De la Perfectibilité humaine, ou Réflexions sur la vraie nature du pouvoir, ouvrage où l'on prouve l'impossibilité d'une forme arrêtée et définitive de la société |
Common terms and phrases
achar action Aristote beau besoin bler bonheur Brutus c'est-à-dire catholicisme cause cepte cesse change CHAPITRE civilisation conquête conséquent continuelle croyance dévouement Dieu différence dire doit domine effet égoïsme Égypte enfants époque esclavage état de nature existe existence faible femme fond force forme fortune gouvernement Grégoire VII guerre heureux hommes idées inha institutions intel intérêts jamais jouissances justice l'amour l'autre l'égalité l'homme l'humanité l'idée l'inégalité l'opinion liberté ligne 16 lois loppant Lycurgue mariage maux ment mœurs monde Montesquieu morale moyen âge moyens n'en nations nature des choses naturel néces nécessaire nécessité nombre non-seulement pable passions pensée perfectible perfection peuples peuvent philosophie ples politique possession pouvoir principe progrès propriété Providence puissance puisse qu'à qu'un raison rapports religion rence résistance reste résultat rien rivalité s'il science sent serait seul social société sophismes sorte supériorité suppose tége tence tion triomphe vérité vertu veut vice voilà volonté
Popular passages
Page 114 - Mais ils sont plaisants, quand, pour donner quelque certitude aux lois, ils disent qu'il y en a aucunes fermes, perpétuelles et immuables, qu'ils nomment naturelles, qui sont empreintes en l'humain genre par la condition de leur propre essence...
Page 116 - La coutume fait toute l'équité, par cette seule raison qu'elle est reçue; c'est le fondement mystique de son autorité. Qui la ramène à son principe, l'anéantit. Rien n'est si fautif que ces lois qui redressent les fautes; qui leur obéit parce qu'elles sont justes, obéit à la justice qu'il imagine, mais non pas à l'essence de la loi: elle est toute ramassée en soi ; elle est loi, et rien davantage.
Page 207 - Mais l'ordre social est un droit sacré qui sert de base à tous les autres. Cependant ce droit ne vient point de la nature; il est donc fondé sur des conventions.
Page 278 - La paix, dit-il, amène l'opulence; l'opulence » multiplie les plaisirs des sens, et l'habitude de ces » plaisirs produit la mollesse et l'égoïsme. Acquérir » et jouir devient la devise de tout le monde : les » âmes s'énervent et les caractères se dégradent. La » guerre et les malheurs qu'elle traîne à sa suite...
Page 106 - ... le riche , pressé par la nécessité , conçut enfin le projet le plus réfléchi qui soit jamais entré dans l'esprit humain ; ce fut d'employer en sa faveur les forces mêmes de ceux qui l'attaquoient, de faire ses défenseurs de ses adversaires , de leur inspirer d'autres maximes, et de leur donner d'autres institutions qui lui fussent aussi favorables que le droit naturel lui étoit contraire.
Page 115 - ... tout branle avec le temps ; la coutume fait toute l'équité, par cela seul qu'elle est reçue; c'est le fondement mystique de son autorité. Qui la ramène à son principe, l'anéantit; rien n'est si fautif que ces lois qui redressent les fautes; qui leur obéit , parce qu'elles sont justes , obéit à la justice qu'il imagine, mais non pas à l'essence de la loi : elle est toute ramassée en soi ; elle est loi, et rien davantage.
Page 111 - ... nature à l'esclavage : il vaut mieux , en effet , pour eux, de servir que d'être abandonnés à eux-mêmes. En un mot , celui-là est naturellement esclave qui a assez peu d'âme et de moyens pour se résoudre à dépendre d'autrui...
Page 291 - Au troisième jour de marché, s'il ya plusieurs créanciers, « qu'ils coupent le corps du débiteur. S'ils coupent plus ou moins, « qu'ils n'en soient pas responsables. S'ils veulent, ils peuvent le ce vendre à l'étranger au delà du Tibre.
Page 126 - Enfin il n'est pas possible que Dieu ait d'autre fin principale de ses actions que lui-même ; c'est une notion commune à tout homme capable de quelque réflexion, et l'Écriture sainte ne nous permet pas de douter que Dieu n'ait fait toutes choses pour lui. Il est donc nécessaire que...
Page 106 - Unissons-nous, leur dit-il, pour garantir de l'oppression les faibles, contenir les ambitieux, et assurer à chacun la possession de ce qui lui appartient...