Daphnis et ChloeChez Dauthereau, 1829 - 170 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
accoutré accoutumé Adonc ains allait amour arbres assis Astyle avaient ayant Bacchus baise-moi baiser beau beauté belle bergers bêtes aux champs bissac bœufs boire bouc bouvier c'était chanter chevreaux chèvres et brebis chiens chose cigale Cléariste conte coucher cueillir d'amour Daph Daphnis et Chloé déja demeurant dieu Pan dieux Dionysophane disant donna Dorcon Dryas emmi enfant enseignes Eudrome eurent eussent eût faisait femme fille firent fleurs flûte fontaine fromages fût garder les bêtes Gnathon grappes incontinent jette jeune jouer jour jura l'autre l'un laisser lait Lamon et Myrtale Lesbos lierre long-temps loup Lycenion mains maison maître manger mariage Mégaclès ment Méthymne Méthymniens Mitylène myrtes Napé nourri nuit nymphes oiseaux paître panetière pâtres pauvre Daphnis peau pensant père peur Philétas plaisir pleurer pomme pource prenait priant prit promit rames rien s'en saient seulement Syringe tantôt terre troupeau trouver vaches vendanges verger vigne vint voyant сс
Popular passages
Page 104 - ... profonde en forme de croissant, on ouït bien plus fort le bruit des rames, et bien plus distinctement le refrain de leur chanson ; pource que le fond de la...
Page 9 - Or était-il lors environ le commencement du printemps, que toutes fleurs sont en vigueur, celles des bois, celles des prés, et celles des montagnes. Aussi jà commençait à s'ouïr par les champs bourdonnement d'abeilles, gazouillement d'oiseaux, bêlement d'agneaux nouveau-nés. Les troupeaux bondissaient sur les collines, les mouches à miel murmuraient par les prairies, les oiseaux faisaient résonner les buissons de leur chant.
Page 87 - ... grande multitude d'oiseaux qui lors ne; trouvaient rien ailleurs , force merles , force grives , force ramiers , force bisets , et de tous autres oiseaux aimant à manger grains de lierre. Daphnis sortit de la maison sous couleur d'aller tendre à ces oiseaux, ayant plein son bissac de fouaces et de gâteaux au miel, et portant aussi, afin qu'on le crût mieux, de la glu et des collets.
Page 102 - Après lui avoir donné ces avis, Lycenion s'en alla d'un autre côté du bois, faisant semblant de chercher encore son oison, et Daphnis alors songeant à ce qu'elle lui avait dit, ne savait plus s'il oserait rien exiger de Chloé outre le baiser et l'embrasser. Il ne...
Page 3 - Environ huit ou neuf lieues loin de cette ville de Mitylène , un riche homme avait une terre : plus bel héritage n'était en toute la contrée; bois remplis de gibier, coteaux revêtus de vignes, champs à porter froment , pâturages pour le bétail , et le tout au long de la marine, où le flot lavait une plage étendue de sable fin. En cette terre un chevrier nommé Lamon , gardant son troupeau, trouva un petit enfant qu'une de ses chèvres allaitait , et voici la manière comment. Il y...
Page 100 - ... prentif joyeux et gaillard, et moi, pour « l'amour des Nymphes , je te montrerai ce « qui en est. » Daphnis perdit toute contenance, tant il fut aise, comme un pauvre garçon de village jeune et amoureux. Si se met à genoux devant Lycenion, la priant à mains jointes de tôt lui montrer ce doux métier , afin qu'il pût faire à Chloé ce qu'il...
Page 14 - Si résolut de se laver, afin que Lamon et Myrtale ne s'aperçussent de rien. Venant donc avec Chloé à la caverne des Nymphes , il lui donna sa panetière et son sayon à garder, et se mit au bord de la fontaine à laver ses cheveux et son corps. Ses cheveux...
Page 15 - Daphnis, assis sous le chêne à son ordinaire, jouait de la flûte et regardait ses chèvres couchées, qui semblaient prendre plaisir à si douce mélodie. Chloé, pareillement assise auprès de lui, voyait paître ses brebis ; mais plus souvent elle avait les yeux sur Daphnis jouant de la flûte, et alors aussi elle le trouvait beau; et pensant que ce fût la musique qui le faisait paraître ainsi, elle prenait la flûte, après lui, pour voir d'être belle comme lui. Enfin, elle voulut qu'il...
Page 19 - Ils contestaient de leur beauté devant Chloé, qui les jugea, et un baiser de Chloé fut le prix destiné au vainqueur; là où Dorcon le premier parla : « Moi, dit-il, je suis plus grand que lui. Je garde les bœufs, lui les chèvres ; or autant les bœufs valent mieux que les chèvres, d'autant vaut mieux le bouvier que le chevrier.
Page 16 - Ses joues sont vermeilles, aussi sont les fleurs; il chante, aussi font les oiseaux; pourtant quand j'ai vu les fleurs ou entendu les oiseaux, je n'y pense plus après. Ah! Que ne suis-je sa flûte, pour toucher ses lèvres! Que ne suis-je son petit chevreau, pour qu'il me prenne dans ses bras!