Fables, Volume 1Emler, 1828 |
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Page 9
... VIII . L'Hirondelle et les petits Oiseaux . U NE hirondelle en ses voyages Avoit beaucoup appris . Quiconque a beaucoup vu Peut avoir beaucoup retenu . Celle - ci prévoyoit jusqu'aux moindres orages , Et , devant qu'ils fussent éclos ...
... VIII . L'Hirondelle et les petits Oiseaux . U NE hirondelle en ses voyages Avoit beaucoup appris . Quiconque a beaucoup vu Peut avoir beaucoup retenu . Celle - ci prévoyoit jusqu'aux moindres orages , Et , devant qu'ils fussent éclos ...
Page 33
... VIII . L'Aigle et l'Escarbot . L'AIGLE donnoit la chasse à maître Jean lapin , Qui droit à son terrier s'enfuyoit au plus vite . Le trou de l'escarbot se rencontre en chemin : Je laisse à penser si ce gîte Etoit sûr ; mais où mieux ...
... VIII . L'Aigle et l'Escarbot . L'AIGLE donnoit la chasse à maître Jean lapin , Qui droit à son terrier s'enfuyoit au plus vite . Le trou de l'escarbot se rencontre en chemin : Je laisse à penser si ce gîte Etoit sûr ; mais où mieux ...
Page 59
... VIII . La Goutte et l'Araignée . UAND l'enfer eut produit la goutte et l'araignée , Mes filles , leur dit - il , vous pouvez vous vanter D'être pour l'humaine lignée Egalement à redouter . Or avisons aux lieux qu'il vous faut habiter ...
... VIII . La Goutte et l'Araignée . UAND l'enfer eut produit la goutte et l'araignée , Mes filles , leur dit - il , vous pouvez vous vanter D'être pour l'humaine lignée Egalement à redouter . Or avisons aux lieux qu'il vous faut habiter ...
Page 79
... VIII . L'Homme , et l'Idole de bois . CERTAIN païen chez lui gardoit un dieu de bois , De ces dieux qui sont sourds , bien qu'ayant des oreilles : Le païen cependant s'en promettoit merveilles Il lui coûtoit autant que trois : Ce n ...
... VIII . L'Homme , et l'Idole de bois . CERTAIN païen chez lui gardoit un dieu de bois , De ces dieux qui sont sourds , bien qu'ayant des oreilles : Le païen cependant s'en promettoit merveilles Il lui coûtoit autant que trois : Ce n ...
Page 104
... ma main . Vous pouvez , dit le sauvage , Reprendre votre chemin : Ne plaise aux dieux que je couche Avec vous sous même toit ! Arriere ceux dont la bouche Souffle le chaud et le froid ! VIII . Le Cheval et le Loup . Un certain 104 FABLE S.
... ma main . Vous pouvez , dit le sauvage , Reprendre votre chemin : Ne plaise aux dieux que je couche Avec vous sous même toit ! Arriere ceux dont la bouche Souffle le chaud et le froid ! VIII . Le Cheval et le Loup . Un certain 104 FABLE S.
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Common terms and phrases
Adieu alloit animaux Apollon assez asyle auroit avoient avoit Baucis beau belette belle berger bête bois brebis Bûcheron C'étoit cent Cérès cerf chasseur chat Chauve-Souris cheval Chevre chien chose cœur compagnon conte corbeau Cormoran coup crut déja Démocrite Dieu dieux dire disoit disoit-il dit-il doux éléphant enfants enfin Eschyle Esope esprit étoient étoit eût FABLE PREMIERE faisoit femme Fortune Fourmi gens grace Grenouilles hibou homme hôte J'ai J'en jour Jupiter l'Aigle l'âne l'animal l'autre l'homme l'oiseau l'ours L'un laisse lapin lievre lion logis loup maint maître malheureux maniere messieurs mieux mort mouche mouton n'avoit n'en neuf sœurs par-tout passer pauvre peine perdrix pere peuple pieds Pilpay plaisir prince qu'à qu'un raison Renard repartit rien s'en sage Scythe seigneur seroit serpent seul Singe sire soin sort souris Styx tête Tircis Tortue trésor trouva Ulysse veux vieillard vient VIII voilà voleurs zéphyrs
Popular passages
Page 116 - Les fables ne sont pas ce qu'elles semblent être; Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l'ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui.
Page 200 - Baucis devient tilleul, Philémon devient chêne. On les va voir encore, afin de mériter Les douceurs qu'en hymen Amour leur fit goûter. Ils courbent sous le poids des offrandes sans nombre. Pour peu que des époux séjournent sous leur ombre, Ils s'aiment jusqu'au bout, malgré l'effort des ans.
Page 78 - J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors. Contre le Louvre et ses trésors. Contre le firmament et sa voûte céleste. Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui.
Page 30 - Pendant qu'un philosophe assure Que toujours par leurs sens les hommes sont dupés, Un autre philosophe jure Qu'ils ne nous ont jamais trompés. Tous les deux ont raison ; et la philosophie Dit vrai quand elle dit que les sens tromperont Tant que sur leur rapport les hommes jugeront...
Page 144 - Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain, et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore . .. Plus d'une fois sur vos tombeaux.
Page 5 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 101 - Quand la perdrix Voit ses petits En danger, et n'ayant qu'une plume nouvelle, Qui ne peut fuir encor par les airs le trépas. Elle fait la blessée, et va traînant de l'aile. Attirant le chasseur et le chien sur ses pas. Détourne le danger, sauve ainsi sa famille, Et puis quand le chasseur croit que son chien la pille. Elle lui dit adieu, prend sa volée, et rit De l'homme, qui confus des yeux en vain la suit.
Page 76 - Tout à l'heure annonçait malheur à quelque oiseau. Je ne songerai plus que rencontre funeste, Que faucons, que réseaux. Hélas ! dirai-je, il pleut Mon frère at-il tout ce qu'il veut, Bon souper, bon gîte et le reste ? » Ce discours ébranla le cœur De notre imprudent voyageur : Mais le désir de voir et l'humeur inquiète L'emportèrent enfin.
Page 49 - Vous connoissez mon bien, mon talent, ma naissance : Dois-je dans la province établir mon séjour? Prendre emploi dans l'armée, ou bien charge à la cour? Tout au monde est mêlé d'amertume et de charmes : La guerre a ses douceurs, l'hymen a ses alarmes. Si je suivois mon goût, je saurois où buter; Mais j'ai les miens, la cour, le peuple à contenter.
Page 33 - Est celui qui vient quelquefois Fermer pour toujours leur paupière. Défendez-vous par la grandeur, Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse ; La mort ravit tout sans pudeur ; Un jour, le monde entier accroîtra sa richesse.