cité : Quand un cheval de bois , par Minerve inventé , D'un rare et nouvel artifice , Dans fes énormes flancs reçut le fage Ulyffe , Le vaillant Diomede , Ajax ( 1 ) l'impétueux ...
Page 63
... cent lieux le harcelle ; Tantôt pique l'échine , et tantôt le mufeau , Tantôt entre au fond du nafeau . Le rage alors fe trouve à fon faîte montée . L'invifible ennemi triomphe , et rit de voir Qu'il n'eft grifte ni dent en la bête ...
... cent lieux le harcelle ; Tantôt pique l'échine , et tantôt le mufeau , Tantôt entre au fond du nafeau . Le rage alors fe trouve à fon faîte montée . L'invifible ennemi triomphe , et rit de voir Qu'il n'eft grifte ni dent en la bête ...
Page 70
... cent moutons le plus gras , le plus beau , Un vrai mouton de facrifice : On l'avoit réfervé pour la bouche des dieux . Gaillard corbeau difoit , en le couvant des yeux , Je ne fais qui fut ta nourrice , Mais ton corps me paroît en ...
... cent moutons le plus gras , le plus beau , Un vrai mouton de facrifice : On l'avoit réfervé pour la bouche des dieux . Gaillard corbeau difoit , en le couvant des yeux , Je ne fais qui fut ta nourrice , Mais ton corps me paroît en ...
Page 71
... cent fortes de foies , Qui te panades , qui déploies Une fi riche queue et qui femble à nos yeux La boutique d'un lapidaire ! Eft - il quelque oifeau fous les cieux Plus que toi capable de plaire ? Tout animal n'a pas toutes propriétés ...
... cent fortes de foies , Qui te panades , qui déploies Une fi riche queue et qui femble à nos yeux La boutique d'un lapidaire ! Eft - il quelque oifeau fous les cieux Plus que toi capable de plaire ? Tout animal n'a pas toutes propriétés ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
affez ainfi alloit amant animaux Apollon auffi aufli auflitôt auroit avoient avoit beau belette belle bête bufte c'eft C'eſt C'étoit caufe ceffe cerf chaffe chaffeur chat chien chofe confeil confidérer conte corbeau crut d'Efope déeffe deftin Dieu dieux difcours difoit dire dit-il doux efclave Efope efprit enfants étoient étoit eût fable fage faifant faifoit fans fans fiction fecond feigneur féjour felon femblable femble femme fens fent feroit fert fervir feul finge foeurs foin foit fomme fon maître fonge font Fontaine fouris fous fouvent fuis fuivit fujet gens grace homme hymen j'ai J'en Japet jour Jupiter l'autre l'efprit l'oifeau l'un là-deffus laiffe lion logis loup Lycérus maint mort n'avoit n'eft n'en oifeaux paffer pauvre peine penfer perfonne peuple philofophe Phrygien Pilpay plaifir préfent prefque prince puiffant qu'un raifon refte renard rien s'en Samiens Styx Télamon tréfor trifte trouva voifin voilà Xantus
Popular passages
Page 148 - Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse.
Page 21 - LE RAT DE VILLE ET LE RAT DES CHAMPS Autrefois le Rat de ville Invita le Rat des champs, D'une façon fort civile, A des reliefs d'Ortolans. Sur un Tapis de Turquie Le couvert se trouva mis.
Page 32 - LE COQ ET LA PERLE. UN jour un coq détourna Une perle , qu'il donna Au beau premier lapidaire. Je la crois fine, dit-il ; Mais le moindre grain de mil Serait bien mieux mon affaire.
Page 124 - ... l'un doux, bénin et gracieux, et l'autre turbulent et plein d'inquiétude, il a la voix perçante et rude, sur la tête un morceau de chair, une sorte de bras dont il s'élève en l'air comme pour prendre sa volée, la queue en panache étalée.
Page 34 - Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel; mais quittez ce souci: Les vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 119 - L'un de nos deux marchands de son arbre descend, Court à son compagnon, lui dit que c'est merveille Qu'il n'ait eu seulement que la peur pour tout mal. Eh bien ! ajouta-t-il, la peau de l'animal?
Page 215 - Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ? Que ce soit aux rives prochaines, Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau, Toujours divers, toujours nouveau ; Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
Page 273 - Quant à nos enfants déjà nés, Nous souhaitons de voir leurs jours bientôt bornés : Vos préteurs au malheur nous font joindre le crime. Retirez-les : ils ne nous apprendront Que la mollesse et que le vice ; Les Germains, comme eux, deviendront Gens de rapine et d'avarice. C'est tout ce que j'ai vu dans Rome à mon abord. N'at-on point de présent à faire, Point de pourpre à donner, c'est en vain qu'on espère Quelque refuge aux lois : encor leur ministère At-il mille longueurs.
Page 61 - Trouvé ce secret, je l'avoue. Le Renard sort du puits, laisse son compagnon, Et vous lui fait un beau sermon Pour l'exhorter à patience. Si le ciel t'eût, dit-il, donné par excellence Autant de jugement que de barbe au menton, Tu n'aurais pas, à la légère, Descendu dans ce puits.
Page 323 - Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux. Ces deux divinités n'accordent à nos vœux Que des biens peu certains, qu'un plaisir peu tranquille : Des soucis dévorants c'est l'éternel asile ; Véritables vautours, que le fils de Japet Représente, enchaîné sur son triste sommet.