.... Telle est l'intention de son auteur, qui l'a présenté à notre raison come une matière de s'exercer, et qui l'a livré aux disputes des philosophes. (VIII, 339.) Qui fut bien étonné? qu'on le juge. (V, 353.) Vous entendez, Montreuil : le comprenez-vous bien? (VII, 582.) Il vivra de cela courez les assurer. (VII, 363.) LÉANS : Et n'étoit bruit qu'il se trouvât léans Fille qui n'eût de quoi rendre le change. (IV, 489 et note 2.) A dire vrai, recevoit bien les gens. (V, 3o; voyez V, 399, 401, 405, 411; IX, 104.) LÉCHER : Certain ours montagnard, ours à demi léché. (II, 257 et note 2.) .... Amour le lèche, et tant qu'il le polit. (V, 185 et note 5.) Qu'un ours qui vient de naître, et non encor léché. (IX, 177.) LEÇON, LEÇONS, acceptions diverses : Le jeune Amour, bien qu'il ait la façon D'un dieu qui n'est encor qu'à sa leçon.... (V, 181 et note 2.) Qu'ayant de la barbe au menton. (V, 209.) L'un, c'étoit le marchand, savoit l'arithmétique : .... Je veux que mes fils vous fassent la leçon. (VII, 101.) Mais Cupidon alors fait d'étranges leçons. (IV, 450.) Le vertueux Anselme à la sage cervelle .... Me voudroit-il donner une telle leçon ? (V, 275.) Maintes dévotes oraisons, Et des psaumes, et des leçons. (II, 157 et note 7.) LECTURE : .... Donnez-lui ce billet, dont voici la lecture. (VII, LÉGENDE, acceptions diverses : Les Levantins, en leur légende, Disent qu'un certain rat, etc. (II, 107 et note 5.) Et bien souvent faisoit venir en jeu 330.) Saint qui ne fut jamais dans la Légende. (IV, 334 et note 1; voyez IV, 379, 459; IX, 22.) La Légende dorée. .... Tout incontinent que j'aurai Trouvé de mes pareils une telle légende Qu'il s'en puisse former une armée. (V, 137 et note 3.) LÉGER, LÉGÈRE, emplois divers; LÉGER DE: Les planches qu'on suspend sur un léger appui.... (I, 256.) « .... Sitôt? Êtes-vous sage? » Repartit l'animal léger. (II, 32.) Le lièvre, comparé à la tortue. Légère et court vêtue, elle alloit à grands pas. (II, 150; voyez VI, 264.) Il [le Temps] fuit d'un pas léger. (VI, 241.) Le dieu dont l'aile est légère [Mercure]. (II, 314; IX, 193 et note 2.) Une beauté naïve, une taille légère. (VI, 17.) Toutes saisons n'ont pas ces richesses légères. (VII, 511.) Soyez-leur attentif [aux vieux écrivains], même aux choses légères : Légères amorces. (IV, 350 et note 2.) Et pour un fait assez léger peut-être Cette faute entre époux nous semblera légère. (VI, 294.) Coup léger. (VI, 262.) Je suis chose légère, et vole à tout sujet. (IX, 186 et note 2.) La folle inquiétude en ses plaisirs légère, Des lieux où l'on la porte hôtesse passagère. (VIII, 370.) Puisse ne l'être pas toujours? (VII, 522.) On la nomme Philis; elle est un peu légère. (VIII, 360.) Les amants sont toujours de légère croyance. (VI, 193 et note 4.) Léger d'argent, et chargé de rancune. (V, 369.) LÉGER (DE), adverbialement : J'ai cru vos yeux trop de léger. (VIII, 366 et note 1.) La prieure a sur son nez des lunettes Pour ne juger du cas légèrement. (V, 528.) La gaieté de ces contes... passe légèrement. (IV, 14.) LÉGION, LÉGIONS : Le nom de Louis ne tient-il pas lieu à nos alliés de légions et de flottes? (VIII, 311; voyez VIII, 345.) Il vit auprès d'un tronc des légions nombreuses De fourmis. (VI, 296; voyez VIII, 205.) Des légions de menteurs. (II, 353.) LÉGITIME : Tant de miroirs, ce sont les sottises d'autrui, Je ne la tiens pas légitime. (I, 132 et note 13.) Le père avoit longtemps devant Cette fille légitimée. (V, 111.) Au lendemain celui-ci ne songeoit. (V, 391 et note 1.) LENT, LENTE; LENT À : Le bœuf vient à pas lents. (III, 8 et note 3.) Avec son marcher lent quand [la tortue] arriveroit-elle? (III, 281 et note 39.) On s'étonne partout De voir aller en cette guise L'animal lent [la tortue] et sa maison. (III, 15.) Tel ce couple attendoit le bachelier trop lent. (V, 588.) Madame tomberoit En fièvre lente. (V, 308.) L'orateur recourut A ces figures violentes Qui savent exciter les âmes les plus lentes. (II, 232.) L'escadron, dit l'histoire, Ne fut petit, ni, comme l'on peut croire, Lent à montrer de sa part le chemin. (V, 314; voyez III, 311.) LENTEUR : .... Ainsi ce sang chargé, repassant par le cœur, S'embrase d'autant plus que c'est avec lenteur. (VI, 331.). Elle [la tortue] se hâte avec lenteur. (II, 33 et note 8.) LEQUEL, LAQUELLE, LESQUELS : L'auteur a voulu éprouver lequel caractère est le plus propre pour rimer des contes. (IV, 4.) ... L'auteur a donc tenté ces deux voies sans être encore certain laquelle est la bonne. (IV, 5.) .... Afin qu'on sût laquelle de toutes étoit la plus savante dans la magie. (VIII, 266.) Une description de Vaux, laquelle j'entrepris de faire, etc. (VIII, 239; voyez VIII, 244.) En ce temps-là, le Phrygien composa ses fables, lesquelles il laissa au roi de Lydie. (I, 46.) LESTE : Une aussi leste infanterie. (IX, 325, variante.) Point de clinquant, jupe simple et modeste, Ajustement moins superbe que leste. (IV, 261.) LETTRE, LETTRES, correspondance : .... Couler dans une main le présent et la lettre. (VII, 35.) Les lettres sont un étrange mystère. (VI, 29 et note 3.) LETTRES CLOSES. Voyez CLOSES (LETTRES). LETTRES DE CHANGE : .... Avec cela bonnes lettres de change. (IV, 41.) LETTRES, belles-lettres : La république des lettres. (I, 2.) LETTRÉ (homme) : L'homme lettré se tut. (II, 311.) En homme au dernier point lettré Ragotin s'est toujours à mes regards montré. (VII, 313.) LEUP, loup, en patois picard: Biaux chires leups. (I, 332 et notes 12, 14.) LEURRE, terme de fauconnerie, au propre et au figuré : LEURRER; LEURRER DE : [Un jeune homme] s'en revint à Florence, Aussi leurré qu'aucun de par delà. (V, 27 et note 1.) Deux siens voisins se laissèrent leurrer A l'entretien libre et gai de la dame. (V, 67 et note 5.) Prétends-tu, par ta foi, Me leurrer de l'appât d'un profane langage? (III, 67 et note 20.) LEVAIN : La fièvre est un levain. (VI, 339 et note 6; voyez VI, 344.) Il reste toujours un levain d'amour entre deux personnes qui ont été unies si étroitement. (VIII, 101.) LEVANT (LE), l'Orient : Vers le Levant, etc. (V, 382 et note 1.) LEVÉE : La levée ne nous quitta point, ou nous ne quittâmes point la levée : l'un vaut l'autre. C'est une chaussée qui suit les bords de la Loire, et retient cette rivière dans son lit. (IX, 244; voyez IX, 245, 246 et note 2.) LEVER; SE LEVER : Lève tes pieds en haut, et tes cornes aussi. (I, 217.) Amour alors languissoit, Levant à peine les ailes. (VIII, 387.) [I] lève un coin du mouchoir. (I, 278.) La pauvre nonnain...... Lève les yeux. (V, 418.) Il est très peu de lieux Où je ne sois en droit d'oser lever les yeux. (VII, 287.) L'univers n'eut jamais d'aurore Plus paresseuse à se lever. (V, 265; voyez VIII, 231, 259.) Pour lui prouver que trois et deux font quatre. (IV, 297 et note 7; voyez IX, 444.) Sous un sourcil épais il avoit l'œil caché, Le regard de travers, nez tortu, grosse lèvre. (III, 145.) Qui sont les sources du plaisir? (VIII, 103; voyez VIII, 288.) LIARD : Merci de moi, chambrière d'un liard! (IV, 305 et note 3.) LIBÉRAL; LIBÉRAL DE : Le libéral amant qu'est Éraste! (V, 149.) Quoique, pendant tout l'an, libéral il [l'arbre] nous donne Ou des fleurs au printemps, ou du fruit en automne. (III, 9; VIII, 215.) Joconde aimoit avecque trop de zèle Un prince libéral qui le favorisoít. (IV, 36 et note 1.) Je me souviens d'avoir damné jadis Le libéral doit être en paradis. (V, 154; voyez V, 560 et note 3.) Sa main [de Prométhée] du feu divin leur fut trop libérale. (VI, 317.) LIBÉRALEMENT : Les gens du pays des fables Noms et titres agréables |