Histoire de la Terreur, 1792-1794, Volume 5Lévy/Calmann Lévy, 1866 |
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Common terms and phrases
10 août accusé amis armées arrêté assemblées primaires avaient Barère barre Buzot Chambon Chaumette ci-devant citoyens Cléry club club des Jacobins Comité de législation Comité de sûreté commissaires Commune Conseil exécutif Conseil général conspirateurs Constitution Convention nationale crime Custine Danton Débats et Décrets décembre déclare délibérations démagogues demande dénoncer département députés devant discussion dit-il Dumouriez ennemis envoyé Gamain Gensonné Gironde Girondins Guadet guerre hommes Jacobins Journal des Débats jugement justice l'accusé l'appel au peuple l'armée l'Assemblée Lanjuinais lettre liberté lois Louis Capet Louis XVI Mailhe maire majorité Marat membres ment ministre Moniteur Montagnards Montesquiou mort motion n'avait nation novembre octobre officiers municipaux patrie patriotes peine Pétion pétition pouvoir exécutif président principes procès procès-verbal prononcer proposition provisoire question représentants du peuple République française Robespierre Roland royauté s'écrie s'était salle Savoie scrutin séance sections sera seul souveraineté sûreté générale Temple tion tribunal tribune tyran vention Vergniaud Viard voix vote
Popular passages
Page 288 - ... l'exemple des mœurs; il n'y porta aucune faiblesse coupable ni aucune passion corruptrice ; il y fut économe, juste, sévère ; il s'y montra toujours l'ami constant du peuple. Le peuple désirait la destruction d'un impôt désastreux qui pesait sur lui : il le détruisit ; le peuple demandait l'abolition de la servitude : il commença par l'abolir lui-même dans ses domaines ; le peuple sollicitait des réformes dans la législation criminelle pour l'adoucissement du sort des accusés : il...
Page 288 - Entendez d'avance l'histoire qui redira à la Renommée : Louis était monté sur le trône à vingt ans; et à vingt ans, il donna sur le trône l'exemple des mœurs; il n'y porta aucune faiblesse coupable, ni aucune passion corruptrice; il y fut économe, juste, sévère; il s'y montra toujours l'ami constant du peuple.
Page 285 - ... c'est un procès où les particuliers intéressés sont une des parties et le public l'autre , mais où je ne vois ni la loi qu'il faut suivre ni le juge qui doit prononcer.
Page 208 - Avocats du roi, est-ce par pitié ou par cruauté que vous voulez le soustraire à la peine de ses crimes ? Pour moi, j'abhorre la peine de mort prodiguée par vos lois; et je n'ai pour Louis ni amour ni haine; je ne hais que ses forfaits. J'ai demandé l'abolition de la peine de mort à l'assemblée que vous nommez encore constituante ; et ce n'est pas ma faute si les premiers principes de la raison lui ont paru des hérésies morales et politiques.
Page 511 - Après l'abdication expresse ou légale, le Roi sera dans la classe des citoyens, et pourra être accusé et jugé comme eux pour les actes postérieurs à son abdication.
Page 548 - La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Page 287 - Vous voulez prononcer sur le sort de Louis, et c'est vous-mêmes qui l'accusez ! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis, et vous avez déjà émis votre vœu...
Page 486 - La convention nationale déclare Louis Capet, dernier roi des Français, coupable de conspiration contre la liberté de la nation, et d'attentat contre la sûreté générale de l'État.
Page 307 - Sydney étaient de la minorité, car ils expirèrent sur un échafaud; les Critias, les Anitus, les César, les Clodius, étaient de la majorité; mais Socrate était de la minorité, car il avala la ciguë; Caton était de la minorité. car il déchira ses entrailles.
Page 320 - Ah ! fuyez-les plutôt; redoutez leur réponse : je vais vous l'apprendre. Vous leur demanderiez du pain, ils vous diraient : « Allez dans les carrières disputer à la terre quelques lambeaux sanglants des victimes que nous avons égorgées; ou, voulez-vous du sang ? Prenez, en voici. Du sang et des cadavres, nous n'avons pas d'autre nourriture à vous offrir... » Vous frémissez, Citoyens ! 0 ma patrie ! je demande acte à mon tour des efforts que je fais pour te sauver de cette crise déplorable.