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ques et autres objets toujours en relief, la ligne du toit et forme une construction

en arête de hareng (opus spicatum). Quelquefois le couronnement est crénelé. Aux époques postérieures, le couronnement du portail, est souvent formé par une balustrade ou chéneau.

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(Fig. G.)

caracterisent encore cette époque (fig. H).

Au XIIe siè

cle, arrivent
les enroule-
ments les

entrelacs
les rin-
ceaux, les
dessins cou-
rants, les
feuillages
que le xine
siècle porte
à leur per-
fection
(fig. 1).
Le portail

et tous les

(Fig. J.)

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L'architecture ogivale, plus élancée et plus hardie que l'architecture romane, eut besoin de multiplier les contre-forts. C'est alors qu'on voit les arcs-boutants s'ajouter au contre-fort proprement dit et former des arcades tantôt massives, tantôt élégantes, qui viennent s'appuyer aux murailles pour résister à la poussée des voûtes. Les contre-forts et arcs-boutants tage qui affecte lui-même différentes for- furent, aux XIII et XIVe siècles, un des

(Fig II.)

(Fig. I.)

ornements dont il est chargé sont couronnés

par un fai

mes. Dans l'architecture romane, il suit

principaux ornements de l'architecture ogivale. Ils se terminèrent par de légers clochetons, et par des édicules avec ou sans statue (fig. K).

Cette ornementation brillante, qui contribua si puissamment à donner un caractère de hardiesse et de légèreté à l'architecture ogivale, disparut à l'époque de la renaissance, et fit place d'abord aux ornements capricieux du xvIe siècle, puis aux consoles renversées et aux autres appuis empruntés à l'architecture italienne.

S VI. Clochers; tours; tourelles; cloches. Les clochers, tours et tourelles ont été ajoutés par le christianisme à

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la basilique romaine. Les clochers les signalaient encore de loin les monuments

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(Fig. K.)

plus anciens sont des tours rondes, isolées de l'église. Dans la suite ils se dé

(Fig. L.)

coupèrent en flèches hardies et s'élancèrent dans les airs. Ils ne servaient pas seulement à contenir les cloches, ils

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Les tours renferment ordinairement les cloches qui servent à appeler les fidèles à l'église et qui, par leurs sons lents ou précipítés, joyeux ou lugubres,

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II. INTÉRIEUR DES ÉGLISES.

L'intérieur des églises présente le même mélange de grandeur dans l'ensemble et de délicatesse dans les détails. L'aspect général de ces voûtes hardies, de cette forêt de colonnes, de ces ogives éclairées par un demi-jour, inspire un sentiment de respect et presque de terreur religieuse.

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le nénufar, etc. La rose est employée avec prédilection dans les églises consacrées à la Vierge.

§ II. Pendentifs. La voûte de la nef est ornée, au xve siècle, de pendentifs qui ont d'abord un aspect gracieux; mais qui se surchargent d'ornements vers la fin du moyen âge et au commencement du XVIe siècle. La chapelle de Henri VII à Westminster est un des types les plus remarquables de cette ornementation luxuriante et maniérée qui annonce la décadence de l'architecture ogivale (fig. Q. SIII. Travées: collatéraux ou bas côtés. -Les colonnes qui longent la nef sont surmontées, dans la plupart des églises ogivales, d'une galerie ornée de balustrades qu'on appelle travée. Des deux côtés de la nef s'étendent des nefs moins élevées nommées collatéraux ou bas côtés.

Les collateraux sont parallèles à la net principale, sur laquelle ils s'appuient et dont ils ne sont séparés que par des piliers ou colonnes. Les collatéraux sont quelquefois doubles, c'est-à-dire partagés en deux dans le sens de leur longueur par un rang de piliers ou colonnes intermédiaires, qui souvent aussi sont pour vus de galeries supérieures, qui en doublent l'étendue. Dans le principe, les collatéraux se terminaient brusquement à leur point de jonction avec la naissance de l'abside (voy. ce mot). Au XIIe siècle on les prolongea au delà du sanctuaire, où ils prirent le nom de pourtour du chour, et on y ajouta une série de chapelles correspondantes à chacune des travées.

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SIV. Transsepts; croix; croisée; croisillons. Les transsepts sont une construction transversale à la nef et aux collatéraux, et placée aux deux côtés de leur extrémité voisine du choeur. Les architectes chrétiens, en empruntant cette disposition à la basilique primitive, lui

donnèrent la forme de croix. De là les noms de croix, croisée ou croisillons que

l'on a encore appliqués à cette partie de l'église. On y a placé des autels seconsont souvent mieux caractérisées et de daires; et leurs absides (voy. ce mot) plus grande dimension que celles des collatéraux. Les transsepts sont répétés deux fois dans quelques églises et figurent alors une croix double, qu'on appelle croix de Lorraine ou croix archiepiscopale. L'église forme une croix grecque, lorsque la nef, les transsepts et le choeur ont la même dimension; elle représente une croix latine, lorsque la nef est plus longue; c'est l'usage ordinaire.

SV. Choeur. Le chour ou partie de l'église spécialement réservée au clergé est placée entre les transsepts et le sanctuaire ou abside. Dans l'origine, les clercs inférieurs occupaient seuls le choeur; le haut clergé siégeait dans l'abside. La clòture, qui ferme l'enceinte du choeur, porte le nom de cancel ou chancel, que l'on a quelquefois étendu, mais abusivement, à l'espace même entouré par cette clôture. Du côté de la nef, le choeur se termine par le jube, tribune où l'Evangile est lu aux fètes solennelles et qui remplace les ambons (voy. BASILIQUE) des églises primitives. Cette tribune ne remonte pas à une époque fort ancienne; elle a été élevée pour donner une certaine publicité à la lecture de l'Evangile, tandis que la clôture du choeur environnait de mystère les autres cérémonies du culte divin.

S VI. Fenêtres; rosaces.- Les fenêtres ont varié de forme suivant les phases de

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l'architecture. Arrondies en plein cintre à l'époque romane (voy. fig. B). elies

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EGUILLETTES. Ce mot, qui s'écrivait aussi aiguillettes, indiquait autrefois un signe distinctif que les femmes de mauvaise vie étaient condamnées à porter sur l'épaule. « On vouloit, dit Pasquier, qu'elles eussent un signal entre elles pour les distinguer et les reconnoître d'avec le reste des prudes, qui fut de porter une éguillette sur l'épaule: coutume que j'ai vu encore se pratiquer à Toulouse; d'où est venu entre nous ce proverbe qu'une femme court l'éguillette, pour exprimer qu'elle se prostitue. »> (Recherches de la France, chap. XXXV.)

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On désignait aux xve et XVIe siècles, par le nom d'Égyptiens les vagabonds qu'on appelait aussi Bohémiens et Bohêmes. Voy. BOHEMES.

ÉLECTEUR (Grand). La dignité de grand électeur était une des six grandes dignités de l'empire français organisé par Napoléon. Voy. OFFICIERS (Grands)

DE LA COURONNE.

ÉLECTEURS.

1 Dans l'ancienne monar

EGLOGUE. Poésie pastorale. Voy. chie chaque ordre procédait séparément aux élections pour les assemblées nationa

POÉSIE.

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