Nouvelle biographie universelle [afterw.] générale, publ. sous la direction de m. le dr. Hoefer, Volume 1

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Popular passages

Page 861 - Russie, c'est un homme infiniment supérieur à tout cela; il a de l'esprit, de la grâce, de l'instruction , est facilement séduisant, mais on doit s'en défier : il est sans franchise ; c'est un vrai Grec du Bas-Empire. Toutefois n'est-il pas sans idéologie réelle ou jouée; ce ne serait du reste , après tout , que des teintes de son éducation et de son précepteur. Croira-t-on jamais, disait l'Empereur, ce que j'ai eu à débattre avec lui?
Page 97 - Corps d'Observations de la Société d'agriculture , de commerce et des arts, établie par les états de Bretagne; Rennes, 1761 , in-8°; — 2...
Page 305 - Fondatus , proconsul d'Asie : « Si quelqu'un accuse les chrétiens, y est-il dit, et prouve qu'ils font quelque chose contre les lois , jugez-les selon la faute qu'ils auront commise; s'ils sont calom niés, punissez le calomniateur (4). » Toutefois le bienfait était plus apparent que réel. Les accusateurs sont tenus de prouver, il est vrai, que les chrétiens pèchent contre la loi...
Page 775 - Dans ceux qu'il a faits pour l'histoire de l'Académie française , il s'est permis plus de simplicité, de familiarité même; des traits plaisants, des mots échappés à ceux dont il parle, ou dits à leur occasion, un grand nombre d'anecdotes propres à peindre, ou...
Page 755 - Odar, par laquelle vous refusez de vous transplanter pour contribuer à l'éducation de mon fils. Philosophe comme vous êtes, je comprends qu'il ne vous coûte rien de mépriser ce qu'on appelle grandeurs et honneurs dans ce monde.
Page 717 - C'est un moine, un diacre, la lumière de l'Église contemporaine ; mais c'est en même temps un érudit , un lettré classique. En lui commence enfin l'alliance de ces deux éléments dont l'esprit moderne a si longtemps porté l'incohérente empreinte, l'antiquité et l'Église, l'admiration, le goût, dirai-je le regret de la littérature païenne et la sincérité de la foi chrétienne, l'ardeur à sonder ses mystères et défendre son pouvoir.
Page 283 - Adolphe se fit un ennemi mortel de l'archevêque auquel il devait son trône, et souleva contre lui l'Allemagne entière , qui ne vit plus dans son monarque qu'un vil spoliateur. La Thuringe se déclara pour les princes dépouillés. Adolphe se vit engagé dans une guerre qui dura cinq ans; il ne parvint jamais à soumettre les peuples, qu'il prétendait avoir achetés; et, contraint de tolérer les excès de ses troupes , qui ne le servaient qu'à regret et dont il fallait vaincre la répugnance...
Page 343 - Le lendemain 28, l'assemblée nationale rendit le décret suivant : « L'assemblée nationale regarde comme un devoir de proclamer les sentiments de religieuse reconnaissance et de profonde douleur que tous les cœurs ont éprouvés pour la mort saintement héroïque de M. l'archevêque de Paris.
Page 701 - Proconèse, il ordonne d'enfermer au milieu de la flotte les vaisseaux légers, et de prendre garde que les ennemis n'aient aucun soupçon de son arrivée. Il survint par bonheur une grande pluie, accompagnée d'éclats de tonnerre et d'une épaisse obscurité, qui favorisa son dessein et en cacha les apprêts.
Page 11 - ... la France et même de l'Europe, que, comme il le dit lui-même, les hôtelleries ne suffisaient plus à les contenir, ni la terre à les nourrir. Partout où il allait, il semblait porter avec lui le bruit et la foule ; le désert où il se retirait devenait peu à peu un auditoire immense.

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