De l'origine des loix, des arts, et des sciences, Volume 1

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Desaint & Saillant, 1758 - Art - 18 pages
 

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Popular passages

Page 231 - C'est à ces opérations, qu'on doit borner les connoissances qu'on a eues pendant bien des siècles sur l'art de cultiver les arbres fruitiers, connoissances qu'on, aura dues au hasard, comme toutes les anciennes traditions nous l'apprennent. On dit que ce fut une chèvre qui donna l'idée de tailler la vigne. Cet animal ayant brouté un cep , on remarqua que l'année suivante il donna du fruit plus abondamment que de coutume 5 . On profita de cette découverte pour étudier la manière la plus...
Page 90 - ... & en faifoit lever de nouveaux. Cette conduite avoit deux fins. D'un côté , Ninias retenoit dans le devoir fes fujets , qui voyoient une armée nombreufe toujours prête à aller réduire les rebelles les plus éloignés. De l'autre, le changement annuel de ces troupes empêchoit que les Officiers & les foldats ne priflent de trop fortes liaifons les uns avec les autres. Ninias les mettoit par ce moyen hors de portée de former des entreprifes féditieufes. Il...
Page xxviii - ... peut-être sur certains faits extraordinaires dont j'ai cru devoir faire usage. Les relations de l'Amérique m'ont particulièrement été d'une très-grande utilité pour cet article., On doit juger de l'état où a été l'ancien inonde...
Page 256 - Les premiers fruits, la première plante qu'on aura écrasés , l'effet des pluies sur certaines terres et ^ur certains minéraux , ont dû donner des notions de l'art de teindre, et l'idée des différentes matières propres à la teinture. Dans tous les climats , l'homme a sous sa main des terres ferrugineuses , des terres bolaires de toute nuance , des matières végétales et salines , etc.
Page 465 - Les premiers hommes passoient une grande partie de leur vie dans les champs. Vers le temps des équinoxes , ils auront pu remarquer un arbre , un rocher , un monticule , derrière lequel ils voyoient pointer le soleil, un tel jour d'un tel mois.
Page 89 - ... quel tems , c'eft ce que l'on ignore ? Quant à la politique & à la conduite perfonnelle des anciens monarques d'Afîyrie, on ne pourroit concevoir trop de mépris pour leur manière de gouverner, fi l'on s'en rapportoit au fentiment de prefque tous les écrivains de l'antiquité. Ils accufent Ninias d'avoir donné à fes fuccefleurs le mauvais exemple d'une conduite qu'ils n'ont que trop bien imitée d.
Page 192 - On imita l'adtion des dents en broyant le bled entre deux pierres ,• on mêla enfuite la farine avec de l'eau ; & en remuant & pétrifiant ce mélange ,on en fit une pâte qu'on mit cuire d'abord fous la cendre chaude , ou de quelque autre (a} Hippocrar.
Page 340 - Péruviens ne connoissoient point d'autre manière d'écrire. Des cordes de différentes couleurs, chargées d'un, nombre de nœuds plus ou moins grand...
Page 66 - ... les abus & les inconvéniens de certaines Loix. Ces Loix auront été fupprimées ou corrigées par des réglemens qu'on leur aura fubftitués.
Page 206 - On aura été redevable de cette heureufe invention à l'économie de quelque perfonne, qui voulant faire fervir un refte de vieille pâte , l'aura mêlée avec de la nouvelle, fans prévoir l'utilité de ce mélange : on aura fans doute été bien étonné en voyant qu'un morceau de pâte aigrie & d'un goûtdéteftable, rendoit le pain où on l'avoit inférée, plus léger , plus favoureux & d'une plus facile digeftion.

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