Fables, Volume 1Emler, 1828 |
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... c'étoit une masse informe et sans beauté . L'éléphant étant écouté , Tout sage qu'il étoit , dit des choses pareilles : Il jugea qu'à son appétit Dame baleine étoit trop grosse . Dame fourmi trouva le ciron trop petit , Se croyant ...
... c'étoit une masse informe et sans beauté . L'éléphant étant écouté , Tout sage qu'il étoit , dit des choses pareilles : Il jugea qu'à son appétit Dame baleine étoit trop grosse . Dame fourmi trouva le ciron trop petit , Se croyant ...
Page 46
... C'étoit l'oracle de la Grece : Lui seul avoit plus de sagesse Que tout l'aréopage . En voici pour essai Une histoire des plus gentilles , Et qui pourra plaire au lecteur . Un certain homme avoit trois filles . Toutes trois de contraire ...
... C'étoit l'oracle de la Grece : Lui seul avoit plus de sagesse Que tout l'aréopage . En voici pour essai Une histoire des plus gentilles , Et qui pourra plaire au lecteur . Un certain homme avoit trois filles . Toutes trois de contraire ...
Page 50
... C'étoit à vous de suivre , au vieillard de monter . Messieurs , dit le meûnier , il vous faut contenter . L'enfant met pied à terre , et puis le vieillard monte . Quand trois filles passant , l'une dit : C'est grand'honte Qu'il faille ...
... C'étoit à vous de suivre , au vieillard de monter . Messieurs , dit le meûnier , il vous faut contenter . L'enfant met pied à terre , et puis le vieillard monte . Quand trois filles passant , l'une dit : C'est grand'honte Qu'il faille ...
Page 55
... c'étoit un soliveau , De qui la gravité fit peur à la premiere Qui , de le voir s'aventurant , Osa bien quitter sa taniere . Elle approcha , mais en tremblant . Une autre la suivit , une autre en fit autant ; Il en vint une fourmiliere ...
... c'étoit un soliveau , De qui la gravité fit peur à la premiere Qui , de le voir s'aventurant , Osa bien quitter sa taniere . Elle approcha , mais en tremblant . Une autre la suivit , une autre en fit autant ; Il en vint une fourmiliere ...
Page 63
... C'étoit apparemment le bien des deux partis : Car si les loups mangeoient mainte bête égarée , Les bergers de leur pean se faisoient maints habits . Jamais de liberté , ni pour les pâturages , Ni d'autre part pour les carnages : Ils ne ...
... C'étoit apparemment le bien des deux partis : Car si les loups mangeoient mainte bête égarée , Les bergers de leur pean se faisoient maints habits . Jamais de liberté , ni pour les pâturages , Ni d'autre part pour les carnages : Ils ne ...
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Common terms and phrases
Adieu alloit animaux Apollon assez asyle auroit avoient avoit Baucis beau belette belle berger bête bois brebis Bûcheron C'étoit cent Cérès cerf chasseur chat Chauve-Souris cheval Chevre chien chose cœur compagnon conte corbeau Cormoran coup crut déja Démocrite Dieu dieux dire disoit disoit-il dit-il doux éléphant enfants enfin Eschyle Esope esprit étoient étoit eût FABLE PREMIERE faisoit femme Fortune Fourmi gens grace Grenouilles hibou homme hôte J'ai J'en jour Jupiter l'Aigle l'âne l'animal l'autre l'homme l'oiseau l'ours L'un laisse lapin lievre lion logis loup maint maître malheureux maniere messieurs mieux mort mouche mouton n'avoit n'en neuf sœurs par-tout passer pauvre peine perdrix pere peuple pieds Pilpay plaisir prince qu'à qu'un raison Renard repartit rien s'en sage Scythe seigneur seroit serpent seul Singe sire soin sort souris Styx tête Tircis Tortue trésor trouva Ulysse veux vieillard vient VIII voilà voleurs zéphyrs
Popular passages
Page 116 - Les fables ne sont pas ce qu'elles semblent être; Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l'ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui.
Page 200 - Baucis devient tilleul, Philémon devient chêne. On les va voir encore, afin de mériter Les douceurs qu'en hymen Amour leur fit goûter. Ils courbent sous le poids des offrandes sans nombre. Pour peu que des époux séjournent sous leur ombre, Ils s'aiment jusqu'au bout, malgré l'effort des ans.
Page 78 - J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors. Contre le Louvre et ses trésors. Contre le firmament et sa voûte céleste. Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui.
Page 30 - Pendant qu'un philosophe assure Que toujours par leurs sens les hommes sont dupés, Un autre philosophe jure Qu'ils ne nous ont jamais trompés. Tous les deux ont raison ; et la philosophie Dit vrai quand elle dit que les sens tromperont Tant que sur leur rapport les hommes jugeront...
Page 144 - Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain, et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore . .. Plus d'une fois sur vos tombeaux.
Page 5 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 101 - Quand la perdrix Voit ses petits En danger, et n'ayant qu'une plume nouvelle, Qui ne peut fuir encor par les airs le trépas. Elle fait la blessée, et va traînant de l'aile. Attirant le chasseur et le chien sur ses pas. Détourne le danger, sauve ainsi sa famille, Et puis quand le chasseur croit que son chien la pille. Elle lui dit adieu, prend sa volée, et rit De l'homme, qui confus des yeux en vain la suit.
Page 76 - Tout à l'heure annonçait malheur à quelque oiseau. Je ne songerai plus que rencontre funeste, Que faucons, que réseaux. Hélas ! dirai-je, il pleut Mon frère at-il tout ce qu'il veut, Bon souper, bon gîte et le reste ? » Ce discours ébranla le cœur De notre imprudent voyageur : Mais le désir de voir et l'humeur inquiète L'emportèrent enfin.
Page 49 - Vous connoissez mon bien, mon talent, ma naissance : Dois-je dans la province établir mon séjour? Prendre emploi dans l'armée, ou bien charge à la cour? Tout au monde est mêlé d'amertume et de charmes : La guerre a ses douceurs, l'hymen a ses alarmes. Si je suivois mon goût, je saurois où buter; Mais j'ai les miens, la cour, le peuple à contenter.
Page 33 - Est celui qui vient quelquefois Fermer pour toujours leur paupière. Défendez-vous par la grandeur, Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse ; La mort ravit tout sans pudeur ; Un jour, le monde entier accroîtra sa richesse.